La vaccination contre la variole simienne a commencé

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cgelinas
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7 juin 2022


Un premier centre de vaccination contre la variole simienne a ouvert à Montréal, où l’épidémie est en hausse. Plus de 500 personnes ont déjà reçu une dose de vaccin, alors que le Québec compte 71 cas officiellement déclarés.


Le centre de vaccination Berri/Centre-Sud administre depuis vendredi des doses de vaccin contre la variole simienne. Les admissions se font sans rendez-vous tous les jours de 8 h à 19 h 30, selon une procédure similaire à la vaccination contre la COVID-19. Ainsi, 516 personnes ont déjà reçu une dose de vaccin contre la variole simienne depuis le 30 mai, rapporte le CIUSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. La plupart des individus touchés sont des hommes homosexuels résidant à Montréal.

Sur place, les candidats à la vaccination restent prudents face à la montée de l’épidémie. Beaucoup sont venus par prévention, notamment orientés par l’organisme communautaire RÉZO, qui œuvre auprès des hommes gais ou bisexuels et des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH).

C’est le cas de Ludvic Moquin-Beaudry, interrogé à la sortie du centre de vaccination: « J’ai vu le post Facebook de RÉZO, et je me suis dit que c’était important de venir. Je ne connais personne qui a attrapé la maladie, mais je pense qu’il faut encourager le plus de personnes à se faire vacciner. »

Les cas de malades ne sont cependant pas rares dans l’entourage des personnes interrogées. « J’ai un ami français qui vient de l’attraper, témoigne Martin Guay, qui précise ne pas avoir vu récemment l’individu malade. Après la pandémie que l’on vient de vivre, c’est sûr que c’est un peu alarmant. »

200 injections par jour

Avant de recevoir leur dose de vaccin, les patients sont soumis à un questionnaire visant à évaluer leur degré de contact avec la maladie. Selon Lise Maurice, infirmière au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, « ce sont surtout des gens qui ont été en contact avec d’autres personnes ayant contracté la maladie. Les seules personnes que l’on a refusées, c’est parce qu’elles n’étaient pas actives sexuellement et donc le risque était très faible ».

La variole simienne peut se transmettre par une relation sexuelle, mais aussi lors de contacts physiques étroits avec une personne infectée, ses vêtements ou ses draps.

Dans la salle de vaccination, les patients attendent leur tour dans le calme. Le centre de vaccination Berri/Centre-Sud réalise environ 200 injections par jour. Face à la demande grandissante, certains patients ont dû se présenter à plusieurs reprises pour se faire administrer une dose. La majorité des patients sont des hommes de moins de 50 ans, qui n’ont jamais été vaccinés contre la variole.

Les vaccinés refusent pour l’instant de céder à la panique. « Je ne suis pas très inquiet, car je sais que l’on ne peut pas en mourir, témoigne Robert Girard après avoir reçu son injection. C’est un peu alarmant, mais j’imagine que cela va être contrôlé à un moment donné. »

Si, dans la plupart des cas, la maladie se guérit d’elle-même en deux à quatre semaines, des complications mortelles peuvent survenir pour environ 1 % des cas, touchant en particulier les personnes immunodéprimées.

Le nombre de cas de variole simienne au Québec a été multiplié par trois en moins d’une semaine, faisant de la province l’un des territoires les plus touchés par l’épidémie. Vendredi dernier, l’Agence de la Santé publique du Canada jugeait « préoccupante » la situation épidémique au Québec.

Fièvre, sueurs nocturnes, maux de tête, ganglions enflés et douleurs musculaires sont les principaux signes annonciateurs de la maladie. Les personnes présentant ces symptômes sont invitées à consulter rapidement un professionnel de la santé pour une évaluation, à porter un masque et à couvrir les lésions.



Source: La Presse



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cgelinas
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3 juin 2022


71 cas de variole simienne ont été confirmés au Québec par le ministère de la Santé et des Services Sociaux. Avec 5 cas en Ontario et 1 cas en Alberta, le Québec est la province la plus touchée. L’Agence de la Santé publique du Canada a fait le point sur la situation lors d’une conférence de presse virtuelle vendredi matin.


L’administratrice en chef de la Santé publique, Theresa Tam, et son adjoint, Howard Njoo, ont qualifié la situation de « préoccupante » au Québec, tout en précisant que cette éclosion n’a quand même rien à voir avec une pandémie de l’ampleur de la COVID-19.

[Éditeur: donc, 71 cas --des cas-- c'est "préoccupant"? Ben voyons donc... sur une population de 38 millions, il n'y a pas d'autres "problèmes de santé" plus importants que ça?]

D’une part, la variole simienne n’est pas du tout aussi contagieuse que la COVID-19 et, d’autre part, les autorités de Santé publique du Québec procèdent à un traçage serré des contacts.

Néanmoins, la situation est suivie de près surtout parce qu’on veut éviter une propagation qui toucherait les femmes enceintes ou des enfants, qui pourraient être plus vulnérables.

Selon le docteur Njoo, les personnes plus âgées, qui ont reçu le vaccin contre la variole à l’époque où il se donnait encore, soit avant les années 1970, seraient mieux protégées que les plus jeunes.

[Éditeur: les personnes âgées de l'époque ne fréquentaient pas des raves gais en Allemagne. Just sayin']

« À ce stade, je pense que c’est gérable et nous aimerions que cela reste gérable », a dit la docteure Theresa Tham.

Les deux représentants de la Santé publique ont tenu à souligner que le risque d’exposition à la variole simienne ne « se limitait pas à un groupe ou à un milieu en particulier ».

« Toute personne peu importe son identité de genre ou son orientation sexuelle pourrait être infectée et propager le virus si elle a eu un contact étroit, y compris un contact sexuel intime avec une personne infectée ou ses objets contaminés. » a expliqué le docteur Howard Njoo.

[Éditeur: mais quelle déclaration de creton... son "identité de genre"? C'est quoi ce délire? C'est ça la "nouvelle normale"?]

Il a ajouté que le vaccin est offert aux personnes qui ont eu des contacts étroits avec des personnes ayant contracté la variole simienne. 1000 doses ont déjà été livrées au Québec.

[Éditeur: qui nous dit que ces 1000 doses ne donneront pas la variole simienne? Rien... personne ne connaît ces "vaccins"...]

COVID-19 : tous les indicateurs en baisse

Malgré un recul de la propagation de la COVID-19 au pays, le nombre d’hospitalisations liées à la pandémie demeure « élevé », prévient l’Agence de la Santé publique du Canada.

« Les tendances relatives aux cas graves sont à la baisse dans la majorité des régions (du pays) » a déclaré le docteur Howard Njoo.

Les experts se penchent par ailleurs plus en profondeur sur les cas de COVID longue, c’est-à-dire les personnes chez qui certains symptômes persistent toujours, trois mois après une infection initiale. Les symptômes les plus communs sont la fatigue, des problèmes cognitifs, des troubles du sommeil et l’essoufflement.

Ces symptômes prolongés touchent « à la fois des adultes et des enfants, indépendamment de la gravité des symptômes ressentis lors de la première infection » et on estime qu’entre 30 % et 40 % des personnes qui ont contracté la maladie, mais qui n’ont pas eu besoin d’être hospitalisées, présentent des symptômes de COVID longue. La condition semble par ailleurs affecter davantage les femmes que les hommes.

Ces constatations touchent les cas de COVID longue issus d’infections qui précèdent l’apparition du variant Omicron.

[Éditeur: la COVID longue... qui n'affecte que les vaccinés. Allumez, pitié, ceux qui ne l'ont pas encore fait!]

« Il faut un certain temps avant que le syndrome post-COVID-19 soit diagnostiqué, » a affirmé le docteur Howard Njoo.



Source: La Presse



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