Les Québécois seront visiblement nombreux à pouvoir tester le vote par Internet aux prochaines élections municipales.
Les candidatures des 21 villes ayant manifesté leur intérêt pour le projet pilote ont toutes été retenues.
Ainsi, des électeurs pourront tester le vote par Internet dans les quatre municipalités les plus populeuses de la province, soit Montréal, Québec, Laval et Gatineau. Mais ce sera aussi dans des villes de taille moyenne comme Drummondville, Granby, Rimouski, Rouyn-Noranda, Alma et Baie-Comeau.
Élections Québec, qui a diffusé la nouvelle par voie de communiqué mercredi après-midi, était à la recherche d'une quinzaine de municipalités d'au moins 20 000 habitants souhaitant tester le vote par Internet en 2025. L'intérêt des villes pour le projet pilote l'aura toutefois convaincu d'élargir celui-ci.
Municipalités où sera testé le vote par Internet en 2025
Montréal; Québec; Laval; Gatineau; Lévis; Trois-Rivières; Terrebonne; Saint-Jean-sur-Richelieu; Drummondville; Granby; Mirabel; Rimouski; Rouyn-Noranda; Saint-Georges; Alma; Sainte-Julie; Magog; Beloeil; Saint-Lazare; Joliette; Baie-Comeau.
Le projet pilote en question est mené par Élections Québec en collaboration avec le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH). Il vise à permettre à 10 % des résidents des villes sélectionnées de voter par Internet en novembre 2025.
Jusqu'à 300 000 personnes pourront participer, selon les estimations fournies mercredi par Élections Québec.
Ne reste plus qu'à choisir un fournisseur. Un appel d'offres lancé en 2023 s'est conclu en décembre avec l'ouverture de trois propositions. Le vainqueur sera connu d'ici l'été qui vient. Élections Québec s'est toutefois réservé le droit de ne retenir aucune des soumissions présentées si celles-ci ne satisfont pas ses exigences.
Pour l'instant, il n'est pas question de tester le vote par Internet aux élections provinciales de 2026.
Élections Québec voudra, fin 2025, faire le bilan de son projet pilote et s'assurer qu'il a répondu aux attentes de la population. Dans ce contexte, le délai sera serré – trop, fait valoir Élections Québec – pour lancer un second projet pilote, l'année suivante.
Source: Radio-Canada
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