Ottawa indemnise des personnes victimes d’un vaccin contre la COVID-19

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cgelinas
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1er juin 2022


Un Britanno-Colombien sera parmi les premiers Canadiens à être indemnisés grâce au Programme de soutien aux victimes d’une vaccination (PSVV), mis sur pied pour offrir une aide aux personnes qui auraient subi des contrecoups d’un vaccin, comme celui contre la COVID-19.

Ross Wightman est une des 10 personnes qui ont été hospitalisées en raison du syndrome de Guillain-Barré moins de 30 jours après avoir reçu un vaccin contre la COVID-19 depuis décembre 2020, selon le Centre des maladies infectieuses de la Colombie-Britannique (BCCDC).

Résident de Lake Country, dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, il a développé cette maladie auto-immune rare quelques jours seulement après avoir reçu sa première et seule dose du vaccin d’AstraZeneca.

En raison de cette maladie qui s’attaque au système nerveux, Ross Wightman est partiellement paralysé.

Depuis sa paralysie, il se réjouit de toutes les petites victoires, comme monter les escaliers seul et aller marcher seul près de sa maison.

Sa plus importante victoire, c'est néanmoins la réception d'un courriel de ce programme de soutien aux victimes canadiennes d'une vaccination, qui reconnaissait que la détérioration de son état avait probablement été causée par le vaccin d’Oxford-AstraZeneca contre la COVID-19.

C’est très satisfaisant, dit Ross Wightman.

« De l’avoir noir sur blanc, sur un bout de papier, qu’on me donne raison, c’est très satisfaisant. Tous les jours sont difficiles et [la lettre] ne change rien à mon état de santé, mais c’est quand même satisfaisant de l’avoir. »

— Une citation de Ross Wightman

Ross Wightman est l’un des premiers Canadiens dont la demande d'indemnisation a été approuvée auprès de ce programme. Cela signifie que le comité d'examen médical a déterminé qu'il existe un lien probable entre la blessure et le vaccin, et que la blessure est grave et permanente.

Les indemnités offertes par le PSVV peuvent aller jusqu’à 284 000 $, selon lui. Sans vouloir dévoiler le montant qu’il recevra, il précise qu’il ne recevra pas le maximum. Il ajoute qu’il est aussi admissible à des indemnités de remplacement du revenu pouvant aller jusqu’à 90 000 $ par an.

[Éditeur: on dirait qu'ils essaient de rendre la compensation attrayante pour promouvoir une version tordue de l'agenda pro-vaccinal.]

Selon les données les plus récentes du PSVV, moins de cinq demandes d’indemnisation ont été approuvées par le comité d’examen médical du programme, qui les étudie depuis le 1er juin 2021. Il s’adresse à toutes les personnes vaccinées au Canada, à l’exception du Québec, qui a son propre programme d'indemnisation.

Un programme de compensation

Avant la pandémie, le Canada était le seul pays du G7 à ne pas avoir de programme de compensation pour les blessures causées par un vaccin.

C’est le plan d’immunisation national contre la COVID-19 qui a motivé la mise au point du programme de compensation, affirme le Dr Kumanan Wilson, médecin interne à l’Hôpital d’Ottawa, qui a été consulté comme expert lors de la création du programme.

Le Dr Wilson est aussi le PDG de CANImmunize, la compagnie technologique qui a créé la plateforme numérique de comptabilisation de la vaccination, et un expert en matière d'hésitation face à la vaccination.

Nous avons dit aux gens qu’ils devaient se faire vacciner, et dans beaucoup de cas des obligations vaccinales ont été imposées, raconte-t-il. Nous devons tenir parole et nous assurer que ces individus sont traités de façon juste si quelque chose de négatif se produisait.

« Je crois fermement à la sécurité des vaccins. Ils font l’objet de trois essais cliniques rigoureux, mais de rares exceptions peuvent survenir, et dans ces cas, ces individus doivent être soutenus. »

— Une citation de Kumanan Wilson, PDG de CANImmunize

Selon le Dr Wilson, les risques d’infection à la COVID-19 sont beaucoup plus importants que les risques d’une mauvaise réaction aux vaccins.

[Éditeur: une déclaration sans preuves, juste de l'idéologie pro-vaccins... misère.]

Lors du développement du programme de soutien, c’était un défi de déterminer ce qui devait être considéré comme une maladie grave associée à un vaccin, précise le Dr Wilson. Il est heureux d’apprendre que le syndrome de Guillain-Barré, qui a fait l’objet d’un débat, fait partie des maladies qui donnent droit à une compensation.

Si les personnes concernées ne sont pas satisfaites des indemnités reçues grâce au programme, elles peuvent porter la décision en appel, explique le Dr Wilson. Je crois qu’il y aura beaucoup de modifications et d’adaptation faites en fonction des premières réclamations.



Source: Radio-Canada



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Claude Gélinas, Éditeur
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