Les étrangers interdits d’achat de résidence au Canada pour deux ans de plus

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cgelinas
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4 février 2024


Afin de freiner la pénurie de logements au pays, Ottawa prolonge jusqu’en 2027 l’interdiction pour les étrangers d'acheter des propriétés résidentielles au Canada.

[Éditeur: ça devrait être bien plus loin que ça et ça devrait aussi être jouxté d'une mesure pour dissoudre et mettre fin à tous les "Airbnb" et autres usages non-résidentiels-propres. Et la fin de l'immigration-massive-record aussi, en passant. Et plein d'autres mesures que Trudeau ne prendra pas.]

Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, cette mesure devait prendre fin le 1er janvier 2025. Avec le report annoncé dimanche matin, la nouvelle échéance est désormais fixée au 1er janvier 2027.

Par conséquent, les entreprises commerciales étrangères et les personnes qui ne sont pas citoyens canadiens ni résidents permanents continueront de se voir interdire l’acquisition de propriétés résidentielles au pays.

Interrogé par Radio-Canada quant à L'efficacité de la mesure en place depuis un an, le ministère des Finances a indiqué par courriel n'avoir pour l'instant que des données préliminaires qui sont en cours de compilation et d'analyse. Toutefois, Engel & Völkers Canada a publié un rapport disant que ça l'avait un impact important sur leur marché , a répondu Katherine Cuplinkas, attachée de presse de la ministre Freeland.

[Éditeur: zéro crédibilité. Du vent. Chrystia Freeland est sur le CA du Forum économique mondial (FEM) de Davos alors elle travaille pour les scélérats mondialistes qui volent les Canadiens. Incluant en achetant des maisons au Canada pour les revendre à profit ou les louer à fort prix.]

L'étude en question rapporte un refroidissement du marché des propriétés de luxe à Toronto, où le délai moyen de vente a été multiplié par trois, signe que le nombre d'acheteurs est moins important.

Réaction

À la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ), on souligne que cette mesure visait surtout au départ les Chinois qui avaient une approche spéculative , mais qu'elle a fini par toucher différents profils d'immigrants cherchant à se loger. Bloquer l'achat accentue la pression sur le locatif, mentionne Benoit Ste-Marie, directeur général de la CORPIQ.

[Éditeur: quelle réponse! Pfff. Les spéculateurs étrangers ne viennent pas louer ici, ils viennent acheter alors ils utilisent divers schèmes de prêtes-noms de compagnies dans des juridictions de complaisance ou dit autrement, dans des paradis fiscaux, pour faire leur shopping de maisons. Certains n'achètent pas mais les plus créatifs ne se privent pas ou alors, passent par des fonds d'investissements qui, eux, sont bel et bien basés ici, au Canada.]

Actuellement, le taux d’inoccupation national des appartements destinés à la location sur le marché locatif traditionnel est de 1,5 %, soit bien en deçà du taux d'équilibre recherché qui se situe autour de 3 %.

Afin de rétablir un certain équilibre sur le front de l’immobilier, la Société d’hypothèques et de logement croit qu’il faudra construire 3,5 millions de logements d’ici 2030, soit 500 000 nouveaux logements par an. L’année dernière, il ne s’est construit que 271 000 logements au pays.

La CORPIQ recommande de son côté d'explorer une approche équilibrée, selon laquelle l'achat d'un bien immobilier pour les non-résidents serait conditionnel à son occupation et qui interdirait la revente pendant une certaine période.

[Éditeur: le Canada est censé profiter aux Canadiens, pas aux étrangers. La CORPIQ se comporte en traitre contre les Canadiens avec ce genre de position publique.]

La crise du logement est devenu un sujet brûlant pour le gouvernement Trudeau, régulièrement talonné par le chef conservateur, Pierre Poilievre, qui a même réalisé un documentaire sur la question.

La question est sur le radar du gouvernement libéral depuis plusieurs années. Lancée en 2017, la Stratégie nationale sur le logement (SNL) fait pleuvoir les milliards, mais les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous, notamment dans le logement abordable.

Pour tenter d’y remédier, le gouvernement Trudeau a annoncé plusieurs mesures, notamment l'instauration d’un fonds de 4 milliards $ pour aider les municipalités, la réduction du nombre d’étudiants étrangers admis dans certaines provinces et l’élimination de la TPS sur la construction de logements locatifs.



Source: MSN / Radio-Canada



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Claude Gélinas, Éditeur
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