Les demandeurs d’asile de plus en plus nombreux à recourir à l’aide sociale au Québec

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cgelinas
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19 janvier 2024


Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec a reçu plus de demandes d'aide financière de dernier recours au début de 2024 par rapport à la même période de l'année précédente. Une augmentation de 30,5 % attribuable surtout à l'arrivée de demandeurs d'asile.

[Éditeur: le Québec est en proie à une invasion migratoire évidente, il faut arrêter de tourner autour du pot et dire les choses comme elles sont. Ce qui se passe est grave, sur de nombreux plans.]

La tendance observée l'an dernier, soit une hausse record du nombre d'assistés sociaux, semble se poursuivre.

[Éditeur: en même temps qu'une hausse record de l'immigration. Et les demandeurs d'asile viennent alourdir ce problème déjà compliqué avec les immigrants qui arrivent au Québec, sans les moyens de s'auto-suffire.]

Les données préliminaires pour les six premiers jours ouvrables de 2024 montrent une augmentation de 30,5 % par rapport à la même période en 2023, écrit le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale (MESS), qui reçoit quotidiennement aux alentours de 700 demandes d'aide financière de dernier recours.

Bien que cette hausse soit généralisée à l’ensemble de la clientèle, c’est principalement en raison de l’augmentation des demandeurs d’asile, précise-t-on.

[Éditeur: le Canada doit stopper cette coûteuse invasion migratoire, sur-le-champ.]

Seulement parmi les demandeurs d'asile, le MESS observe une hausse de 26,8 % des demandes jusqu'ici.

Il y a eu par le passé des vagues comme ça, indique Catherine Tragnée, organisatrice communautaire au Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ).

Du 22 mars au 21 novembre 2023, le MESS a effectivement recensé 80 151 demandes d’aide financière de dernier recours comparativement à 72 221 pour la même période en 2022. Cette augmentation du nombre de ménages prestataires de l’aide sociale, d’environ 11 %, est la plus élevée enregistrée en 25 ans.

La moyenne mensuelle de prestataires demandeurs d’asile, quant à elle, a plus que doublé d’une année à l’autre, passant de 19 455 adultes en 2022 à un peu plus de 40 000 en 2023.

Le phénomène était autrefois associé au grand nombre de passages au chemin Roxham, mais sa fermeture n'a pas eu l'effet escompté.

Ça nous donne l’impression [que la tendance se poursuit], mais ce ne sont pas nécessairement des gens qui vont rester sur l’aide sociale à moyen ou à long terme, poursuit Catherine Tragnée. Leur but, c'est de contribuer à leur communauté d'accueil.

[Éditeur: peut-être et tant mieux si c'est le cas mais là, le trésor québécois ne va absolument pas dans le sens d'aider... les Québécois. Et qui nous dit que cet argent ne part pas dans un autre pays?]

En fait, bien des demandeurs d’asile ont recours à l’aide sociale pour subvenir à leurs besoins le temps que le gouvernement fédéral leur délivre un permis de travail, un processus qui peut prendre des mois.

[Éditeur: encore là, c'est de la concurrence pour les autres Canadiens... incluant les autres immigrants qui sont déjà ici... qui paient, eux aussi, pour l'établissement de leur concurrence ou de leurs remplaçants.]

Québec interpelle à nouveau Ottawa

Bien qu'il soit encore trop tôt pour dégager une réelle tendance en ce début d'année, la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l'Action communautaire demande à son tour au gouvernement fédéral de freiner l'afflux de demandeurs d'asile.


Notre capacité d’accueil est maintenant atteinte, écrit Chantal Rouleau dans une déclaration. Nos organismes communautaires vivent une pression très forte en raison de la croissance du nombre de demandeurs d’asile au Québec.


Dans une lettre envoyée à Justin Trudeau mercredi, François Legault demande à Ottawa de resserrer la politique canadienne d'octroi des visas, de répartir équitablement les demandeurs d'asile dans l'ensemble des provinces et de rembourser le Québec pour les sommes de gestion encourues en 2021 et 2022, soit 470 millions de dollars.

Des délais de traitement plus longs à l'aide sociale?

Cette forte augmentation de la demande, une fois de plus, fait par ailleurs craindre un embouteillage.

[Éditeur: la gestion de l'aide sociale coûte cher au trésor public québécois. De plus en plus cher, malheureusement.]

Les délais ne sont pas toujours respectés, soutient Catherine Tragnée, du Front commun des personnes assistées sociales du Québec.


Il y a d'autre monde qui fait des demandes, qui serait comme les demandeurs disons "habituels", qui ne pourrait peut-être pas payer leur loyer ou pour qui ça aurait des impacts, parce que leur demande n'est pas traitée à temps, craint-elle.

En temps normal, le MESS dit prévoir un délai de cinq jours ouvrables dans 85 % des cas pour rendre une décision concernant une demande d'aide financière de dernier recours.

Actuellement, les résultats du réseau sont au-dessus de la cible [...] avec un délai de cinq jours ouvrables dans 87 % des cas, assure le ministère.

[Éditeur: difficile de vérifier ça... la transparence semble difficile pour ce genre de statistique.]

Il est toutefois possible que dans certains cas, le délai habituel soit prolongé pour remettre la décision, ajoute-t-on.



Source: MSN / Radio-Canada



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