Fièvre, nez qui coule, toux… La Santé publique recommande désormais aux gens d’appliquer des mesures de précaution, non seulement pour la COVID-19, mais pour l’ensemble des types de virus respiratoires.
« Si on ne se sent pas apte à faire des activités, si on est malade, on fait de la fièvre, bien on ne va pas travailler. […] On ne va pas à l’école », a déclaré le directeur national de santé publique, Luc Boileau, lors d’un point de presse jeudi.
[Éditeur: donc, là, les directives-COVID deviennent des directives pour l'ensemble des virus respiratoires... ça ressemble à une excuse pour réintroduire encore plus de "mesures".]
Les gens devraient dès lors s’isoler le plus possible, tant et aussi longtemps que leurs symptômes persistent. Cette mesure vise à contrer non seulement la COVID-19, mais aussi l’ensemble des virus respiratoires, incluant l’influenza dont la saison doit bientôt débuter.
À l’extérieur de chez soi, « on porte un masque tant qu’on a des symptômes », a-t-il précisé. « L’important c’est d’adopter une nouvelle norme sociale », a résumé le Dr Jean Longtin, microbiologiste et expert clinique en appui à la gestion scientifique de la pandémie du MSSS. Cela devrait rentrer dans les moeurs au même titre que le bannissement de l’alcool au volant, a-t-il dit.
Fin de l’isolement obligatoire de cinq jours
La nouvelle approche se base sur la présence de symptômes. Ainsi, une personne qui a été déclarée positive à la COVID-19 mais n’a pas de symptômes n’a plus à s’isoler pendant cinq jours, a indiqué M. Boileau.
Depuis le dernier point de presse de la Santé publique, il y a trois semaines, la progression de la COVID-19 est demeurée limitée. Par contre, la direction nationale de la santé publique est préoccupée par celle des différents variants en circulation, en particulier du BQ1.1. Avec la saison de l’influenza qui pointe à l’horizon, elle invite la population à plus de vigilance pour ménager les urgences.
En ce qui a trait à la vaccination, M. Boileau invite particulièrement les gens qui n’ont pas encore eu la COVID-19 et n’ont pas de dose de rappel à jour d’en recevoir une. Il évalue qu’ils seraient au nombre de 500 000. Rappelons que pour être à jour en matière de vaccination, on doit avoir reçu une dose au cours des cinq derniers mois.
Les dernières données de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) montrent qu’entre le 16 et le 22 octobre, la présence des sous-variants BQ.1 et BQ.1.1 a plus que doublé au Québec. Le Dr Boileau devrait aussi être questionné sur les taux de vaccination de la population.
Par ailleurs, les patients hospitalisés et traités aux soins intensifs en lien avec la COVID-19 sont en hausse, selon le dernier bilan du gouvernement.
Hospitalisations en légère hausse
Les autorités sanitaires ont fait état jeudi d’une augmentation de dix hospitalisations, ce qui porte le total à 1944, incluant 649 qui sont soignées spécifiquement pour la maladie.
Aux soins intensifs, on compte 52 patients hospitalisés, dont 32 en raison de la COVID-19, ce qui représente une hausse de sept.
Il y a près de 3800 travailleurs de la santé qui sont actuellement en retrait à cause de la maladie.
Douze décès supplémentaires se sont ajoutés au bilan, qui s’élève maintenant à 17 077 depuis le début de la pandémie. Deux de ces décès sont survenus dans les 24 dernières heures, six il y a deux à sept jours et quatre il y a plus de sept jours.
Les autorités ont par ailleurs signalé 881 nouveaux cas, mais cette donnée n’est pas entièrement représentative, car l’accès aux centres de dépistage est restreint à des groupes prioritaires. Du côté des tests rapides, 181 ont été enregistrés mercredi, dont 153 qui sont positifs.
Selon le tableau de bord du ministère de la Santé, le taux de positivité est de 8,4 %.
Mercredi, 21 838 Québécois ont reçu une dose de vaccin. Près de 22 millions d’injections ont été administrées au total.
Source: MSN / Le Devoir / La Presse canadienne
La photo provient du point de presse du Dr Luc Boileau dont voici la description:
À Québec, le directeur de la santé publique du Québec, le Dr Luc Boileau, fait le point sur l'évolution de la pandémie de COVID-19 et sur la prolifération des maladies respiratoires comme le virus respiratoire syncytial et la grippe saisonnière.
Le Dr Boileau rappelle quelques recommandations simples afin de limiter la contagion et l’impact sur les urgences des hôpitaux.
Il est accompagné du Dr Jean Longtin, médecin microbiologiste, expert clinique en appui à la gestion scientifique de la pandémie du MSSS. (3 novembre 2022)
Extrait facile à partager...
Donc, là, les directives-COVID deviennent des directives pour l'ensemble des virus respiratoires... ça ressemble à une excuse pour réintroduire encore plus de "mesures".
viewtopic.php?t=4571
Le masque fait un comeback pour les "personnes vulnérables" mais on comprend qu'il s'agit d'une étape de plus dans la normalisation de ce réflexe, qu'importe la raison puisque c'est laissé au choix, selon divers degrés d'auto-diagnostique par des gens qui, parfois, semblent plus hypocondriaques que les autres.
Et ça jase de tests-COVID mais comme le Dr Luc Boileau dit que d'autres virus circulent mais à part l'influenza, il reste évasif.
Ainsi, le Dr Boileau explique qu'il ne faut plus juste vivre avec LE virus mais avec LES virus.
Vous voyez la transition qui s'opère?
Ainsi que celui-ci, plus court...
On avait presqu'oublié que les autres virus avaient été supplantés par le gros-méchant-COVID mais le Dr Luc Boileau s'affaire à les réintroduire dans le théâtre covidaire:
https://www.buymeacoffee.com/logixca/le ... uc-boileau
Québec réchauffe ses excuses à venir pour de nouvelles mesures?
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