Crise de la hausse du coût de la vie: un demi-million de grévistes au Royaume-Uni

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cgelinas
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Mercredi, 1er février 2023


Un demi-million de personnes ont cessé de travailler pour cause de salaire en Grande-Bretagne mercredi, laissant les réseaux de transport paralysés et des milliers de salles de classe vides dans le plus grand débrayage depuis plus d’une décennie.

Alors que l’Europe est aux prises avec une crise du coût de la vie, l’organisation syndicale britannique, le Trades Union Congress (TUC), l’a qualifiée de « plus grande journée de grève depuis 2011 ».

La dernière série d’arrêts intervient un jour après que plus de 1,27 million de personnes sont descendues dans la rue en France, augmentant la pression sur le gouvernement Français au sujet des plans de réforme des retraites.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé à ce que les augmentations de salaire soient « raisonnables » et abordables, avertissant que de fortes hausses de salaires compromettraient les tentatives de maîtriser l’inflation.

Mais les syndicats ont accusé le millionnaire Sunak d’être déconnecté des défis auxquels sont confrontés les travailleurs ordinaires qui luttent pour joindre les deux bouts face au travail mal rémunéré et précaire et à la montée en flèche des coûts.

Les enseignants et les conducteurs de train ont été parmi les derniers groupes à agir, ainsi que le personnel de la Border Force dans les aéroports et les ports maritimes britanniques.

Le syndicat d’enseignants NEU a estimé que 85% des écoles en Angleterre et au Pays de Galles avaient été touchées par des débrayages, ajoutant que cela indiquait le « niveau de colère » dans la profession.

« La charge de travail est toujours de plus en plus grande et avec l’inflation, notre salaire est de plus en plus bas », a déclaré à l’AFP Nigel Adams, un enseignant londonien de 57 ans, alors qu’il rejoignait des milliers d’enseignants défilant dans le centre de Londres.

« Nous sommes épuisés. Nous en payons le prix et les enfants aussi », a-t-il ajouté alors que les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Payez » et « Nous ne pouvons pas faire passer vos enfants en premier si vous mettez leurs enseignants en dernier ».

– 'Gifle' –

La Grande-Bretagne a connu des mois de grèves de dizaines de milliers de travailleurs – y compris le personnel postal, les avocats, les infirmières et les employés du secteur de la vente au détail – alors que l’inflation britannique dépassait 11%, le niveau le plus élevé en plus de 40 ans.

Graham, travailleur du centre d’emploi et représentant syndical, qui a préféré ne pas donner son nom de famille, a déclaré que les travailleurs n’avaient pas d’autre choix que de faire grève face à la flambée des coûts.

« Certains de nos membres, même s’ils travaillent, doivent quand même se rendre dans les banques alimentaires », a-t-il déclaré.

Les gares de la capitale étaient désertes ou complètement fermées.

À la gare fermée de London Bridge, une importante plaque tournante des navetteurs, un conducteur de train qui s’appelait Tony, 61 ans, a déclaré que le type d’augmentations de salaire proposées était insultant, surtout à la suite de la pandémie.

« Nous avons travaillé tout au long du Covid. Nous étions félicités en tant que travailleurs clés et puis il y a cette gifle au visage », a-t-il déclaré.

« Je quittais (la maison) à 3 heures du matin pour aller travailler. Les gens faisaient des barbecues, on entendait les bouteilles. Je pense que nous méritons une augmentation salariale qui suive l’inflation. »

Le dirigeant combatif du syndicat RMT, Mick Lynch, qui a représenté de nombreux cheminots, a déclaré aux enseignants qui ont défilé à Londres pour se rendre au Parlement : « Chaque travailleur a besoin d’une augmentation de salaire, chaque travailleur a besoin d’un accord carré... Nous exigeons le changement ».

Les chefs syndicaux conjoints du NEU, Mary Bousted et Kevin Courtney, ont quant à eux averti que les écoles seraient touchées par d’autres grèves à moins que le gouvernement ne présente des « propositions concrètes et significatives ».

– Le « plus grand risque » d’inflation –

Cependant, les dirigeants du gouvernement et des entreprises restent fermes sur les revendications salariales.

La ministre de l’Education, Gillian Keegan, a déclaré à Times Radio qu’elle était « déçue » que les enseignants aient débrayé.

Mais Mark Serwotka, directeur du PCS, le plus grand syndicat de la fonction publique, a déclaré que la position du gouvernement était « insoutenable ».

« Il n’est pas possible qu’ils puissent rester les bras croisés avec cette quantité sans précédent d’actions syndicales croissantes, car c’est un demi-million aujourd’hui », a-t-il déclaré à Sky News.

« La semaine prochaine, nous avons des ambulanciers paramédicaux, et nous avons des infirmières, puis ce seront les pompiers », a-t-il ajouté, avertissant que les syndicats étaient prêts à faire grève tout au long de l’été.

Interrogé sur ce que le Premier ministre Sunak faisait pour résoudre les grèves, son porte-parole officiel a déclaré que l’inflation restait le « plus grand risque » pour payer les paquets et que le gouvernement était prêt à tenir davantage de pourparlers avec les syndicats pour éviter de nouvelles grèves.

Mais il a déclaré que les ministres devaient trouver un équilibre entre les revendications syndicales et la nécessité de ne pas alimenter davantage l’inflation et d’être équitables envers tous les contribuables.

– Rassemblements nationaux –

Les dernières données officielles montrent que 1,6 million de journées de travail ont été perdues entre juin et novembre de l’année dernière [2022] en raison des grèves – le total le plus élevé sur six mois en plus de trois décennies – selon l’Office for National Statistics (ONS).

Au total, 467 000 jours de travail ont été perdus en raison de débrayages rien qu’en novembre, le niveau le plus élevé depuis 2011, a ajouté l’ONS.

Parallèlement aux grèves, les syndicats ont également organisé des rassemblements à travers le pays contre les plans du gouvernement conservateur de légiférer contre les grèves dans le secteur public.



Source: Insider Paper



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Les mondialistes essaient d'appauvrir les syndiqués anglais en ne protégeant pas assez contre les affres de l'inflation

On dirait un travail politico-législatif pour préparer le terrain au remplacement de ces syndiqués, avec de l'intelligence artificielle, au cours des prochaines années

Un demi-million de personnes ont cessé de travailler pour cause de salaire en Grande-Bretagne mercredi, le 1er février 2023, laissant les réseaux de transport paralysés et des milliers de salles de classe vides dans le plus grand débrayage depuis plus d’une décennie.

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Les grands médias mondialistes demeurent... discrets.

Le multimillionnaire-PM Rishi Sunak, grand ami de Justin Trudeau, a appelé à ce que les augmentations de salaire soient "raisonnables" et "abordables", avertissant que de fortes hausses de salaires compromettraient les tentatives de maîtriser l’inflation.

Vous avez bien lu: “maîtriser l’inflation”!

Ouf...

Ce n'est certainement pas lui, avec sa colossale fortune estimée à quelques 1,1 milliards de dollars canadiens qui ferait un effort pour se priver de revenus "plus élevés".

Mais pour “appeler” les syndiqués anglais à se serrer la ceinture, là, il ne voit aucun problème. Qui sait? Il est peut-être aussi intentionnellement et malicieusement déconnecté que d’autres mondialistes à la tête de pays occidentaux qui souffrent tous de la même sorte d’attaque inflationniste, en même temps. Sûrement juste une coïncidence, pas vrai?

Impossible d'oublier la proximité Sunak-Trudeau, à Bali, en novembre 2022.

Deux FEMistes schwabbiens qui détruisent leurs pays respectifs pour paver la voie à milles variétés de gouvernances mondialistes.

Ça se passe en Grande-Bretagne mais attendez-vous à ce que ça puisse arriver ici aussi, au Canada. D'ailleurs, de nombreux syndiqués anglais anticipent déjà qu'ils pourraient passer tout l'été en grève.

Il s’agirait aussi de bloquer un projet de loi anglais qui menacerait le droit de grève, lui-même.

https://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/anti-s ... iefing.pdf

https://www.ituc-csi.org/great-britain-right-to-strike

L'inflation va faire des ravages et les syndiqués comprennent que ce n'est vraiment pas Rishi Sunak qui va faire quoique ce soit pour les aider ou alors, dans la plus petite mesure possible, question d'aider l'Agenda 2030 de suppression de l'humain pour ouvrir toute grande la porte à la technocratie et son éventuel transhumanisme.

Ça ne paraît pas mais on assiste à une guerre sociale entre l'humain et le synthétique, via la complicité de classes politiques occidentales COMPLÈTEMENT compromises.



Source: Ma publication, dans Substack


Extrait facile à partager, comme ici, dans VK, Twitter et Facebook...

Pour faire face à l'inflation, les syndiqués anglais descendent dans la rue pour défendre à la fois leur compensation et leur droit de grève, lui-même.

https://claudegelinas.substack.com/p/gr ... e-bretagne

C'est la même arme économique d'inflation qui ravage, de ce côté-ci de l'Atlantique, le pouvoir d'achat des Canadiens alors il faudrait penser à prendre des notes pour stopper l'avancée ruineuse des mondialistes.


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