Acheter une voiture, neuve ou d’occasion, demeure coûteux

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cgelinas
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4 janvier 2024


Les prix sur le marché automobile montrent un certain essoufflement, selon de récentes données.

Toujours est-il que les prix moyens des véhicules neufs et d’occasion demeurent supérieurs de plusieurs milliers de dollars à ce qu’ils étaient avant la pandémie, ce qui force certains acheteurs à étaler le remboursement de leur prêt sur une plus longue période.

Depuis quelques mois, le prix moyen des véhicules neufs se stabilise au Canada. En novembre 2023, il s’établissait à environ 67 500 $, selon les dernières données d’AutoHebdo.net, une plateforme de vente de véhicules en ligne. Il s’agit toutefois d’une somme largement supérieure à ce qu’elle était quatre ans plus tôt. Le prix moyen pour un véhicule neuf a effectivement augmenté de plus de 21 000 $ (45 %) sur cette période.

[Éditeur: l'augmentation est délirante... et assurément intentionnelle, même si cet article ne le dit pas.]

Celui des véhicules d’occasion, lui, est en léger déclin depuis cet été. Toujours au mois de novembre, il s’élevait à environ 37 800 $. Mais comme dans le cas du neuf, il enregistre tout de même une forte hausse sur quatre ans, soit une augmentation de près de 12 700 $ (50 %).

[Éditeur: encore là, c'est totalement exagéré.]

Le ralentissement des derniers mois n’est pas inhabituel à cette période. « Souvent, quand on arrive à la fin de l’année, on voit une diminution des prix à cause de l’arrivée des nouveaux modèles l’année suivante. Et puis, vers le printemps, on voit de légères hausses », indique le directeur général d’AutoHebdo.net, Benoit Laforce.

Les prix semblent tout de même se stabiliser depuis deux trimestres, observe le président-directeur général de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, Ian P. Sam Yue Chi. Ce dernier ajoute que « les prix ont atteint un certain sommet en cours d’été », qui s’est maintenu à mesure que les pénuries de stocks se sont résorbées.

Si les concessionnaires offrent des promotions ponctuelles, il ne faudrait cependant pas s’attendre à une baisse importante des prix au cours des prochains mois. Les prix actuels sont le « nouveau standard », croit M. Laforce, qui note que « les gens continuent d’acheter des autos, même si le contexte économique actuel est tendu ».

[Éditeur: le télétravail, l'IA et la robotique vont bouleverser ce genre de prévision... plus tôt que tard.]

Des prêts plus longs

La hausse du prix des véhicules des dernières années, jumelée à l’augmentation des taux d’intérêt, se fait tout de même sentir auprès des consommateurs.

Selon les données d’Equifax, le taux de délinquance de 90 jours et plus pour les prêts automobiles était en augmentation de 23 % au Canada au troisième trimestre par rapport à la même période un an plus tôt. Au Québec, il enregistrait une hausse de 36 %.

En outre, la durée de l’amortissement des prêts automobiles s’allonge, en témoignent les statistiques compilées par la firme J.D. Power. Au Canada, pour les segments des voitures compactes et des véhicules utilitaires sport, qui sont prisés, la durée moyenne de prêt est passée de 73 à 76 mois entre 2019 et 2023, ce qui correspond à une prolongation d’environ 4 %. Notamment, les prêts automobiles étalés sur 84 mois sont de plus en plus contractés et tirent la moyenne à la hausse.

Le contexte actuel force par ailleurs les consommateurs à faire des choix « plus rationnels que des choix de coeur », soutient M. Sam Yue Chi. « Selon leur capacité de payer, ils vont passer à un véhicule qui est moins équipé ou regarder pour un véhicule d’occasion », dit-il.

Moins d’attente et d’engouement pour l’électrique

Concernant les délais d’attente pour la livraison de modèles électriques, ceux-ci « se sont considérablement améliorés », relate M. Sam Yue Chi. « On est parti d’une situation où ça prenait parfois plus d’un an pour la livraison du véhicule. Là, avec la capacité de livraison actuelle des manufacturiers, même pour un modèle très prisé, on est capable de l’avoir à l’intérieur de trois mois », note-t-il.

Si les ventes de véhicules électriques ont connu une forte croissance au cours des dernières années, la demande pourrait cependant connaître un « léger fléchissement », croit M. Sam Yue Chi.

Même observation du côté d’AutoHebdo.net, qui a mené un coup de sonde auprès de ses utilisateurs au cours de l’année 2023. La plateforme notait que « seulement 56 % des conducteurs actuels de véhicules à combustion se disent prêts à considérer un véhicule électrique lors de leur prochain achat, en baisse par rapport aux 68 % de l’année précédente ». La principale raison invoquée : le prix, jugé encore trop élevé.



Source: MSN / Le Devoir



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Claude Gélinas, Éditeur
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