Sophie Brochu démissionne de la direction d’Hydro-Québec

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10 janvier 2023


La présidente et directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, a annoncé mardi qu’elle quitterait son poste à compter du 11 avril 2023.


En entrevue à Radio-Canada et à TVA en début de soirée, Mme Brochu a assuré que son départ avant la fin de son mandat ne s'expliquait pas par l'obtention d'un autre poste, pas plus que pour une raison de santé ou pour se lancer en politique.

[Éditeur: au fond, on comprend que Pierre Fitzgibbon a besoin du contrôle intégral de la direction d'Hydro-Québec alors il se réjouit du départ de Sophie Brochu pour y avoir le loisir d'un place qui il veut. Pratique et efficace.]

«Je pars sereine, Hydro-Québec est à une bonne place, on a abattu un boulot formidable dans les 30 derniers mois, le plus important étant très certainement l’établissement du plan stratégique», a affirmé Mme Brochu en entrevue avec Sophie Thibault au TVA Nouvelles de 17h.

[Éditeur: Sophie Brochu part le coeur léger et les poches pleines. Elle pourra faire ce qu'elle veut et obtiendra sûrement diverses faveurs de la CAQuisterie mais bon, on suivra les actualités pour la suite.]

Elle a ajouté avoir «respectueusement le sentiment du devoir accompli».

[Éditeur: en partie, peut-être mais ce n'est certainement pas un mandat sans fautes. Loin de là. Trop long de faire l'inventaire, ici.]

Mme Brochu a aussi soutenu que les tensions entre le gouvernement et Hydro-Québec sont normales.

[Éditeur: mais là, c'est soudain et inutilement intense, comme si la CAQ essayait de cacher des motivations derrière un mauvais coup à venir.]

«Ce n’est pas que (le ministre Pierre) Fitzgibbon et moi, on puisse avoir des divergences (...), ce n’est pas ça qui fait que je quitte. En fait, je vous dirais même si c’était ça, je resterais», a-t-elle indiqué en entrevue avec Patrice Roy à RDI.

[Éditeur: là, ça commence à sonner très faux.]

Dans une lettre envoyée aux employés, plus tôt mardi, ainsi que dans le communiqué de la société d’État, elle avait déclaré que «le moment est venu de passer le flambeau». Les employés de la société d’État avaient été convoqués pour une rencontre à 13h30.

[Éditeur: la réelle motivation ne sera donc pas officiellement divulguée. Ça ressemble à un arrangement d'affaires, tout ça.]

Dans les derniers mois, des rumeurs ont circulé selon lesquelles elle aurait des relations tendues avec le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, ce que le principal intéressé a nié.

[Éditeur: évidemment que "Fitz" va le nier.]

Sur Twitter, le ministre a salué le travail accompli par Mme Brochu. «Je suis certain que tu continueras d’influencer et de tracer la voie pour de nombreux décideurs de demain.»

[Éditeur: cette partie-là, c'est du théâtre.]

Mme Brochu est arrivée en poste en avril 2020 au début de la pandémie de COVID-19. Elle aura occupé ses fonctions durant trois ans tandis que son mandat était de cinq ans.Avant de faire le saut à Hydro-Québec, elle a dirigé Gaz Métro, aujourd’hui Énergir.

«Le tumulte lié à la pandémie est en grande partie derrière nous et Hydro-Québec se trouve aujourd’hui en bonne posture : nous nous sommes dotés d’un plan stratégique qui trace la voie de la transition énergétique du Québec et la situation financière de l’entreprise est excellente», a affirmé Mme Brochu dans un communiqué.

Le passage de Mme Brochu à Hydro-Québec a été marqué par la conclusion d’un contrat d’approvisionnement d’électricité de 30 milliards $ avec l’État de New York. En octobre dernier, Hydro-Québec a également réalisé la plus importante acquisition de son histoire aux États-Unis avec la société Great River Hydro.

Sous sa gouverne, Hydro-Québec a également révisé ses prévisions stratégiques pour constater la fin des surplus d’électricité. La société d’État aura besoin de nouveaux approvisionnements d’ici 2027.

[Éditeur: autrement dit, elle a mal planifié pour l'avenir ou alors, elle a mal communiqué avec ceux qui ont multiplié les besoins en énergie, comme cette entente avec l'État de New York qui nous vide de notre énergie sur quelques 30 longues années.]

Mme Brochu a plaidé à plusieurs reprises qu’il faudrait entamer une conversation sur les habitudes de consommation des Québécois et sur l’utilisation de l’électricité pour attirer des projets industriels.

[Éditeur: non, enfin, oui, en partie mais le principal problème est ailleurs, du côté des ententes à l'extérieur du Québec qui sont directement responsables de la crise actuelle. C'est "cheap shot" de Sophie Brochu de tenter de mettre le problème sur le dos des Québécois alors que c'est elle qui a supervisé les ententes à l'étranger, notamment dans l'État de New York.]

Le conseil d’administration de la société d’État affirme qu’il est «en mesure» de recommander des candidats au gouvernement Legault en vue de remplacer Mme Brochu.

[Éditeur: ça va être un pion caquiste. C'est écrit dans le ciel!]



Source: MSN / La Presse canadienne



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On a appris, le 10 janvier 2023 que Sophie Brochu qu'elle quitterait son poste à compter du 11 avril, dans 3 mois.

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Quelques questions...

1) part-elle vraiment de son propre chef? et

2) qu'est-ce qu'elle fera, au cours des 3 prochains mois.

Et en "question boni", qu'est-ce que la CAQ et "Fitz" préparent pour l'après-Sophie Brochu?



Source: Ma publication, dans VK et Facebook



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15 janvier 2023


Chronique


Sophie Brochu qui démissionne à mi-mandat. Les tarifs domestiques qui seront bientôt majorés de 3% et ceux des PME, de 6,4%. Des employés déçus qui déplorent ouvertement le départ de «Sophie» et qui s’inquiètent pour la suite des choses.


Ajoutez à cela le Syndicat canadien de la fonction publique, le puissant SCFP, qui appréhende les prochaines négociations pour le renouvellement des conventions collectives de ses 15 000 membres.

Permettez le jeu de mots facile: Hydro-Québec est sous haute tension et ça ne risque pas de s’améliorer au cours des prochains mois.

Rappelons les faits: au début de cette semaine, la très respectée PDG a provoqué une véritable onde de choc en annonçant son départ. Bonne joueuse, elle a évité de cibler Pierre Fitzgibbon, qui pilote à la fois les dossiers relatifs à l’Économie et à l’Énergie.

Souvenons-nous toutefois que Sophie Brochu avait menacé de démissionner, l’automne dernier, sur fond de dissidence avec les visées «économiques» du politicien qui en mène large au sein du gouvernement Legault.

Souvenons-nous, aussi, que la dirigeante avait pris position – certains diront qu’elle s’était placée en position de vulnérabilité – en déclarant qu’elle ne voulait pas faire du Québec le «Dollarama» de l’électricité.

Traduction libre: la PDG jugeait insensé d’attirer des industries énergivores – des investisseurs étrangers, dans la majorité des cas – en leur vendant des kilowattheures au rabais. Elle considérait tout aussi illogique de construire des barrages pour répondre à cette nouvelle demande.

Vue de l’extérieur, Sophie Brochu n’avait pas d’atomes crochus avec Pierre Fitzgibbon. Elle ne partageait pas sa vision, point à la ligne.

Un «yes man» aux commandes?

C’était il y a quelques mois à peine. C’était avant la grosse tempête de neige d’avant Noël et les pannes de courant en cascade qui ont privé d’électricité des centaines de milliers de clients résidentiels, pendant des jours, dans bien des cas.

Les Fêtes passées et la dinde digérée, on croyait bien que sa relation tendue avec le protégé du premier ministre était revenue au beau fixe et que le courant était enfin rétabli.

Il faut croire que non. On en est là, aujourd’hui.

Maintenant, qui prendra le relais à compter du 11 avril, date officielle de son départ? Un membre actuel de la haute direction? Une «vedette» du secteur privé? Nommera-t-on plutôt un PDG par intérim avant de faire un choix définitif?

La question se pose. À vrai dire, ils sont 20 000 employés, chez Hydro-Québec, à se poser la même question.

«Il y a certainement de bons candidats à l’interne, reconnaît Dominic Champagne, vice-président du secteur énergie au SCFP. Mais on ne veut pas d’une marionnette qui serait au service du gouvernement!»

Ç’a le mérite d’être clair, venant d’un chef syndical qui représente l’ensemble des syndiqués d’Hydro-Québec, du monteur de ligne, en passant par les techniciens, les spécialistes, les constables, les employés de réseau et le personnel de bureau.

Il ne l’a pas dit pas dans ces termes, mais son syndicat semble redouter que le gouvernement Legault nomme un «yes man» pour prendre le relais de «Sophie». Ce qui, chuchote-t-on en coulisses, ferait l’affaire de Pierre Fitzgibbon, que plusieurs rendent responsable de la sortie de la PDG.

Prises de position

«Sophie»… C’est ainsi qu’il continue d’appeler la grande boss de la société d’État.

Il souligne au passage qu’elle a innové, sur le plan des communications avec les employés, en diffusant des capsules vidéo sous la rubrique «Info Sophie».

«On doit reconnaître qu’elle a relevé la barre sur ce plan-là, dit-il. C’était apprécié des employés et quand elle livrait ses messages, les cotes d’écoute étaient élevées!»

Mais il y avait aussi l’envers de la médaille...

«Nous n’étions pas toujours d’accord avec ses prises de position, tient-il à préciser. On déplorait qu’elle se tourne vers le privé, notamment pour l’éolien, le solaire et le programme Hilo pour les économies d’énergie, mais on était capables d’avoir de bonnes discussions.»

Le leader syndical se demande maintenant quel type de mandat sera confié à son successeur. «Nous sommes inquiets», admet-il.

Il faut savoir que les conventions collectives des 15 000 syndiqués viennent à échéance le 31 décembre 2023. C’est encore loin. L’année ne fait que commencer.

Sans présumer de quoi que ce soit, il est à prévoir que les prochaines négociations seront corsées et tourneront autour de la mission de la société d’État.

«On a le sentiment qu’Hydro glisse de plus en plus vers la privatisation et ça nous préoccupe, observe Dominic Champagne. Nous, notre position est claire. On pense qu’Hydro ne devrait pas se présenter comme un revendeur mais plutôt comme un producteur d’électricité. On veut être maîtres chez nous.»

Profits et tarifs

Chose certaine, le nouveau – ou la nouvelle – PDG aura beaucoup à faire pour établir une bonne connexion avec ses employés actifs à la grandeur de la province, à Montréal et en région. Il y a bien sûr le SCFP, mais on retrouve également l’Association des cadres de premier niveau ainsi que les ingénieurs, regroupés au sein du Syndicat professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec (SPIHQ), de même que les chercheurs.

Mettra-t-il ses culottes si le gouvernement, son «employeur» et unique actionnaire, lui demande de réduire la portée des conventions collectives?

Gardons en mémoire qu’Hydro rapporte beaucoup à l’État québécois. Le dividende versé en 2022 a atteint le niveau historique de 2,7 milliards $, tandis que le bénéfice net se situait à 3,6 milliards $.

Hydro verse 75 % de son bénéfice net au gouvernement.

Combien ce sera en 2023?

Les paris sont ouverts.



Source: Le Soleil



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Sophie Brochu qui démissionne à mi-mandat. Les tarifs domestiques qui seront bientôt majorés de 3% et ceux des PME, de 6,4%. Des employés déçus qui déplorent ouvertement le départ de «Sophie» et qui s’inquiètent pour la suite des choses.


Ajoutez à cela le Syndicat canadien de la fonction publique, le puissant SCFP, qui appréhende les prochaines négociations pour le renouvellement des conventions collectives de ses 15 000 membres.

Permettez le jeu de mots facile: Hydro-Québec est sous haute tension et ça ne risque pas de s’améliorer au cours des prochains mois.

Rappelons les faits: au début de cette semaine, la très respectée PDG a provoqué une véritable onde de choc en annonçant son départ. Bonne joueuse, elle a évité de cibler Pierre Fitzgibbon, qui pilote à la fois les dossiers relatifs à l’Économie et à l’Énergie.

Souvenons-nous toutefois que Sophie Brochu avait menacé de démissionner, l’automne dernier, sur fond de dissidence avec les visées «économiques» du politicien qui en mène large au sein du gouvernement Legault.

Souvenons-nous, aussi, que la dirigeante avait pris position – certains diront qu’elle s’était placée en position de vulnérabilité – en déclarant qu’elle ne voulait pas faire du Québec le «Dollarama» de l’électricité.

Traduction libre: la PDG jugeait insensé d’attirer des industries énergivores – des investisseurs étrangers, dans la majorité des cas – en leur vendant des kilowattheures au rabais. Elle considérait tout aussi illogique de construire des barrages pour répondre à cette nouvelle demande.

Vue de l’extérieur, Sophie Brochu n’avait pas d’atomes crochus avec Pierre Fitzgibbon. Elle ne partageait pas sa vision, point à la ligne.

Un «yes man» aux commandes?

C’était il y a quelques mois à peine. C’était avant la grosse tempête de neige d’avant Noël et les pannes de courant en cascade qui ont privé d’électricité des centaines de milliers de clients résidentiels, pendant des jours, dans bien des cas.

Les Fêtes passées et la dinde digérée, on croyait bien que sa relation tendue avec le protégé du premier ministre était revenue au beau fixe et que le courant était enfin rétabli.

Il faut croire que non. On en est là, aujourd’hui.

Maintenant, qui prendra le relais à compter du 11 avril, date officielle de son départ? Un membre actuel de la haute direction? Une «vedette» du secteur privé? Nommera-t-on plutôt un PDG par intérim avant de faire un choix définitif?

La question se pose. À vrai dire, ils sont 20 000 employés, chez Hydro-Québec, à se poser la même question.

«Il y a certainement de bons candidats à l’interne, reconnaît Dominic Champagne, vice-président du secteur énergie au SCFP. Mais on ne veut pas d’une marionnette qui serait au service du gouvernement!»

Ç’a le mérite d’être clair, venant d’un chef syndical qui représente l’ensemble des syndiqués d’Hydro-Québec, du monteur de ligne, en passant par les techniciens, les spécialistes, les constables, les employés de réseau et le personnel de bureau.

Il ne l’a pas dit pas dans ces termes, mais son syndicat semble redouter que le gouvernement Legault nomme un «yes man» pour prendre le relais de «Sophie». Ce qui, chuchote-t-on en coulisses, ferait l’affaire de Pierre Fitzgibbon, que plusieurs rendent responsable de la sortie de la PDG.

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«Sophie»… C’est ainsi qu’il continue d’appeler la grande boss de la société d’État.

Il souligne au passage qu’elle a innové, sur le plan des communications avec les employés, en diffusant des capsules vidéo sous la rubrique «Info Sophie».

«On doit reconnaître qu’elle a relevé la barre sur ce plan-là, dit-il. C’était apprécié des employés et quand elle livrait ses messages, les cotes d’écoute étaient élevées!»

Mais il y avait aussi l’envers de la médaille...

«Nous n’étions pas toujours d’accord avec ses prises de position, tient-il à préciser. On déplorait qu’elle se tourne vers le privé, notamment pour l’éolien, le solaire et le programme Hilo pour les économies d’énergie, mais on était capables d’avoir de bonnes discussions.»

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Il faut savoir que les conventions collectives des 15 000 syndiqués viennent à échéance le 31 décembre 2023. C’est encore loin. L’année ne fait que commencer.

Sans présumer de quoi que ce soit, il est à prévoir que les prochaines négociations seront corsées et tourneront autour de la mission de la société d’État.

«On a le sentiment qu’Hydro glisse de plus en plus vers la privatisation et ça nous préoccupe, observe Dominic Champagne. Nous, notre position est claire. On pense qu’Hydro ne devrait pas se présenter comme un revendeur mais plutôt comme un producteur d’électricité. On veut être maîtres chez nous.»

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Chose certaine, le nouveau – ou la nouvelle – PDG aura beaucoup à faire pour établir une bonne connexion avec ses employés actifs à la grandeur de la province, à Montréal et en région. Il y a bien sûr le SCFP, mais on retrouve également l’Association des cadres de premier niveau ainsi que les ingénieurs, regroupés au sein du Syndicat professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec (SPIHQ), de même que les chercheurs.

Mettra-t-il ses culottes si le gouvernement, son «employeur» et unique actionnaire, lui demande de réduire la portée des conventions collectives?

Gardons en mémoire qu’Hydro rapporte beaucoup à l’État québécois. Le dividende versé en 2022 a atteint le niveau historique de 2,7 milliards $, tandis que le bénéfice net se situait à 3,6 milliards $.

Hydro verse 75 % de son bénéfice net au gouvernement.

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