Le FEM propose l’IA pour automatiser la censure des « discours de haine » et de la « désinformation »

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cgelinas
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12 août 2022


Le FEM veut censurer contre ce qu’il appelle le « monde sombre des préjudices en ligne ».


Le Forum économique mondial (WEF) continue de battre le tambour de la nécessité de fusionner d’une manière ou d’une autre « IA » et les humains, comme une panacée supposée à presque toute société et économie en proie à des problèmes.

Il n’est jamais certain que le porte-parole de cette élite basée à Davos propose ses « solutions » et ses « propositions » farfelues comme moyen de renforcer les récits existants ou d’introduire de nouveaux récits; ou simplement pour paraître occupé et gagner sa garde de ceux qui le financent.

Néanmoins, nous y sommes, avec le WEF tournant son attention vers ce qui est apparemment la question brûlante dans la vie de tout le monde en ce moment.

Non, ce n’est pas l’inflation galopante, les coûts de l’énergie et même la sécurité alimentaire dans de nombreuses régions du monde. Pour savoir à quel point l’organisation est dévouée à la mondialisation, elle est étrangement sourde à ce qui se passe réellement dans le monde entier.

Et alors que les gens luttent pour payer leurs factures et redoutent l’hiver à venir, le WEF parle inconsciemment du « monde sombre des préjudices en ligne ».

  • 10 août 2022: La solution aux abus en ligne? L’IA et l’intelligence humaine

Le groupe semble travailler d’arrache-pied pour quadrature du cercle de la lutte contre les trolls sur Internet, c’est-à-dire résoudre le problème largement et vaguement défini des « abus en ligne ». C’est ce dont on s’attendrait à ce qu’il s’agisse soi-disant : « la maltraitance des enfants, la désinformation, l’extrémisme et la fraude ».

Une fois qu’un lecteur patauge dans les mauvaises herbes des écrans de fumée verbaux et narratifs, cependant, le grand point à retenir de l’article publié sur le site Web du groupe est que ni les censeurs humains, ni la censure résultant de « l’IA » (en réalité, juste des algorithmes d’apprentissage automatique) ne suffisent plus.

« En combinant de manière unique la puissance de la technologie innovante, la collecte de renseignements hors plateforme et les prouesses d’experts en la matière qui comprennent comment les acteurs de la menace opèrent, la détection à grande échelle des abus en ligne peut atteindre une précision presque parfaite », explique le WEF.

Mais qu’est-ce que cela signifie?

À un moment donné vers la fin, le WEF finit par le cracher (mais spoiler: cela n’a toujours pas beaucoup de sens): au lieu de s’appuyer sur ce qui est continuellement et à tort appelé « IA » tout au long de l’article – le WEF dit qu’il propose « un nouveau cadre: plutôt que de s’appuyer sur l’IA pour détecter à grande échelle et les humains pour examiner les cas périphériques, une approche fondée sur le renseignement est cruciale.

Il vaut la peine de citer toute la salade de mots techno-bulle qui est censée être l’argument de vente de l’écriture:

« En intégrant l’intelligence multi-langue et hors plateforme organisée par l’homme dans les ensembles d’apprentissage, l’IA sera alors en mesure de détecter à grande échelle des abus nuancés et nouveaux, avant qu’ils n’atteignent les plates-formes grand public.

Compléter cette détection automatisée plus intelligente avec une expertise humaine pour examiner les cas extrêmes et identifier les faux positifs et négatifs, puis réinjecter ces résultats dans les ensembles de formation nous permettra de créer une IA avec une intelligence humaine intégrée. »

De cette façon, « les équipes de confiance et de sécurité peuvent arrêter les menaces qui augmentent en ligne avant qu’elles n’atteignent les utilisateurs », écrit le WEF.

Enfin, on peut commencer à discerner l’argument ici – une fois converti en format « lisible par l’homme » – comme simplement faire pression sur les réseaux sociaux pour qu’ils commencent à aller vers une « censure préventive »?

Et si c’est vrai, c'est troublant...



Source: Reclaim the Net



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