Tarifs d’Hydro-Québec : l’industrie épargnée, mais une facture salée pour les PME

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cgelinas
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23 janvier 2024


Les petites et moyennes entreprises (PME) s'apprêtent à faire face à la plus forte hausse de tarif d'électricité, au 1er avril 2024, en comparaison avec les industries et les clients résidentiels.

C'est ce que révèlent des documents déposés par Hydro-Québec devant la Régie de l'énergie, lundi.


La proposition de la société d'État est d'augmenter le tarif industriel (tarif L) de 3,3 %, par rapport à une hausse de 5,1 % pour le tarif commercial (tarif M).

La hausse de 5,1 % correspond à la variation annuelle de l'indice moyen des prix à la consommation au Québec entre septembre 2022 et septembre 2023.

[Éditeur: cette hausse va être directement refilée aux consommateurs. À tous les niveaux, de la transformation à la vente au détail... les consommateurs vont voir les prix augmenter, partout.]

Le tarif résidentiel est plafonné à 3 %, cette année, en conformité avec la loi.

Le PDG d'Hydro-Québec Michael Sabia avait prévenu que les tarifs allaient augmenter et que le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, avait laissé entendre qu'un effort supplémentaire serait demandé au commercial ou à l'industriel.

Dans le document déposé par Hydro-Québec à la Régie, la société d'État estime qu'il est raisonnable d'augmenter le tarif des grands consommateurs de 3,3 %, même si cela représente moins que l'inflation.

[Éditeur: Michael Sabia voudra probablement augmenter les tarifs à chaque année... ça va devenir difficile pour les gens de payer leur facture d'électricité (et ça l'est déjà, pour plusieurs).]

Hydro-Québec ajoute que cela maintiendra la compétitivité de ce tarif industriel, qui est le moins élevé en Amérique du Nord.

La Régie de l'énergie doit approuver ces hausses de tarifs d'ici le mois de mars. Elles entreront en vigueur le 1er avril.

Les PME se plaignent d'être la vache à lait d'Hydro-Québec

L'an dernier, les PME ont subi une hausse de leur tarif de 6,4 %, alors que les industries avaient vu leur tarif augmenter de 4,2 % et les clients résidentiels de 3 %.

C'est un non-sens que les plus petites entreprises se ramassent avec la plus grosse facture, réagit le vice-président de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), François Vincent. Il dénonce des décisions législatives qui ont été prises pour ne pas les protéger.

Selon un commentaire déposé par la FCEI devant la Régie de l'énergie, lundi, la hausse limitée du tarif industriel implique inévitablement des tarifs plus élevés pour le reste de la clientèle de 2025 à 2029.

[Éditeur: ça va engendrer des hausses de prix, partout.]

Le tarif industriel génère des revenus presque équivalents à son coût de service, écrit Hydro-Québec. Les clients résidentiels, eux, paient moins que ce que ça coûte à Hydro-Québec de les alimenter (85 %) et c'est le contraire pour les clients commerciaux (133 %).

Dans son commentaire à la Régie, l'Association des hôteliers du Québec et Association Restauration Québec s'opposent également à la hausse limitée pour les industriels. Selon ces associations, ça ne rencontre pas l’objectif de maintenir la compétitivité, mais contribue plutôt à l’améliorer de façon significative, et ce, au détriment des autres catégories de consommateurs.

[Éditeur: c'est comme si les Caquistes protégeaient les mondialistes comme Microsoft et Moderna, au détriment des entreprises québécoises. L'inverse de ce qui devrait avoir lieu.]

L'Association coopérative d'économie familiale de Québec (ACEF), qui représente 4 millions de clients résidentiels estime que l'avantage concurrentiel [du tarif industriel] s'est accru significativement au cours des 10 dernières années. Elle recommande que les industries subissent aussi une hausse de 5,1 %.


[Éditeur: voilà une excellente recommandation mais les hausses de tarifs devraient être revues à la baisse, pour les Québécois (qui ont payé les barrages, soit-dit-en passant).]

Les industriels voudraient une hausse encore plus faible

Dans son commentaire déposé à la Régie de l'énergie, l'Association québécoise des consommateurs industriels d'électricité propose que la hausse du tarif L soit limitée à 1,6 % pour ne pas empirer davantage la situation compétitive de nos usines québécoises.

Le Conseil de l'industrie forestière du Québec va même plus loin et demande une hausse pour les industries limitée à 0,4 %.

Rappelons que certains industriels bénéficient d’ententes spéciales ou d'une réduction de leur facture d'électricité de la part du ministère des Finances. Ces grands clients industriels se battent pour l’énergie bon marché du Québec. Le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a reçu 150 projets pour un total de 30 000 MW.

[Éditeur: c'est une forme de favoritisme anti-démocratique. C'est comme si le dictateur caquiste "Fitz" décidait quels projets pourraient prospérer et sans surprise, on retrouve des "partenaires" de l'écosystème caquophile.]

À titre de comparaison, la clientèle grande puissance de Calgary et Edmonton a subi une augmentation de 80 % de leur tarif d'électricité entre 2022 et 2023.

[Éditeur: en effet, le prix de l'énergie est un problème un peu partout et avec l'innovation et la libération des brevets tenus intentionnellement secrets, on pourrait mettre fin à cette maladie mentale de limitation énergétique. Mais les mondialistes font de bonnes affaires alors ils n'ont aucune intention de "collaborer". Ils ne savent que vampiriser.]



Source: MSN / Radio-Canada



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Claude Gélinas, Éditeur
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