« Quand est-ce qu’on déploie le nouveau variant ? », dixit l’ex-ministre de la Santé du Royaume-Uni

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12 mars 2023


Matt Hancock a décidé de « faire peur à tout le monde » avec le variant anglais avant Noël pour renforcer le respect des mesures sanitaires


Alors que l’affaire fait scandale en Grande-Bretagne, la presse parisienne n’a pas estimé nécessaire d’en faire la Une de ses titres. Dans l’article ci-dessous publié en Belgique, le journaliste essaie de faire son travail sauf qu’il va immédiatement protéger le ministre de la Santé en affirmant qu’il ne s’agit pas d’un variant fabriqué ! Pourtant, personne ne l’affirme, il est question plutôt ici d’utiliser des variants pour terroriser la population ce qui est totalement illégal et gravissime. De toute façon, avec les révélations actuelles aux USA, nous savons maintenant que ce virus a été créé en laboratoire avec la fameuse technique du « gain de fonction » financée par les USA en toute illégalité. Nous n’avons donc plus besoin de savoir si les sous-variants sont naturels ou artificiels, tout est artificiel dans cette affaire.

De toute façon, le fait même de décider quand sera « déployée » la propagande médiatique concernant un nouveau variant X ou Y est la démonstration de la supercherie. Les variants existent par milliers, il y en aura toujours à déployer pour faire peur. Ce ministre, payé par l’argent du contribuable, n’a pas pour fonction de terroriser la population. Bien au contraire, il est là pour la rassurer et mettre en place les moyens nécessaires pour soigner les malades, ce qui n’est pas le cas en Angleterre avec la destruction de leur hôpital public.

Ce qui est démontré par ces échanges de SMS via l’application WhatsApp est l’utilisation de cette crise sanitaire pour terroriser les populations et mettre en place un agenda politique de surveillance des masses par la technologie digitale. Comment est-il possible qu’un journaliste ne puisse pas comprendre cette réalité et l’analyser dans ses papiers ? Cela ne peut être que de la complicité ou une réelle lâcheté, dans les 2 cas c’est une trahison de sa mission d’information qui est d’autant plus grave lorsqu’il s’agit du service public.

Quand est-ce qu’on déploie le nouveau variant ? » Ce message, envoyé le 13 décembre 2020 sur WhatsApp par l’ancien ministre de la Santé britannique Matt Hancock, fait l’objet depuis ce week-end de multiples articles et commentaires sur les réseaux sociaux.

Certains y voient la preuve que le gouvernement souhaitait mettre en place une politique de la peur pendant la pandémie. Cette petite phrase fait partie des échanges dévoilés par le journal conservateur britannique The Daily Telegraph, dans le cadre de ses révélations des « Lockdown Files ».

Le quotidien a eu accès à plus de 100 000 messages reçus et envoyés sur WhatsApp par l’ancien responsable de la gestion de la crise du Covid-19, et révèle depuis quelques jours les coulisses des décisions qui ont affecté la vie de millions de Britanniques. Ces conversations ont été transmises au Daily Telegraph par la journaliste Isabel Oakeshott, qui a rompu avec un accord de non-divulgation avec le ministre, qu’elle avait pourtant aidé pour la rédaction du livre, Journal d’une pandémie, paru en décembre 2022.

Samedi, le Daily Telegraph a ainsi publié un article intitulé « Le plan de Matt Hancock pour “faire flipper tout le monde » avec le Covid », qui révèle que le ministre espérait jouer sur la peur pour pousser la population à respecter les restrictions sanitaires. On y apprend par exemple qu’en juin 2020, le ministre déclare que pour que les gens « se comportent bien », « ce n’est peut-être pas une mauvaise chose » que la presse s’intéresse davantage à un rapport de l’université de Cambridge, montrant un taux de transmission élevé dans certaines parties du pays, plutôt qu’une étude de l’Imperial College London donnant des nouvelles plus positives.

« On peut tâter le terrain avec la nouvelle souche »

L’article du Daily Telegraph insiste notamment sur le fameux message du 13 décembre 2020, concernant la révélation du « variant du Kent ». Matt Hancock discute avec son conseiller média, Damon Poole. A quelques jours de Noël, et donc des premières réunions familiales depuis le début de la pandémie promises par Boris Johnson, la crainte de ne pas pouvoir tenir parole et de décevoir l’opinion publique est grande. Le maire de Londres, Sadiq Khan, vient d’exprimer dans la presse ses reproches à l’encontre du gouvernement, au moment où les règles de confinement vont être durcies dans la capitale. « On dirait que Sadiq va nous faire une Burnham », écrit le ministre de la santé, en référence au maire du Grand Manchester, Andy Burnham, qui avait poussé un coup de gueule similaire lorsque le confinement avait été durci dans sa ville en octobre 2020.

« Yep. Les députés tories (conservateurs, sing. tory) sont aussi déjà furieux à cette idée. L’édito du Mail on Sunday veut aussi nous en dissuader », lui répond son conseiller, avant de lui faire cette proposition: « Plutôt que de faire trop de déclarations en amont, on peut tâter le terrain avec la nouvelle souche. »


« On fait peur à tout le monde avec la nouvelle souche », lance le ministre, qui reçoit l’approbation de son conseiller : « Oui, c’est ça qui va faire changer les comportements. » Seule crainte pour Hancock, l’information pourrait finir étouffée puisque « le problème c’est que le Brexit est en train de prendre la Une des journaux ». Les négociations du Brexit, qui risquent de se solder par un « no deal », font alors les gros titres.


Après quelques minutes sans échanges de message dans la conversation, le ministre de la santé demande à Damon Poole : « Quand est-ce qu’on déploie le nouveau variant ? » Son conseiller rebondit en insistant sur la prudence nécessaire liée à une telle annonce. « Il faut qu’on garde les écoles à l’écart [des mesures de confinement] », rappelle Damon Poole, qui considère qu’il y a un « grand risque » que « les journaux de droite relancent le mouvement en faveur du “laissons les gens s’infecter” en partant du principe que la stratégie des vaccins est compromise ». « C’est pour ça qu’on va les rassurer sur le vaccin », termine Hancock.

1 108 cas identifiés au 13 décembre 2020

Dès le 14 décembre, au lendemain de l’échange dévoilé par le Daily Telegraph, Matt Hancock annonce l’identification d’un nouveau variant : « Nous avons actuellement identifié plus de 1 000 cas avec ce variant, principalement dans le sud de l’Angleterre, bien que des cas aient été identifiés dans près de 60 collectivités locales différentes », indique-t-il aux parlementaires. Le communiqué de Public Health England, l’agence gouvernementale qui gère les urgences sanitaires, cite précisément 1 108 cas identifiés au 13 décembre 2020.

Si l’échange (dont on n’a qu’un extrait) donne l’impression que Matt Hancock a voulu jouer sur le calendrier ou miser sur l’effet d’annonce, il convient de préciser que la communication publique autour du variant intervient effectivement au moment où les autorités sanitaires prennent conscience de son émergence.

Le nouveau variant, qui était responsable début novembre de 28 % des infections au Sars-CoV-2 à Londres, était à l’origine de 62 % des infections au cours de la première semaine de décembre. Dans une enquête très fouillée publiée en mars 2021, l’agence de presse britannique Reuters revenait en détail sur la chronologie. On y lit que le 7 décembre, une première estimation suggère que le nouveau variant pourrait être 70 % plus transmissible. Le lendemain, alors que le pays lance sa campagne de vaccination, une réunion avec des experts de Public Health England évoque le risque que ce nouveau variant anéantisse les espoirs nés du vaccin. Décision est prise d’intensifier les recherches sur ce variant qui est encore nommé B.1.1.7. Mi-décembre enfin, soit au moment de l’envoi des messages puis de l’annonce publique, il est acquis que le variant est la cause de la forte remontée du nombre de cas dans le pays.

Le 19 décembre, quelques jours après l’annonce officielle de l’existence du variant, le Premier ministre, Boris Johnson, annule les retrouvailles de Noël dans la ville de Londres et une partie du sud et est de l’Angleterre, où de nouvelles restrictions sanitaires sont introduites.

La pandémie de covid-19 causée par une fuite dans un laboratoire chinois?

Le directeur du FBI Christopher Wray a estimé mardi qu’un accident de laboratoire à Wuhan en Chine est « très probablement » à l’origine de la pandémie de Covid-19, deux jours après une hypothèse similaire avancée par le ministère américain de l’Énergie.


Source: LLP / La Libre / Jacques Pezet, pour Libération (7 mars 2023)



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Pendant que les mercenaires-propagandistes de Radio-Canada tentent d'endormir les "normies" avec leur article sur la COVID-longue...

https://twitter.com/RadioCanadaInfo/sta ... 1764647936

Ailleurs dans e monde, les gens s'intéressent a un ÉNORME scandale, en Grande Bretagne où le ministre en place pendant la périod-COVID, Matt Hancock, aurait envoyé des messages qui tendent à démontrer que l'histoire de la COVID était, en fait, une grande tromperie.

viewtopic.php?t=4955

Au passage, ça invalide presqu'entièrement le narratif de peur-COVIDaire de la Caquo-mondialisterie, au Québec... et à peu près partout ailleurs.

Mais la riche "société" Radio-Canada est trop occupée à raconter le narratif de l'OMS à propos de la fameuse COVID-longue.

L'argent public à l'oeuvre, contre nous.



Source: Ma publication, dans VK et BMaC


Références:

  • Carėne Tardy: 🇬🇧 Le ministre de la santé Hancock pris en plein mensonge "Le nouveau variant est hors de contrôle […]vu la rapidité avec laquelle il se propage, il sera très difficile de le garder sous contrôle jusqu'à ce que nous ayons déployé le vaccin."
  • h16: Le scandale des #lockdownfiles commence à prendre l'ampleur qu'il mérite. On y découvre comment le gouvernement britannique a tout fait pour terroriser la population au sujet du Covid.
  • Contrepoints


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Voici une liste de références pour continuer vos recherches sur ce sujet.


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[1] The Lockdown Files, The Telegraph, mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/lockdown-files/

[2] Matt Hancock, Isabel Oakeshott, « Pandemic Diaries The inside story of Britain’s battle against Covid », Biteback Publishing, décembre 2022, https://www.bitebackpublishing.com/book ... ic-diaries

[3] https://alternatif-bien-etre.com/corona ... erostrate/

[4] « Simon Case warned Boris Johnson of the ‘terrible’ consequences of lockdown », The Telegraph, 10 mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... ct-society

[5] « Leak reveals how Boris Johnson veered from lockdown sceptic to zealot », The Telegraph, 4 mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... -cummings/

[6] « Olivier Véran : « L’usage des masques est inutile » en dehors des règles d’utilisation définies », BFM TV, mars 2020, https://actu.orange.fr/societe/videos/o ... odbDl.html

[7] « Face masks introduced in English secondary schools to avoid ‘argument’ with Sturgeon », The Telegraph, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... -whatsapp/

[8] «Matt Hancock’s plan to ‘frighten the pants off everyone’ about Covid», The Telegraph, mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... -whatsapp/

[9] « I want to hit my target, Matt Hancock said as he called in a favour from George Osborne », The Telegraph, mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... st-target/

[10] https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... -pandemic/

[11] « »How ministers were warned lockdowns could be worse than Covid itself »», The Telegraph, 10 mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... t-hancock/

[12] « Scientists dismissed Covid lab leak theory ‘as they feared ban on high-risk experiments’ », The Telegraph, 10 mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... high-risk/

[13] « The Lockdown Files: Matt Hancock rejected expert advice on care home testing, WhatsApp messages reveal », The Telegraph, 10 mars 2023, https://www.telegraph.co.uk/news/2023/0 ... mes-covid/


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Pour contextualiser plusieurs de ces liens et cette divulgation des "Twitter Files", je vous suggère la lecture de cet article intitulé "War, Terrorism and the Global Economic Crisis. Ninety-nine Interrelated Concepts" qui explique l'ensemble de l'attaque menée contre nous.



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Voici l'infolettre en lien avec les référence ci-haut...


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Chers amis,

Demain, vous ouvrez Le Monde ou Le Figaro, et vous tombez sur la publication de messages Whatsapp échangés entre Emmanuel Macron et Olivier Véran.

Ces messages ne sont ni des potins, ni des mots doux et encore moins des échanges d’idées philosophiques.

Ce sont les « coulisses » des prises de décision qui ont jalonné toute la crise du Covid, du mois de février 2020 où ils s’interrogeaient sur l’utilité des masques, au mois de décembre 2021, lorsqu’ils décident de transformer le pass sanitaire en pass vaccinal.

Ce que vous lisez vous laisse pantois : ces messages non seulement confirment l’impréparation totale du gouvernement à cette crise (mais ça vous le saviez déjà), mais montrent surtout un mépris complet pour les avertissements que plusieurs scientifiques leur ont fait quant aux conséquences de leurs décisions.

Cela ne s’est pas produit en France. Nous ne disposons pas à l’heure actuelle des messages échangés entre Emmanuel Macron, Olivier Véran, et les responsables de la gestion de la crise du Covid.

Mais cela s’est produit au Royaume-Uni, où quelque 100 000 messages notamment échangés entre Boris Johnson, alors Premier ministre, et son ministre de la Santé, Matt Hancock, ont fuité dans la presse.

Le journal presque bicentenaire The Telegraph a eu le courage de les publier, sous le nom « The Lockdown Files »[1] (les « fichiers du confinement »), et… c’est une bombe :

La petite bourde du « Véran britannique »

L’homme en Une du Telegraph, que vous voyez ici, est le ministre de la Santé de l’époque, Matt Hancock.

Ce dernier avait été poussé à la démission en 2021, après la publication de photos le montrant enlaçant sa maîtresse à une période où les accolades étaient interdites (oui, rappelez-vous, nous avons, nous aussi, eu une période aussi cauchemardesque).

Mais cela n’a pas empêché Matt Hancock de sortir, l’an dernier, un livre[2] dans lequel il raconte ses difficiles tribulations durant cette crise sanitaire – très exactement comme l’avait fait Olivier Véran d’ailleurs, je vous en parlais ici[3].

Sauf que Matt Hancock, le « Olivier Véran britannique », pour écrire son livre, s’est aidé d’une journaliste, Isabel Oakeshott, avec laquelle il a partagé tous les messages qu’il avait échangé à l’époque avec Boris Johnson et le reste du gouvernement.

Ces messages auraient dû rester confidentiels, mais la journaliste estimait que la publication de leur contenu était une question d’intérêt général.

Matt Hancock clame depuis partout qu’il a été trahi par Mme Oakeshott.

Mais, à la lecture de ces messages Whatsapp, il apparaît plutôt que c’est lui, Boris Johnson et son gouvernement, qui se sont rendus coupables de trahison envers la population britannique.

Les confinements et leurs « terribles conséquences »

Comme le titre de la série de l’enquête le suggère, beaucoup de ces révélations concernent les trois confinements qu’a connu le pays.

À l’heure où je vous écris, le « papier » en tête des Lockdown files révèle que Simon Case, secrétaire de cabinet de Boris Johnson, avait mis ce dernier en garde contre les « terribles conséquences » d’un confinement[4]:

M. Case avait appelé Boris Johnson à être « honnête » avec les gens au sujet des conséquences qu’aurait le confinement sur la population, et notamment au sujet de tous les « problèmes de santé non-liés au Covid » que la situation ne manquerait pas de provoquer ou d’aggraver.

C’était là une position de bon sens et de transparence, et j’avais moi-même en mars 2020 immédiatement dénoncé les « effets secondaires » auxquels nous devions nous attendre en France suite à cette décision.

Mais moi, je ne travaille pas au gouvernement, tandis que Simon Case, oui. Sa mise en garde n’a pas été écoutée, et pire encore le confinement n’a pas été levé malgré, dès les premières semaines, un rapport alarmant qui détaillait notamment la hausse alarmante de décès d’enfants depuis le début du confinement.

À la décharge de Boris Johnson, on peut écrire que le Premier ministre n’a pas cessé d’être hésitant au sujet du confinement, passant sans cesse du « scepticisme » au « zèle » au sujet de la mesure[5].

Ainsi, quelques jours avant de décréter le deuxième confinement en octobre 2020, il jugeait cette option « totalement absurde ».

Mais alors, pourquoi l’a-t-il malgré tout décrété une semaine plus tard ?

Pour des raisons non pas sanitaires, mais politiques, comme l’affaire des masques le démontre également.

Les masques

La question des masques a fait couler beaucoup d’encre, en Angleterre comme en France.

Leur utilité est comparable à celle d’un placebo, aucune étude sérieuse n’ayant jamais démontré leur efficacité pour limiter la propagation du virus (plusieurs études ont en revanche prouvé leur inutilité).

Et les politiques le savaient.

Rappelez-vous Olivier Véran clamant à la télé que « l’usage des masques est inutile[6] »… avant de le rendre obligatoire!

Pourquoi alors, d’un côté comme l’autre de la Manche, avoir pris cette décision?

Côté britannique, au moment où le gouvernement demande à Chris Whitty (l’homologue du chef du Conseil scientifique français de l’époque) son opinion sur l’obligation du masque dans les écoles secondaires, le scientifique répond ainsi: « Aucune bonne raison de le faire[7] ».

Si Boris Johnson impose pourtant cette mesure dès le lendemain, c’est uniquement… parce que l’Écosse l’a fait!!!

Cette affaire illustre le suivisme des responsables politiques en dépit des mises en garde sanitaires des scientifiques.

Ce suivisme, détaché de toute rigueur scientifique, fut donc l’un des piliers des décisions gouvernementales durant la crise du Covid.

Il y en a un autre, que ces messages montrent clair comme le jour: la culture de la peur.

« On va tous leur faire faire dans leur froc »

Là aussi, je vous en ai à de nombreuses reprises parlé : la peur a été l’arme de communication n°1 des gouvernements durant la crise du Covid.

Cette arme a depuis été systématiquement employée pour la crise de l’énergie, les pénuries, etc.

Un citoyen apeuré est un citoyen plus docile, plus obéissant.

L’emploi de ce ressort émotionnel est consigné noir sur blanc dans ces échanges whatsapp : « nous allons leur faire dans leur froc » (« We frighten the pants off everyone ») écrit en toutes lettres Matt Hancock, alors ministre de la santé, à… son conseiller en communication.

D’après The Telegraph de nombreux messages témoignent d’un véritable « plan peur » : ils détaillent dans les équipes du ministre comment recourir à « la peur et la culpabilité » pour faire passer les mesures liberticides du gouvernement[8].

La peur fait en outre partie d’une notion capitale depuis la crise du Covid : le « narratif ».

Le narratif, c’est l’histoire que le gouvernement raconte à la population pour justifier ses mesures, avec l’appui complaisant des médias aux ordres.

Les messages qui ont fuité démontrent clairement que la publication ou non de documents officiels durant la pandémie ne servait qu’une seule cause : confirmer le narratif que les « choses vont vraiment mal ».

L’appui de la presse pour diffuser ce narratif a été monnayé par le gouvernement en échange « d’interviews exclusives »[9].

Pot-pourri de petites et grandes dissimulations

L’ampleur et la diversité des révélations produites par ces dizaines de milliers de messages sont trop vastes pour que je puisse tout détailler ici.

Beaucoup de messages illustrent le cynisme et la moquerie de ces gouvernants : ils se vantent de placer les voyageurs revenant de l’étranger dans des « boîtes à chaussures » pour parler des salles d’isolement en quarantaine ; se moquent de leurs concitoyens obligés de passer Noël dans une chambre d’hôtel parce qu’ils ont voulu rentrer voir leur famille pour les fêtes (« hilarant » !) ; et ne sont guère amènes avec les enseignants au moment de la réouverture des classes : « Ils détestent travailler »[10].

Tout cela dénote le côté peu reluisant de la vie politique et n’est, en soi, guère étonnant.

Il y a plus problématique:

  • Le gouvernement savait que les confinements auraient des conséquences plus graves que le Covid lui-même – les annulations d’opération ayant déjà des conséquences jugées « tragiques »[11];
  • Les scientifiques qui se doutaient que le SARS-CoV-2 serait une fuite de laboratoire auraient caché cette version afin que leurs crédits de recherche ne soient pas coupés[12];
  • La politique de tests non-systématiques en maisons de retraite, conseillée par le médecin-chef mais non suivie par le gouvernement, aurait coûté 40 000 décès chez les résidents[13].

Le Telegraph n’a pas encore épluché ni publié les échanges relatifs à la politique vaccinale du gouvernement Johnson ; ce sera, à n’en point douter, un volet important de l’enquête à suivre de près.

Je n’ai aucun doute que, si en France de tels contenus venaient un jour à fuiter, ils seraient rigoureusement de la même teneur.

Hélas, quand bien même ce serait le cas, je doute qu’on trouverait dans notre pays un journal suffisamment courageux pour les rendre publics.

Portez-vous bien,


Rodolphe Bacquet


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