Un an après avoir traversé le chemin Roxham, il attend toujours un permis de travail

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cgelinas
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17 décembre 2023


Le nombre de demandeurs d'asile qui viennent s'établir en Estrie a explosé au cours des deux dernières années.

Cette quête d'une nouvelle vie dans un pays sécuritaire vient souvent avec de nombreux défis, dont celui d'obtenir un permis de travail.


[Éditeur: le permis de travail devrait être demandé avant de venir au Canada, pas une fois rendu ici.]

José Daniel Martinez Gonzalez est arrivé au Canada par le chemin Roxham en décembre 2022. Après quelques mois passés à Montréal, il a élu domicile à Sherbrooke.

[Éditeur: pourquoi n'a-t-il pas les fonds pour se soutenir lui-même, au Canada? Pourquoi prendre les services aux Canadiens pour se les arroger, pour lui, alors qu'il ne les a jamais financés?]

L'homme de trente ans est originaire du Venezuela. Il a quitté son pays en 2017, après avoir participé à des manifestations sévèrement réprimées par le gouvernement.

Il craint pour sa vie s'il retourne chez lui. C'est ici, loin de sa famille, qu'il veut s'établir pour de bon. Étant demandeur d'asile, il a droit à l'aide sociale, il peut étudier le français, mais il attend toujours son permis de travail.

[Éditeur: donc, il s'est enfui pour sa vie mais sa famille vit toujours là-bas, sans danger ou en tout cas, ils ne semblent pas embêtés. Alors, disons que son histoire a déjà du plomb dans l'aile.]

En espagnol, il affirme qu'il se sent triste et angoissé de ne pas pouvoir travailler. C'est frustrant de ne pas pouvoir envoyer de l'argent à ma famille au Venezuela. C'est difficile de subvenir à mes besoins , affirme-t-il.

[Éditeur: justement, l'argent gagné au Canada devrait idéalement être dépensé au Canada sinon, ça fait exactement le même effet qu'un paradis fiscal et ça appauvrit tous les Canadiens... tout en enrichissant un pays étranger. C'est plate mais c'est ça.

Et ce serait dénoncé au Vénezuela si un Québécois essayait d'avoir ce même genre de privilèges, là-bas.]


Il a multiplié les démarches auprès d'Immigration Canada pour tenter de comprendre ce qui explique les délais. Il a aussi consulté le bureau de la députée Élizabeth Brière, mais l'attente se poursuit.

Des délais d'immigration encore longs

Le cas de José Daniel est loin d'être unique, constate Annabelle Robles du Service d'aide aux Néo-Canadiens.

L'Estrie a accueilli au court des dernières années un nombre croissant de demandeurs d'asile.

[Éditeur: et ce même genre de problème se retrouve dans toutes les régions du Québec où les demandeurs d'asile se retrouvent... devenant presque toujours des poids pour leurs nouvelles communautés. Aux dépens des Canadiens qui auraient besoin d'aide, eux aussi.]

Alors qu'ils étaient 57 en 2020-2021, ce sont 357 d'entre eux qui sont arrivés au cours de la dernière année. Depuis la fermeture du chemin Roxham en mars dernier, l'afflux est toutefois moins important.

Demandeurs d'asile en Estrie
  • 2022-2023 : 357
  • 2021-2022: 223
  • 2020-2021: 57
Source: Service d’aide aux Néo-Canadiens

Pour nous à Sherbrooke ce qui a changé c'est qu'on a moins d'arrivées directes, puisqu'ils sont tous obligés de passer par Montréal aujourd'hui. Le problème de Sherbrooke comme beaucoup, c'est le logement, il faut les loger, comme ils ne travaillent pas, les propriétaires sont frileux pour les loger , ajoute Annabelle Robles.

[Éditeur: évidemment que les propriétaires sont "frileux"... qu'est-ce qu'ils font au Canada s'ils n'ont pas d'argent? Pourquoi ne pas poser CETTE question-là?]

Le SANC tente d'accompagner ceux qui se retrouvent dans une situation comme celle de José Daniel et de les encourager dans les moments difficiles.

[Éditeur: pourquoi ne pas tout simplement les renvoyer chez eux? Ils n'ont même pas les moyens d'être ici et coûtent de l'argent aux Canadiens qui sont des millions à ne même plus être capables de boucler leur budget.]

J'aimerais que le gouvernement prenne en considération mon dossier, dit José Daniel.

[Éditeur: il fallait régler ces papiers AVANT de venir au Canada, pas de venir ajouter ces problèmes personnels à ceux des Canadiens... essentiellement aux frais des Canadiens. C'est plate mais c'est ça pareil.]

Nous avons sollicité une entrevue auprès d'Immigration Canada et de la députée Élizabeth Brière qui n'était pas disponible.



Source: MSN / Radio-Canada



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Claude Gélinas, Éditeur
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