SWIFT affirme qu'il a prouvé qu'il peut être la voie à suivre pour les CBDC mondiales

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cgelinas
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5 octobre 2022


Le système de messagerie financière a déclaré avoir effectué des transactions entre différents réseaux de blockchain en utilisant à la fois des devises numériques de la banque centrale et des devises fiduciaires.


SWIFT, un élément clé du système financier conventionnel qui permet d'effectuer des paiements transfrontaliers entre banques, a présenté un cadre pour un système mondial de monnaie numérique de banque centrale (CBDC), affirmant avoir résolu le défi de l'interopérabilité entre différents réseaux.

Suite à des expériences impliquant les banques centrales de France et d'Allemagne ainsi que HSBC, NatWest, Standard Chartered, UBS et Wells Fargo, SWIFT a déclaré avoir effectué des transactions entre différents réseaux de blockchain, en utilisant à la fois des CBDC et des monnaies fiduciaires.

Les CBDC ne sont pas exactement des crypto-monnaies comme le bitcoin (BTC), mais ce sont des cousins ​​qui partagent des fondements similaires : le système de grand livre distribué connu sous le nom de blockchain dont le bitcoin a été le pionnier. Les banques centrales caressent depuis des années l'idée de numériser les monnaies fiduciaires comme le dollar américain en tant que CBDC.

Au milieu de ces expériences de banques centrales, l'attention s'est tournée vers la manière dont les CBDC de différents pays pourraient interagir lors de l'utilisation de différents réseaux.

"Les réseaux de blockchain pourraient être interconnectés pour les paiements transfrontaliers via une passerelle unique", a déclaré SWIFT mercredi . "Les nouvelles capacités de gestion des transactions de SWIFT pourraient orchestrer toutes les communications inter-réseaux."

SWIFT est un système de messagerie qui prend en charge les transactions bancaires internationales. Son réseau est utilisé dans plus de 200 pays par plus de 11 000 institutions financières.

Cependant, il a été suggéré que les monnaies numériques sous forme de crypto, de pièces stables ou de CBDC pourraient transformer SWIFT en une solution également. SWIFT s'est donc lancé dans une série d'expériences en décembre 2021 pour démontrer qu'il était en avance sur la courbe des monnaies numériques.

Parallèlement à ses travaux sur les CBDC, SWIFT a également exploré les actifs tokenisés, dans lesquels des actifs tels que des actions et des obligations sont transformés en jetons pouvant être émis et négociés en temps réel.

SWIFT a déclaré qu'il peut servir de point d'accès unique à différentes chaînes de blocs et que son infrastructure pourrait être utilisée pour créer et échanger des jetons sur des plates-formes de tokenisation.

CoinDesk a récemment signalé que SWIFT travaillait avec Chainlink , un fournisseur de flux de prix et d'autres données pour les blockchains, sur un protocole d'interopérabilité inter-chaînes pour faciliter les transferts de jetons sur tous les réseaux de blockchain.



Source: CoinDesk


Ce qu'est SWIFT... définition, en français:

La Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication, légalement S.W.I.F.T. SC, est une société coopérative belge fournissant des services liés à l'exécution de transactions financières et de paiements entre banques du monde entier. Sa fonction principale est de servir de principal réseau de messagerie par lequel les paiements internationaux sont initiés.

En gros...

Swift a été créé par des banques américaines et européennes, qui ne voulaient pas qu'une seule institution développe son propre système et ait le monopole.

Le réseau est désormais détenu conjointement par plus de 2 000 banques et institutions financières.

Il est supervisé par la Banque nationale de Belgique, en partenariat avec les principales banques centrales du monde, dont la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre.

Swift contribue à rendre possible un commerce international sécurisé pour ses membres et n'est pas censé prendre parti dans les différends.

Cependant, l'Iran a été banni de Swift en 2012, dans le cadre des sanctions liées à son programme nucléaire. Elle a perdu près de la moitié de ses revenus d'exportation de pétrole et 30 % de son commerce extérieur.


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