Les Canadiens se font remplacer et les gens seuls accélèrent cette trajectoire mondialiste

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cgelinas
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Il s'git d'une sujet fort délicat car il touche des millions d'entre nous mais en 2019, StatCan s'est basé sur les statistiques du recensement de 2016 pour parler du phénomène où de plus en plus de Canadiens vivent... seuls.

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75- ... 03-fra.htm

Parmi les nombreux points abordés, il y a ce constat qui explique, en partie, pourquoi certaines personnes ont des paramètres économiques plus difficiles que d'autres:

"Les caractéristiques socioéconomiques des personnes qui vivent seules ainsi que leurs caractéristiques sur le plan du logement diffèrent de celles des personnes qui vivent avec d’autres. Par exemple, les personnes vivant seules étaient plus de deux fois plus susceptibles que les personnes vivant avec d’autres de vivre dans un appartement en copropriété en 2016."

On peut imaginer à quel point le fait de vivre l'essentiel de sa vie dans un appartement peut engendrer un retard systémique, au plan financier, comparé à une autre personne qui aurait eu accès, dès l'âge adulte, à la propriété comme stock de valeur, à plus long terme.

À l'heure où le Canada reçoit un volume colossal de nouveaux arrivants qui ont un besoin urgent de logements et qui, via divers programmes publics et privés, accèdent à ceux-ci en priorité, avant les Canadiens qui, parfois, en auraient besoin, eux aussi, on peut se demander s'il ne serait pas temps de revisiter la délicate question du volume important d'adultes, en âge de vivre à deux mais qui vivent... seuls.

Pourquoi?

Parce que les Canadiens vont tout perdre à force de s'isoler dans leur logement individuel.

Vivre seul peut parfois ouvrir la voie à des synergies inusitées et franchement créatives qui amènent du bonheur à ceux qui en deviennent les acteurs.

Mais...

Vivre seul signifie aussi qu'un nombre important de synergies, relationnelles, financières ou autres, se retrouvent hors-champ, avec tout ce que ça représente de désavantages comparatifs avec ceux qui bénéficient d'un couple fort ou d'une famille unie pour faire face à tous les défis (normaux et prévisibles) de la vie.

C'est un phénomène où les nouveaux arrivants ont un avantage déterminant.

Pour des raisons culturelles ou religieuses, pour de nombreux nouveaux arrivants (depuis les dernières décennies), au Canada, l'emphase est mise sur le couple... et non sur l'indépendance par rapport à l'autre.

Ça explique un nombre impressionnant de différences fondamentales entre les populations canadiennes vieillissantes qui disparaissent, au fil des générations et les populations nouvellement arrivées qui investissement massivement dans leur couple et dans leur famille, voire leur progéniture.


À force d'avoir priorisé l'individuel au lieu de la famille, on se retrouve avec le portrait actuel où des millions de Canadiens vivent seul.


Le phénomène a lieu dans toutes les sphères de société, naturellement mais on remarque que l'hédonisme, l'individualité systémique et l'isolement-relatif qui s'ensuit ne "vieilliront pas bien", pour les prochaines générations ou du moins, pas pour celles des Canadiens dits "traditionnels" qui se retrouveront rapidement dépassés, au jeu des naissances.

Et le simple fait qu'autant de Canadiens vivent seuls pourrait aussi contribuer à amplifier diverses problématiques sociétales, ne serait-ce qu'au chapitre de la psychologie et de la capacité à affronter des situations financières parfois difficiles à prévoir.

Ainsi, le Canada change pour toujours.

Devant nos yeux.

Et il ne sera plus jamais le même que celui dont nous avons fait l'expérience, dans notre jeunesse.

À plusieurs égards, les mondialistes ont gagné et via leurs stratégies de remplacement de population, on peut constater, froidement, qu'ils ont gagné, sur presque toutes la ligne.

Et encore à ce jour, les mondialistes gagnent, de manière éclatante.

Pire encore, ils contrôlent de nombreux angles des narratifs de propagande qui viennent, entre autre, conforter les gens qui vivent seuls qu'ils font bien de... vivre seul. C'est un message qui est bien reçu, socialement et s'ensuivent les infinies conséquences qui profitent (presque) toujours aux mondialistes.

Chacun dans son propre logement.

Chacun avec sa propre auto.

Chacun avec ses dettes.

Chacun avec ses propres responsabilités familiales.

Et parfois, un petit épisode à 2 pour tromper la routine de "vivre seul" et ensuite, hop, retour à la routine de "vivre seul".

Et on s'entend, c'est bien correct ainsi. Il n'y a là qu'un banal constat de l'état des lieux, pour ainsi dire.

Ce sujet est terriblement intime et sensible, pour des millions de Canadiens car c'est impossible de faire abstraction que pendant que le "vivre seul" est choisi, priorisé et valorisé, il y a les autres expressions possibles des unités familiales qui, elles, ne le sont tout simplement pas.

Alors voilà, tout un sujet, pas vrai?



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Claude Gélinas, Éditeur
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