Itinérants: « Une bonne grosse crise », reconnaît la Ville de Montréal

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cgelinas
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17 juillet 2023


L'augmentation du nombre de sans-abris et les « nouveaux visages » dans la rue accentuent les tensions.


La Ville de Montréal admet faire face à « une grosse crise », « particulière » et « solide », alors que les conflits entre résidents et itinérants se multiplient dans la métropole aux abords des refuges et services. À l'occasion d'une entrevue accordée à Radio-Canada, le commissaire aux personnes en situation d'itinérance Serge Lareault s'est dit préoccupé par les nouveaux profils des itinérants.

[Éditeur: l'immigration-massive-record, incluant l'immigration ILLÉGALE et ouvertement abusive (bien au-delà de notre capacité d'accueil) et la pauvreté engendrée par l'inflation par l'endettement public débridé de Justin Trudeau engendrent de la misère humaine sans fin. D'où l'explosion de l'itinérance, un peu partout à Montréal.]

Quand j'ai commencé, il y a 30 ans, l'itinérance, c'était majoritairement des hommes de 40 ans et plus qui avaient eu des problèmes d'alcoolisme. Aujourd'hui, on voit que tout le monde est à risque, raconte celui qui a dirigé le magazine L'Itinéraire pendant 20 ans.

On voit des très jeunes et on voit des personnes âgées de plus de 65 ans qui ont travaillé toute leur vie, mais dont la petite pension ne leur permet plus de se maintenir [en logement].

On a même vu une madame de 84 ans se retrouver en refuge.

[Éditeur: ça, c'est une faillite du filet social qui devrait prendre en charge les besoins les plus élémentaires pour les personnes vulnérables, comme un toit sur la tête et 3 .]

Une citation deSerge Lareault, commissaire aux personnes en situation d'itinérance, Ville de Montréal
Parmi les « nouveaux visages » dans la rue, il y a aussi des immigrants. Ce n'est pas encore quelque chose de significatif, mais il faut l'avoir à l'œil, dit-il. Parce que, dans d'autres villes, on a vu que les refuges se sont remplis de migrants pour lesquels le parcours ne s'est pas bien passé.

Cette diversité des profils est « une complexité de plus » pour le commissaire.

[Éditeur: c'est un problème partout parce que le cadre culturel usuel est déchiré par des politiques immigrationnistes déconnectées de la réalité-terrain. Ça nuit aux Canadiens déjà ici et à ceux qui immigrent, légalement ou non.]

Avant, on avait les utilisateurs de drogues injectables et les alcooliques, et ça se chicanait. Maintenant, tu as une panoplie de différences d'âges, de cultures, qui fait que c'est plus difficile, dans un refuge qui accueille une grande mixité et une grande diversité de personnes, de trouver un équilibre.

[Éditeur: le mot "équilibre" est poli parce que c'est le bordel dans les attributions de ressources, incluant les lits. Les cultures des uns ne sont pas forcément compatibles avec celles des autres et le vivre ensemble, si près et dans l'évidente précarité, devient très ambitieux, sinon impossible. Il faut que chacun y ette du sien mais comme dans tous les groupes, certains comprennent ce principe et d'autres, beaucoup moins. D'où l'explosion des problématiques.]

Une citation de Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d'itinérance, Ville de Montréal

Il cite aussi la forte proportion d'itinérants autochtones et inuit qui requièrent des services adaptés.

Le nombre d'itinérants sera bientôt connu

Serge Lareault confirme ce que tout le monde a remarqué dans les rues de la métropole : Il y a plus de personnes dans la rue. Combien de plus? Il faudra attendre encore « quelques semaines » pour le savoir. Les données du grand dénombrement des sans-abris réalisé au mois d'octobre tardent à être compilées.

Le plus récent bilan, en 2018, faisait état de 3149 sans-abris « visibles » à Montréal. Sauf que, depuis la pandémie, il y a explosion de la précarité partout dans le monde.

[Éditeur: le simple fait que le dernier bilan remonte à 2018 dénote un laxisme évident à la ville de Montréal concernant l'importante problématique désormais chronique de l'itinérance. Et de tous les problèmes qui s'y rattachent, incluant la santé mentale, la violence et un terreau fertile pour de la petite criminalité.]

Oui, il y a eu la PCU [Prestation canadienne d'urgence, durant la pandémie], mais il y a énormément de gens qui ont perdu des revenus, qui ont perdu leur commerce, qui ont perdu pied, analyse-t-il. Ensuite, on a été frappés par la hausse du coût de la vie, la montée des hypothèques et l'immigration arrivée de manière importante, jusqu'à la fermeture du chemin Roxham, ce qui a engorgé les services.

Les nouvelles drogues exacerbent le problème

Aussi, ce qui a changé, c'est la composition des drogues. Les gens font plus de psychoses et ils sont plus visibles, dit-il. Les nouvelles drogues, comme le fentanyl, sont de plus en plus fortes, de plus en plus dangereuses.

Il constate que les toxicomanes, accros à ces nouvelles drogues, fréquentent moins le réseau des refuges.

Le sentiment d'insécurité et les tensions sont ainsi plus présents avec le développement de milliers de condos au centre-ville, ces dernières années.

[Éditeur: cet empilement des gens les déconnecte de la réalité et les isole dans des prions entre 4 murs où la sécurité devient très... relative.]

Le problème de cohabitation le plus frappant est sans doute celui de « l'allée du crack », en plein Quartier des spectacles, où des résidents déplorent les intrusions par effraction dans leurs immeubles d'itinérants toxicomanes qui s'y droguent, y dorment et y font leurs besoins.

[Éditeur: la mairesse woke Valérie Plante contribue directement à cette dérive en refusant de collaborer de manière efficace avec le milieu. La ville de Montréal elle-même contr]

Certains intervenants en toxicomanie craignent que le centre-ville finisse par ressembler au quartier Downtown Eastside de Vancouver, gangrené par la pauvreté, l'itinérance, la drogue et la criminalité.

[Éditeur: Vancouver... une autre ville woko-mondialiste. Le même plan de destruction de nos milieux de vie nationaux pour créer un faux-besoin pour plus de "sécurité" procurée par des pièges politico-réglementaires mondialistes.]

De plus en plus de quartiers touchés

Avant, c'était peut être juste le centre-ville, mais [maintenant] ça se vit dans plusieurs quartiers, explique Serge Lareault. Il y a des poches de pauvreté qui se sont créées. Il cite Villeray et Ahuntsic, où l'on croise plus d'itinérants qu'avant. De nouveaux refuges ont été ouverts depuis la pandémie dans le Plateau-Mont-Royal et Hochelaga, ce qui crée des conflits de voisinage.

En ce moment, on vit une crise particulière, reconnaît Serge Lareault, une bonne grosse crise solide.

[Éditeur: la crise a été manufacturée par une complaisance navrante et totalement évitable aux agendas de remplacement populationnels des Trudeauistes-mondialistes.]

Au début de l'été [2023], c'est l'augmentation de la violence et de l'itinérance dans le Village qui a suscité la colère de commerçants et de résidents.

Le commissaire aux personnes en situation d'itinérance ne veut toutefois pas se laisser abattre par toutes ces mauvaises nouvelles: On va la traverser, cette crise-là, comme on a traversé les autres.

Le centre-ville a maintes fois été annoncé comme mort, mais non, il va survivre.

Une citation deSerge Lareault, commissaire aux personnes en situation d'itinérance, Ville de Montréal

[Éditeur: l'inclusion ne fonctionne nulle-part et ça ne fonctionne pas à Montréal non-plus où l'on observe une nébuleuse de ghettos plus ou moins distincts qui se concurrencent les ressources. C'est de l'intégration dont un pays a besoin. L'inclusion, c'est la militarisation du principe d'intégration, contre la population d'un pays précédemment souverain. Les mondialistes sont d'habiles manipulateurs pour nous diviser et nous affaiblir tout en prétendant faire le contraire.]

« Il faut appuyer sur l'accélérateur »

Serge Lareault pense que le nombre de places en refuge va encore devoir augmenter si la crise du logement perdure. Déjà, il est passé de 900 avant la pandémie à 1600 aujourd'hui (pour au moins 3150 itinérants). La métropole compte 25 refuges.

Si on n'appuie pas sur l'accélérateur de la construction de logements sociaux, dans cinq ans, il va peut-être falloir le doubler, ce nombre de refuges là.

Une citation deSerge Lareault, commissaire aux personnes en situation d'itinérance, Ville de Montréal

Malgré les critiques de résidents et d'organismes communautaires, la Ville de Montréal affirme avoir doublé son budget pour l'itinérance et elle mobilise des effectifs toujours plus nombreux dans les rues, jour et nuit.

[Éditeur: c'est un coup d'épée dans l'eau, ça prend un budget proportionnel à l'immigration-massive-record qui continue de déferler sur Montréal. C'est le même problème ailleurs au Canada et le simple fait de limiter cette nouvelle à Montréal.]

Jamais il n'y a eu autant de mobilisation pour répondre à cette urgence-là, assure Serge Lareault.

[Éditeur: une urgence créée de toute pièce par le woko-immigrationnisme-mondialiste de la Trudeauisterie, avec Sean Fraser (le "collabo" de destruction par l'immigration-massive-record sans répit) et Valérie Plante qui a intentionnellement sacrifié Montréal pour avancer le plan de remplacement populationnel.]



Source: Radio-Canada



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Claude Gélinas, Éditeur
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