13 février 2018
En octobre dernier [2017], Santé Canada a annoncé qu'il augmenterait les frais facturés aux fabricants de médicaments pour les nouveaux médicaments mis sur le marché. Historiquement, Santé Canada a utilisé ces frais pour financer 50% de ses coûts d'exploitation dans la réglementation des médicaments d'ordonnance, mais prévoit l'augmenter à 90% avec l'augmentation des frais à venir. Il prévoit également un rabais de 2% s'il ne passe pas en revue les nouvelles demandes de médicaments dans les délais prévus.
- PubMed, 19 juin 2017: Santé Canada veut plus de fonds de la part de l’industrie pharmaceutique
- TVO Today, 12 janvier 2018: Vos médicaments d’ordonnance deviendront moins sécuritaires si Santé Canada parvient à ses fins. OPINION: L’intention du Ministère d’augmenter les frais payés par les fabricants de médicaments pour le processus d’approbation des médicaments menace de compromettre l’innocuité des médicaments et la santé de la population canadienne.
- The Conversation, 12 août 2019: Santé Canada et Big Pharma : trop près pour qu'on puisse y trouver notre confort
- Santé Canada: Financement et frais et la mise-à-jour du 16 mars 2020
Avant l'introduction des frais d'utilisation dans 1994, Santé Canada était entièrement financé par les impôts. Maintenant que la majeure partie de son financement provient directement de l'industrie pharmaceutique, on se demande si l'objectif des sociétés pharmaceutiques de vendre leurs produits en grandes quantités pose un conflit d'intérêts avec la responsabilité de Santé Canada de fournir des médicaments sûrs et efficaces. aux Canadiens.
[Éditeur: avec la scandaleuse gestion de la COVID par le duo constitué de la Dre Theresa Tam et du Dr Howard Njoo, c'est absolument limpide qu'il y a un conflit d'intérêts, notamment avec l'obsession vacciniste.]
Alors que beaucoup affirment qu'un processus plus rapide d'examen des médicaments permet au public d'avoir accès plus tôt à de nouveaux médicaments, rien n'indique que cette approche pressurisée soit bénéfique pour la santé publique. En fait, la plupart des médicaments nouvellement approuvés au Canada ne sont pas plus sûrs ou plus efficaces que ceux qui sont déjà sur le marché; entre 2010-2016, seulement 10.6% des médicaments nouvellement brevetés ont été identifiés comme une amélioration substantielle ou une percée par rapport à ce qui était déjà disponible pour les consommateurs.
De plus, des délais d'examen plus courts pour les nouveaux médicaments peuvent avoir une incidence sur la sécurité du produit. Généralement, les médicaments examinés dans un délai de 300 jours ont 20% de chances d'exiger de nouveaux avertissements de sécurité, tandis que ce pourcentage s'élève à 33% lorsque la période d'examen est réduite à 180 jours.
De plus, l'établissement de délais d'examen rigoureux pour des raisons de rapidité peut avoir une incidence sur la sécurité publique. Aux États-Unis, les produits approuvés dans le délai de soixante jours de la FDA sont cinq fois plus susceptibles d'être retirés du marché pour des raisons de sécurité, et quatre fois plus susceptibles d'inclure de sérieux avertissements de sécurité.
Alors que les pressions se multiplient pour respecter les délais réglementaires, les évaluateurs peuvent passer à côté de préoccupations en matière de sécurité, ce qui inquiète beaucoup les détracteurs de la décision de Santé Canada de financer la majorité de ses coûts d'exploitation par le secteur pharmaceutique privé.
Source: Datac
En tout cas, ça explique pourquoi Santé Canada agit comme un banal représentant des ventes pour Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson et AstraZeneca, dans le cas des vaccins-COVID qui demeurent EXPÉRIMENTAUX.
Extrait facile à partager...
Vous voulez savoir pourquoi Santé Canada se comporte comme un vulgaire représentant des ventes pour "big pharma"?
viewtopic.php?t=4609
Vous allez ENFIN tout comprendre.
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