En entrevue samedi à l’émission de radio Les faits d'abord, Jean-François Roberge, a défendu l'intention de la Coalition avenir Québec (CAQ) de se tourner vers la Cour suprême pour contester le jugement rendu il y a deux semaines par la Cour d’appel, qui ordonne au gouvernement de permettre aux demandeurs d’asile d’accéder aux centres de la petite enfance (CPE) et aux garderies subventionnées.
[Éditeur: évidemment que les demandeurs d'asile n'ont pas d'affaire dans nos CPE. Ce sont nos outils, payés par NOS fonds publics, pour NOS besoins. Croyez-vous que le Congo paierait pour un tel service pour des demandeurs d'asile, là-bas? Bien sûr que non, jamais de la vie alors c'est quoi cette maladie mentale de vouloir payer pour les demandeurs d'asile (comme le demande le Bloc)?]
La décision de ne pas offrir l’accès aux CPE subventionnés date de 2018 sous le gouvernement libéral [de Philippe Couillard] qui a, par la suite, été contestée, a défendu le ministre de la Langue française. Les gens qui sont arrivés précédemment étaient beaucoup moins nombreux et maintenant ils arrivent en très très très grand nombre. La demande augmente plus vite que l'offre et on n’est pas capable de suivre.
Le ministre de la Langue française, qui estime que l’identité québécoise pourrait être en danger s'il y avait un trop grand nombre de demandeurs d’asile, a néanmoins tenu à préciser qu’il ne s’agit pas de jeter le blâme sur des personnes qui légitimement veulent améliorer leur sort.
Québec demandait cette semaine à Ottawa de doubler son aide afin de le dédommager pour les services rendus aux demandeurs d’asile, et réclame maintenant 1 milliard de dollars.
[Éditeur: 1 milliard de NOS dollars pour des demandeurs d'asile? Quand va-t-on fermer les portes à ce genre d'abus flagrant? Un billet de retour et hop, fini le niaisage. On leur enverra la facture du billet quand ils seront partis. Ça va faire les abus.]
Confronté au fait que ce nombre équivaut à moins de 2 % de la population québécoise – qui gruge 0,25 % du budget québécois –, le ministre Roberge répond qu’après des consultations réalisées en septembre dernier, le Québec devrait accueillir environ 50 000 immigrants par année. [...] Et par-dessus ce nombre, beaucoup de personnes arrivent via les aéroports en tant que demandeurs d’asile, surtout en grande partie dans la grande région de Montréal.
Malgré le fait que l'organisme Amnistie internationale soutient que ce genre de discours s'apparente à de la haine et de la xénophobie, le ministre a répondu que le Québec a toujours été une terre d'accueil.
On reçoit plus d’immigrants qu’avant. « , a-t-il précisé.
Recul du français
Le commissaire à la langue française a déposé un rapport il y a une dizaine de jours qui montre clairement, chiffres à l’appui, que le français est en recul solidement au Québec depuis une vingtaine d’années, a déploré le ministre. Ce recul a pris de l’ampleur dans les deux dernières années à cause de la perte de contrôle des frontières et en grande partie à cause de l’explosion du nombre de demandeurs d’asile.
Il y a des enjeux très importants avec la Loi sur les langues officielles et on a réussi à faire changer la loi canadienne, donc des fois ça prend du temps, mais on finit par se faire entendre. Cette semaine, on s’est fait entendre très fort, ça résonne et ça va continuer à résonner, a-t-il promis.
On a porté la voix du Québec très fortement pour la fermeture du chemin Roxham et on l’a obtenue. On serait dans une situation bien pire aujourd’hui si le chemin n’avait pas été fermé, a argumenté le ministre. Je pense qu’au bout du compte, le gouvernement fédéral n’aura pas le choix de revoir sa position pour le chemin Roxham.
[Éditeur: dans le sens que l'infâme et scandaleux chemin Roxham serait... réouvert?]
Source; MSN / Radio-Canada
Pour fins de référence, parce que c'est juste trop scandaleux (encore une fois), voici Yves-François Blanchette du Bloc qui a un "malaise" parce que la Cour d'appel a décidé que les demandeurs d'asile n'auraient pas accès aux CPE... quel traitre.
23 février 2024
Les demandeurs d'asile possédant un permis de travail devraient-ils avoir le droit d'envoyer leurs enfants dans les centres de la petite enfance (CPE) et les garderies subventionnées?
Le 7 février, la Cour d'appel a tranché: les enfants des demandeurs d'asile doivent avoir accès aux CPE. En désaccord, Québec compte se rendre en Cour suprême pour contester la décision. Un processus qui cause un inconfort chez le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.
« Je m’abstiens en général de me prononcer sur les teneurs d’une discussion qui relève de l’Assemblée nationale du Québec [...], mais je vous avouerais un malaise. »
— Une citation de Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois
« Ces gens-là [les demandeurs d'asile] ne viennent pas pour déranger, mais ils viennent ici dans l’espoir d’une vie meilleure. [...] On a le devoir de réussir l’immigration », rajoute le député de Beloeil-Chambly.
[Éditeur: les demandeurs d'asile peuvent bien aller où ils veulent mais c'est du délire pur de payer pour eux, surtout pour élever LEURS enfants, à NOS frais.]
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