Ottawa cessera de distribuer des tests de dépistage rapides de la COVID-19 d’ici 2023

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cgelinas
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3 juin 2022


À partir de la fin décembre 2022, les provinces et les territoires ne recevront plus de tests de dépistage rapides de la COVID-19 de la part du fédéral. Ainsi en a décidé l'Agence de la santé publique du Canada, qui en gardera cependant un certain nombre en réserve.


Cependant, l'Agence réévaluera cette décision de cesser de distribuer des tests rapides avant la fin de l'année, afin de prendre en compte l'évolution des connaissances scientifiques portant sur le coronavirus.

[Éditeur: c'est "nécessaire" en raison de quoi, exactement?]

Le gouvernement fédéral maintiendra une réserve de 100 millions de tests antigéniques dans le cadre d'une stratégie nationale de prévention. La moitié de cette réserve sera conservée pour les provinces et les territoires, et l'autre moitié sera destinée à combler d'éventuels besoins.

À la fin septembre 2020, pour contrer la pandémie de COVID-19, le gouvernement canadien avait approuvé un test rapide qui était utilisé depuis quelques mois aux États-Unis. La distribution aux provinces et aux territoires avait commencé peu après.

Mais en octobre 2021, des données fédérales illustraient que le recours à ces tests n'était pas tellement répandu et qu'il variait selon les provinces : l'Ontario, par exemple, avait utilisé 32 % des 20 millions de tests que lui avait envoyés Ottawa. Au Québec, à cette date, seuls 7 % des 3,3 millions de tests envoyés avaient été utilisés dans le cadre de projets pilotes et dans certaines grandes entreprises.

La distribution des tests par l'entremise des pharmacies québécoises s'était amorcée en décembre 2021.

À l'heure actuelle, au pays, tous les indicateurs relatifs à la COVID-19 sont en baisse, qu'il s'agisse du nombre de cas, d'hospitalisations ou de cas graves. C'est le cas aussi des indices recueillis par l'analyse des eaux usées.

Cependant, le nombre d'hospitalisations en lien avec le coronavirus demeure élevé.

Questionnée quant à la fin de la distribution des tests rapides, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a déclaré vendredi que la meilleure défense contre la COVID-19 demeurait la distanciation et le port du masque.

Je pense que les tests rapides peuvent potentiellement changer le comportement des gens qui reçoivent un résultat positif, a-t-elle expliqué, bien qu'on sache tous que le fait de recevoir un résultat négatif ne signifie pas que vous n'avez pas contracté la COVID-19.»

Il sera important de poursuivre toutes les autres mesures de prévention de la COVID-19, a-t-elle répété.

La Dre Tam a affirmé qu'à ce stade de la pandémie, quelques-uns des rôles et des responsabilités seront retournés aux provinces».

Le syndrome post-COVID sous la loupe
Par ailleurs, les experts se penchent plus en profondeur sur les cas de syndrome post-COVID, c'est-à-dire les personnes chez qui certains symptômes persistent, et ce, trois mois après une infection initiale. Les symptômes les plus communs sont la fatigue, des problèmes cognitifs, des troubles du sommeil et l'essoufflement.

Ces symptômes prolongés touchent autant les enfants que les adultes. Mais plus de femmes que d'hommes semblent être touchées par la COVID-19 de longue durée.

Les études menées avant l'apparition du variant Omicron suggèrent qu’environ 30 à 40 % des personnes – qui n’avaient pas été hospitalisées à la suite de leur infection initiale à la COVID-19 – présentaient encore un ou plusieurs symptômes 12 semaines après leur infection aiguë.

Ce pourcentage pourrait être encore plus élevé chez les personnes qui ont été hospitalisées à la suite de leur infection initiale à la COVID-19, a précisé vendredi le Dr Howard Njoo, sous-administrateur en chef de l'Agence de santé publique du Canada.

Ces données se rapportent toutes aux cas de COVID-19 de longue durée associés aux infections survenues avant l'apparition du variant Omicron, en novembre dernier.

Encore des tests à la frontière

Mardi, l'Agence de la santé publique du Canada annonçait le maintien, jusqu'à la fin juin 2022, des restrictions à la frontière en lien avec la COVID-19.

Ainsi, tous les voyageurs, peu importe leur statut vaccinal, devront continuer à transmettre leurs renseignements à l'aide de l'application gratuite ArriveCAN ou du site web de l'Agence des services frontaliers du Canada.

Ces restrictions demeurent nécessaires, de l'avis des autorités de santé publique, n'en déplaise à l'industrie touristique qui déplore notamment les retards qu'elles engendrent aux douanes et aux contrôles de sécurité dans les aérogares du pays.

[Éditeur: c'est "nécessaire" en raison de quoi, exactement?]

Il faut toujours être prêt», a affirmé le Dr Njoo vendredi, car il y a toujours la possibilité qu'apparaisse un nouveau variant préoccupant. Dans un tel cas, il importera de le signaler aux autorités d'autres pays, avec lesquelles il faut maintenir un bon échange d'informations, a-t-il conclu.

[Éditeur: mais quel délire, rendu là, ce n'est plus de la "santé" public mais de la paranoïa. Et aussi, on voit que les obligations mondialistes nous pénalisent de manière systémique.]



Source: MSN / Radio-Canada



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© Christian Milette/Radio-Canada -- À la fin décembre, les provinces et les territoires ne recevront plus de tests de dépistage rapides de la COVID-19 en vertu d'une décision des autorités de la santé publique du Canada.
© Christian Milette/Radio-Canada -- À la fin décembre, les provinces et les territoires ne recevront plus de tests de dépistage rapides de la COVID-19 en vertu d'une décision des autorités de la santé publique du Canada.
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Claude Gélinas, Éditeur
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