Le mois de l'histoire des femmes... pour quelles "femmes", exactement?

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cgelinas
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Ça date d'octobre 2023 mais comme ça va revenir à chaque année, il me semble opportun de dénoncer le mois de l'histoire des femmes.

Prenons l'exemple de l'UQAM qui cherche à être reconnue comme une université "inclusive".


Et bien, c'est en 1992, le gouvernement canadien a officiellement désigné octobre comme étant, dorénavant, le Mois de l’histoire des femmes.

Il n'y a pas de mois d'histoire des hommes mais bon, disons qu'on fait abstraction de ce malaisant déséquilibre, intentionnellement voulu ainsi.

En 1992, les femmes étaient... des femmes.

Avec un utérus et des menstruations. Une femme avec qui il était naturel, intuitif et engageant de fonder une famille nucléaire avec des enfants qui pouvaient bénéficier d'un équilibre parental que l'on pourrait qualifier de traditionnel.

Au fil des ans, des mouvances ont été infiltrées pour introduire plusieurs lectures dites "alternatives" de ce qu'est une femme.

Le peuple s'est graduellement fait imposer des idéologies largement manufacturées et surfaites pour en venir à la situation actuelle où une femme, selon l'interprétation des universitaires ou responsables des communications de l'UQAM (ou des deux) qui championnent l'inclusion, n'est plus une "femme" au sens traditionnel de la désignation.

D'ailleurs, selon la "nouvelle normale" de l'UQAM, c'est quoi une "femme"?

Et bien, il s'agirait, dans le cadre de leur campagne 2023, sous le thème "À travers leurs yeux: Célébrons la diversité au féminin" de...

"femmes de divers horizons, en soulignant les perspectives uniques des femmes autochtones, des femmes de la communauté 2ELGBTQI+ et des femmes immigrantes, racisées, et nouvellement arrivées"

Ouf!

"À travers leurs yeux"... un chance que ce n'est pas "à travers leur utérus"! Il y a des "T" dans les 2ELGBTQI+ qui auraient pu se sentir mis(es) à l'écart.

Et c'est quoi ça, la "communauté 2ELGBTQI+"?

Tous les gais et les lesbiennes que je connais se dissocient des parades "de la fierté" et de l'association à des "trans" alors comme communauté, ça semble passablement surfait ou alors, je ne connais pas la "bonne diversité". Ce qui est possible, qui sait?

Ce que je vois dans le laïus UQAMiste, c'est un effort intentionnel pour minimiser ou supprimer les femmes blanches.

N'ayons pas peur des mots, c'est ce qu'on peut lire... quand on prend le temps de lire.

Sinon, pourquoi "souligner" les femmes racisées?

Est-ce que la race blanche est... "racisée", elle aussi?

Et en passant, ne sommes-nous pas censés combattre le racisme? Parce que là, soyons brutalement honnêtes, c'est une porte de grange ouverte à la ségrégation raciale, vous ne trouvez pas?

Par exemple, si je fais une fête de quartier pour les "femmes racisées", est-ce que les femmes blanches vont sentir qu'on parle d'elles, aussi?

Restez honnêtes.

Vous voyez, vous aussi, ce qui se passe.

D'abord, ça a été la guerre contre les hommes blancs parce qu'il fallait les montrer faibles et stupides.

Maintenant, c'est le tour des femmes blanches.

Heureusement, les femmes blanches comprennent qu'elles sont tout aussi uniques, précieuses et irremplaçables que toutes les autres femmes, aussi "UQAM-o-racisées" soient-elles.

Et ce sont VOS FONDS PUBLICS qui financent l'essentiel de ce biais intentionnel!

Les "préférences idéologiques" woko-diviso-mondialistes subversives, hypocrites et trompeuses doivent cesser, immédiatement.

Ou alors, on exige l'impensable, à savoir que le Congo, par exemple et par réciprocité, célèbre les femmes blanches, pendant un mois complet en utilisant les fonds publics. On sait tous que ça n'arrivera jamais parce que les Congolais ne sont pas... je cherche le mot... je vais rester poli... [ne sont pas] naïfs.

Mais ça vaut la peine de souligner que la wokitude est ouvertement refusée par les peuples plus "attentifs", comme au Congo.

Au Congo, tout le monde est "racisé", selon la lecture UQAM-o-centrique du monde. Au fond, les universitaires et communicateurs de l'UQAM devraient déménager au Congo. Comme ça, ils pourraient enfin "souligner" les femmes racisées parce qu'il n'y aurait que ça.

Et ils pourraient en profiter pour emmener Justin Trudeau avec eux, question qu'il puisse enfin être submergé par ceux qu'il obsède à importer, ici. Ça le rendrait heureux et nous aussi. Que des bénéfices. Sauf peut-être pour les Congolais qui sont alertes et vifs d'esprit qui nous le renverraient probablement aussi vite qu'il serait arrivé.


Plus sérieusement, les femmes blanches sont sous attaque et pour en avoir parlé avec des femmes que l'UQAM qualifie de "racisées", elles aussi sont très inquiètes de ce qui se passe.


D'abord, les femmes "racisées" à qui j'en ai parlé me disent à quel point elles sont mal-à-l'aise de se faire désigner comme "faire-valoir" de ce genre d'idéologie wokisante.

Ces femmes d'autres cultures ont souvent vu clair, dans leur propre pays d'origine, comment les contrôlistes s'y prennent pour diviser les gens en de nombreux groupes afin de les amener à s'opposer afin de ne jamais vraiment s'unir.

De ce que j'ai pu apprendre, toutes les femmes ont un désir réel de s'unir et de créer un monde meilleur, pour leurs enfants et les enfants, au sens large, en référence aux générations futures.

L'image des femmes "racisées" qu'imprime l'UQAM dans l'imaginaire de ceux qui boivent leur propagande d'inclusion ne ressemble en rien à ce que les femmes dites "racisées" pensent d'elles-mêmes car pour elles, selon ce que j'en sais, elles sont des femmes et un point c'est tout.

Et de ce que j'en sais, elles viennent ici pour faire l'expérience d'un pays à majorité blanche.

Si les femmes "racisées" voulaient vivre l'expérience du Congo, elles auraient pu y aller mais non, elles et (souvent) leur conjoint sont venues... au Canada, pour vivre auprès des femmes blanches (entre autre).

Imaginez leur surprise de voir que la propagande, comme celle de l'UQAM induit une sorte de malaise passif-agressif contre les femmes blanches et les utilisant, elle, en tant que "racisées" pour tenter de minimiser les femmes blanches. Chez les femmes dites "racisées" qui veulent créer des liens réels et durables, ça crée un important malaise.

Ceci dit, on peut imaginer que s'il existait des femmes dites "racisées" qui se chercheraient une tribune pour diminuer les femmes blanches, le mois des femmes, tels que mis de l'avant par l'UQAM a de quoi alimenter de profondes divisions. Des divisions capables de scinder la société et ainsi affaiblir aussi bien les femmes blanches que les femmes dites "racisées".


Au jeu de la division, tout le monde perd, sauf les diviseurs.


Idem pour les LGBT-ABCDEFG-ETC+ qui se font "caser" dans une lettre et entasser comme de vulgaires sardines, dans un emballage présenté comme victimaire et militant pour un progressisme qui, objectivement, ne fait pas qu'avancer.

Et parlons des "trans", plus spécifiquement, dont les choix se retrouvent propulsés dans la sphère publique au nom d'une fierté qui force ses porte-étendards à surfaire leur fierté pour "envoyer un message" au collectif, ce qui, en soit, n'a pas forcément pour objet de les aider à vraiment s'intégrer mais plutôt (trop souvent) à miser sur la carte-victimaire-extrême pour bénéficier à des lobbys qui reçoivent d'importants financements pour amenuiser les peines dont ils souffriraient, sans fin.

Un gros "money train" présenté comme une suite interminable de victimes depuis une variété d'angles.

Est-ce que ça respecte les "trans" ou est-ce que ça a pour effet de les instrumentaliser?

Et plus que tout, je précise que les "trans" sont tout aussi uniques et formidables que tout le monde. Ils ont leurs différences comme tout le monde. Et c'est parfait ainsi mais leurs chemins sont aussi uniques qu'ils le sont, eux alors ça me semble bien mal avisé de les entasser sous une seule lettre, le "T", dans un méta-emballage "lobby-friendly" où ils existent derrière un filtre qu'ils n'ont pas forcément choisi, ou approuvé, personnellement.

Mais bon...

Devant le constat que les femmes ne sont tout simplement plus nécessairement des femmes-avec-leur-utérus au sens du mois des femmes, tel que propulsé par les UQAMistes, il faut se demander si les femmes du Québec, blanches et "racisées" confondues vont continuer à endurer ce genre d'exercice d'isolation-par-la-désignation que livrent les meneurs les plus en vue de ce genre de "mois d'honoration" annuel?

Comme ici, aussi...


Tout le monde peut s'interroger mais ce sont d'abord les femmes qui vont devoir prendre position.

Car si elles ne disent rien, l'UQAM continuera ce même manège, année après année. Qui sait quelle est l'intention réelle derrière cette suppression (à peine voilée et manifestement volontaire) de l'existence conceptuelle des femmes blanches dans le contexte du rituel du "mois des femmes" qui revient, année après année?


Croyez-vous que c'est "juste un oubli" de la part de l'UQAM?

Et une femme, selon vous, c'est quoi?

Avez-vous la même définition que celle avancée par l'UQAM?


Nous devons avoir une conversation à ce propos parce que les petites filles blanches grandissent dans un Québec qui les déteste, ouvertement et qui tente, subtilement, de les humilier d'être ce qu'elles sont parce qu'elles ne sont pas "racisées", elles.

Imaginez une seule seconde si cette même approche avait lieu, à l'inverse, au Congo. Faites juste imaginer. Pensez-vous vraiment que ça "passerait", là-bas?

Maintenant, demandez-vous pourquoi "ça passe comme une lettre à la poste" ici.

Bonne réflexions.



Source: Ma publication, dans VK, BMaC et Facebook


Extrait facile à partager, comme ici, dans Twitter...

En 2024, c'est quoi exactement, une "femme"?

https://www.buymeacoffee.com/logixca/le ... exactement

Mon 1er commentaire, dans Facebook...

Justin Trudeau a trouvé le moyen de diviser les femmes en donnant l'impression de les célébrer pendant un mois qui leur est destiné.

Mais comme tout ce que font les mondialistes, c'est militarisé, contre toutes les femmes mais surtout, contre les femmes blanches.

Et les hommes restent très discrets.

Pourquoi ont-ils peur de défendre l'idée-même de célébrer des femmes blanches, aussi?

Pourquoi cette emphase obsessive sur "les femmes immigrantes, racisées et nouvellement arrivées"?


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