Il faut fermer le chemin Roxham, immédiatement

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cgelinas
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Le chemin Roxham.

Pourquoi le gardent-ils ouvert?

Certains croient que c'est pour maintenir une illusion de contrôle sur l'intrant migratoire irrégulier (ou illégal) en cours.

Car s'ils ferment hermétiquement le chemin Roxham, une bonne 50aines d'autres chemins faciles d'accès dans la "Champlain Valley" entre l'État de New York et le Québec sont accessibles aux migrants qui se pointent par milliers, à chaque mois, dans ce secteur, pour venir tenter une "meilleure vie", au Canada, via cette route maintenant mondialement connue.

"Canada can solve our problems" diront certains migrants.

Et c'est un peu l'idée programmée par Justin Trudeau alors que ce soit via le chemin Roxham ou via n'importe quel autre point d'accès non-activement surveillé dans la région, ces migrants irréguliers et techniquement illégaux vont continuer de "passer la frontière" du Canada, par l'État de New York.

Autrement dit, il faut aller plus loin que d'exiger la fermeture immédiate du chemin Roxham qui est devenu une passoire où les agents de la GRC gagnant jusqu'à environ 135,000$ par année sont réduits au rôle de porteurs de valises.

Ça fait de ces agents de la GRC les bagagistes les mieux payés, au monde. Mais le pire, c'est que même s'ils sont très bien payés, ils ne défendent même pas notre frontière.

En fait, ces agents de la GRC obéissent aux classes politiques qui gagnent gros à importer leurs futurs supporteurs et électeurs.

C'est un sculptage populationnel en règle auquel on assiste, à un rythme record. Il n'y a jamais eu autant de passages illégaux au chemin Roxham qu'en ce moment et encore, il est permis de douter qu'on ait accès à tous les chiffres de ce qui a vraiment cours.

Qui perd?

1. Les immigrants passant par les voies officielles car nos ressources qui devraient leur être alloués en totalité doivent, parfois, être en partie redirigés vers les irréguliers.

2. Les Canadiens qui ne peuvent pas exercer une sélection des nouveaux arrivants (ou demandeurs d'asile, dans le cas des irréguliers), ce qui ajoute des stress logistiques, sociétaux et financiers sur des budgets qui devraient normalement aller à d'autres usages.

3. Les Américains qui doivent, eux aussi, policer leur côté de la frontière pour arrêter ceux qui s'y trouveraient, là aussi, en situation irrégulière, sans visa de tourisme, par exemple.

Autrement dit, tout le monde paie et les demandeurs d'asile irréguliers aussi car s'ils se font refuser l'asile, au Canada, ils ne seront pas retournés aux États-Unis mais dans leur pays d'origine, comme en Haïti ou au Nigéria.

C'est un passage frontalier qui doit cependant être fermé, dès maintenant, tout comme la cinquantaine d'autres points de passage de la Vallée du Lac Champlain, incluant au Vermont.

Pourquoi?

Parce qu'en pleine période d'inflation qui pourrait mener à une forme ou une autre de récession, au Canada, les coûteux services généreusement donnés aux irréguliers ne peut pas continuer sans avoir d'effets négatifs sur nos immigrants légaux et les Canadiens qui en ont, eux aussi, parfois, besoin.

Prenons les loyers, par exemple.

Avec quelques 50,000 irréguliers, ou plus qui se trouveraient en ce moment à Montréal, la pression pour trouver un loyer semble intenable.

Même les Québécois n'arrivent plus à trouver un logement. Encore moins un logement convenable ou abordable.

Il y a des milliards de gens pauvres, dans le monde qui méritent une meilleure vie.

Ils ont sincèrement besoin d'être aidés mais pas forcément ici. Il faut trouver le moyen de favoriser leur épanouissement, là où ils se trouvent, quitte à exercer des pressions sur les sociétés civiles et gouvernements d'où ils fuient pour mettre en place et entretenir correctement ces conditions.

Ça éviterait la survenue de migrations, à la source.

Pourquoi travailler ainsi, via des efforts diplomatiques et de géométries d'assistances anti-migratophiles? Et bien, c'est pour éviter que les migrations du désespoir aient lieu, à la base.

Le Canada devrait exiger des pays avec lesquels il entretient des liens que ceux-ci fassent le nécessaire pour assurer le bien-être de leurs peuples respectifs.

Quitte à leur envoyer la facture, à eux, lorsque les leurs entrent de manière irrégulière au Canada. Même si la facture n'est jamais payée, ça servirait à mettre un coût sur leur gestion inadéquate de leur coin du monde.

En ce moment, les Canadiens, immigrants légaux compris, paient le prix fort pour des gouvernances qui ne créent pas de conditions favorables suffisantes pour éviter des déluges migratoires comme celui du chemin Roxham.

Et toute la question des demandes d'asile, à la base, ne tiennent pas la route lorsque les demandeurs viennent des États-Unis, un pays riche où de nombreuses opportunités sont possibles.

En regard de leur pays d'origine, comme Haïti ou le Nigéria, il peut y avoir d'excellentes raisons de ne jamais vouloir retourner là, dans leur état socio-économique actuel mais encore là, on se retrouve avec des problèmes qui ne sont pas les nôtres.

Certes, on voudrait idéalement aider les milliards de pauvres de par le monde mais techniquement, on comprend que les quelques 38 millions de Canadiens n'ont ni les ressources techno-logistiques ni les moyens d'y arriver.

C'est une tâche qui doit revenir à chacun des pays de s'occuper des siens et lorsque Justin Trudeau invite le monde entier à venir ici, on se retrouve avec des poids qui distortionnent nos propres forces vives... incluant au plan financier.

Le chemin Roxham est un vieux problème mais sous le régime de Justin Trudeau, depuis 2015, ça va sans cesse en empirant.

Et là, ce sont des Canadiens qui voient que les ressources dont ils auraient besoin, comme l'accès à un logement abordable, deviennent impossibles parce que la problèmatique des irréguliers prend le pas sur leurs besoins, à eux.

C'est inconvenant pour plusieurs raisons, donc.

D'abord, on réalise que l'accueil des irréguliers est en-deçà du standard qu'on voudrait maintenir. Aussi, cette évidence que l'argent qui va pour habiller Pierre n'habillera pas Paul, alors que Paul, dans ce cas-ci, paie pour le système qui habille Pierre depuis (vraisemblablement) sa naissance, en tant que Canadien, au Canada.

Croyez-vous que des demandeurs d'asile canadiens en Haïti ou au Nigéria recevraient un seul sou noir d'aide? Bien sûr que non. Les Canadiens font des efforts hors-norme pour aider ceux qui demandent l'asile ici mais il se trouve que ça ne fait qu'ajouter des pansements sur une plaie ouverte.

Qu'importe à quel point on voudrait aider tous ceux qui ont besoin de notre filet social, c'est impossible.

Mais...

De les aider dans leur propre pays via des pressions diplomatiques et des arrangements aussi créatifs que favorables aux peuples et à leur épanouissement, là où ils se trouvent, ça, c'est davantage réaliste, en assumant qu'on ne fasse pas saigner nos fonds publics pour y arriver.

Et de toute manière, une fois arrivés ici, plusieurs des irréguliers ou des immigrants légaux se voient contraints d'exporter une partie de leurs revenus dans leurs pays d'origine, pour y faire vivre ceux qui leurs sont chers et qui sont restés là-bas.

Ça signifie que même s'ils le voulaient, ils n'ont alors plus les moyens de participer pleinement à notre économie, étant activement en train d'exporter un part de leurs revenus pour financer l'économie de leur pays d'origine, qu'ils ont quitté.

Autrement dit, même si tout le monde fait son possible pour vivre ensemble, aussi bien les Canadiens que les immigrants légaux que les irréguliers, il reste des problématiques mal discutées, en société qui engendrent des fardeaux socio-économiques réels, pour tout le monde.

Par exemple, si un immigrant envoie le tiers de ses revenus dans son pays d'origine pendant des décennies, c'est une somme qui n'ira jamais dans l'économie locale.

Le but n'est donc pas de viser les individus qui tentent d'améliorer leur vie. On en ferait peut-être tout autant, si on était dans leur position.

Ceci dit, la problématique de l'immigration au Canada est rendue encore plus difficile à gérer avec les entrées irrégulières incessantes du chemin Roxham alors il me semble urgent de le fermer, dès maintenant.

L'économie canadienne ne va pas bien et ce n'est pas avec des charges sociales en hausse vertigineuses qu'on va améliore notre sort. Ni celui des irréguliers, si on a plus les moyens d'entretenir leur séjour, ici.

Voilà des choix difficiles qu'il faut faire mais je ne vois pas comment on peut continuer de faire semblant de ne pas voir à quel point le chemin Roxham alourdit nos charges et met en péril les opportunités de Canadiens qui, eux aussi, auraient cruellement besoin d'aide.

Si les Haïtiens choisissent le bien-être des leurs, avant toute chose et que c'est la même chose au Nigéria, ça devrait suivre la même logique au Canada, non?



Source: mon relais de publication, dans VK

Les images proviennent de ce reportage de la CBC, en 2018.


Extrait facile à partager, comme ici, dans VK...

Il faut fermer le chemin Roxham et voici pourquoi...

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