Raglan inaugure sa nouvelle mine de nickel au Nunavik

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cgelinas
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28 février 2024


C’est dans le froid mordant du nord du Nunavik que la mine Raglan a inauguré mardi sa toute nouvelle mine de nickel, nommée Anuri, qui permettra de prolonger de 20 ans les opérations de l’entreprise, déjà présente dans la région depuis 1998.

Le développement de cette mine est le fruit d’années de travail pour l’entreprise, propriété de la multinationale Glencore, qui a investi plus de 600 millions de dollars dans ces nouvelles installations.

[Éditeur: on dirait une infopub pour Glencore, le géant mondialo-suisse de la dépossession minière... entre autre au Québec. Le "journalisme"-complaisant est une (autre) insulte à notre intelligence.]

Il s’agit du troisième gisement actuellement en activité sur la propriété de Raglan, qui permettra à terme d’extraire 12 millions de tonnes de minerai au bout de sa vie utile.

[Éditeur: des sommes pharaoniques qui vont prendre le chemin de la Suisse... et non du Québec. Et personne ne pose de questions.]

Le prolongement de la mine permettra aussi d’assurer le maintien des quelque 1400 employés, dont environ 200 sont issus des communautés inuit de la région. L’entreprise est le plus grand employeur privé du Nunavik.

Une relation à préserver

Lors de l’inauguration de la nouvelle mine mardi, l’entreprise avait invité des représentants des communautés inuit de Salluit et Kangiqsujuaq.

La présence de la mine sur le territoire ancestral de ces deux communautés en font des partenaires importants de Raglan.

[Éditeur: les Inuits se vendent et se foutent de leur culture quand le gros cash minier se pointe. On va dire les choses comme elles sont.]

La mine ne fait pas partie de notre culture traditionnellement, mais aujourd’hui c’est important d’avoir des emplois pour bien subvenir aux besoins de nos familles. Je suis heureuse qu’ils prolongent les opérations de la mine, explique la mairesse de Kangiqsujuaq, Qiallak Qumaluk Nappaaluk.

Même son de cloche du côté de Johnny Alaku, le président de la corporation foncière de Salluit, qui salue les retombées positives de la mine dans son village. Ce dernier reste toutefois ambivalent quant aux impacts des activités minières sur son territoire ancestral.

[Éditeur: encore une fois, c'est le cash mondialiste qui parle plus fort que toutes les prétentions culturelles des Inuits. Le cash parle bien plus fort que la "culture".]

Un des côtés plus négatifs, c’est qu’il y a des animaux, des caribous, des oies et des poissons, qui sont dérangés, explique-t-il.

Malgré tout, la bonne relation qu’il entretient avec la mine lui donne confiance en l’avenir.

[Éditeur: c'est drôle et ridicule à la fois tellement ça exulte l'hypocrisie.]

Nous travaillions ensemble le plus possible, on exprime nos points de vue, on discute de nos problèmes et on trouve des solutions, ajoute Johnny Alaku de Salluit.

[Éditeur: on exprime notre point de vue, hahahaha! Les Suisses de Glencore doivent se bidonner-solide en entendant le "point de vue" des Inuits qui se font déposséder, en se contentant des miettes. Enfin bref...]

Québec au rendez-vous

Plusieurs représentants du gouvernement du Québec étaient présents mardi lors de l’inauguration, dont Ian Lafrenière, Sonia Lebel, ainsi que la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina.

[Éditeur: les mondialistes et wanna-be-mondialistes de la CAQ ne voulaient pas manquer ça.]

Cette dernière a tenu à souligner l'importance des bonnes relations qu'entretient l’entreprise avec les communautés voisines.

En intégrant les communautés locales, en les amenant en amont à développer des entreprises, à faire partie des employés, à travailler au développement du projet, c’est un exemple à suivre, explique-t-elle.

La ministre Blanchette Vézina a aussi souligné à quel point la mine Raglan était au cœur de la stratégie d’électrification des transports de son gouvernement.

[Éditeur: le niaisage-durable-mondialiste et l'obsession des batteries plutôt que de miser sur l'énergie libre qui est encore, par ailleurs, intentionnellement supprimée.]

Expansion possible

L’inauguration de la mine Anuri ne permettra pas une augmentation de la capacité de production de Raglan, située à environ 1,5 million de tonnes de minerai brut et donc 40 000 tonnes de nickel concentré par année.

La minière a toutefois augmenté ses activités d’exploration pour bien comprendre le potentiel de son site, dont seulement 18 % ont déjà été exploités.

Si on regarde le succès d’exploration qu’on a eu jusqu’à présent et qu’on extrapole ça sur l’ensemble de la propriété, on pourrait s’attendre à en trouver beaucoup plus encore, ce qui pourrait mener à des projets d’expansion, explique le vice-président de Raglan, Pierre Barrette.

Des études sont en cours, pour évaluer le rehaussement de la capacité de production à 1,65 million de tonnes de minerai par année. Toutefois, les marchés actuels ne justifieraient pas une telle expansion pour le moment, selon Pierre Barrette.

Il faut que ça ait un certain sens du côté des marchés. On est dans un marché baissier, mais en même temps on se prépare au rebond. On est dans une industrie cyclique. On a des hauts et des bas, ajoute-t-il.

[Éditeur: et les batteries mondialistes vont faire remonter la demande au bon moment, c'est un gros racket et les Québécois se font essentiellement voler leur nickel en échange d'une poignée d'emplois.]

Le grand intérêt des gouvernements et des entreprises pour le nickel, composante essentielle à la fabrication des batteries, lui donne, malgré tout, confiance en l’avenir des installations de Raglan au Nunavik.



Source: MSN / Radio-Canada



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Claude Gélinas, Éditeur
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