"Sodium azide" = azoture de sodium, en français.
Pourquoi s'y intéresser?
Parce que cette substance largement inconnue du public se présente sous la forme d'un solide cristallin, blanc et inodore qui s'avère être à la fois toxique et instable.
Et certains "tests rapides-COVID", aux États-Unis, en contiennent.
Côté toxicité, cette molécule (d'azoture de sodium) est absorbée par les voies respiratoires, la peau et les voies digestives.
Donc, c'est bel et bien... toxique.
Alors...
Le 22 février 2022, NewsNationNow a expliqué le danger auquel s'exposent des gens qui ouvrent leur test antigénique-COVID-19 et qui répandent de l'azoture de sodium dans l'air, autour d'eux.
Le centre anti-poison "de la capitale nationale", à Washington DC (qui n'est pas un organisme gouvernemental), précise que ces tests rapides d’antigène-COVID-19 à domicile contiennent une PETITE QUANTITÉ d’azoture de sodium chimique toxique mais le risque d’empoisonnement est FAIBLE lorsque ces tests sont utilisés et éliminés correctement.
Il est important de savoir que le flacon dans de nombreux kits d’antigènes rapides comprend l’azoture de sodium chimique comme AGENT DE CONSERVATION.
Les kits d’antigène rapide BinaxNow, BD Veritor, Flowflex et Celltrion DiaTrust-COVID-19 contiennent tous ce produit chimique.
L’azoture de sodium est une poudre incolore, insipide et inodore qui a été utilisée comme propulseur dans les coussins gonflables des automobiles, comme herbicide et comme agent antiparasitaire.
Bien qu’il soit maintenant le plus souvent utilisé comme agent de conservation de laboratoire, l’azoture de sodium a également été utilisé pendant le processus de fabrication de la bière, du vin et du caoutchouc.
Lorsqu’il est avalé, l’azoture de sodium peut abaisser la pression artérielle en plus de causer des étourdissements, des maux de tête et des palpitations cardiaques.
Dans les cas plus graves, il peut s'ensuivre des convulsions, une perte de conscience et même la mort.
L’azoture de sodium est un poison très puissant et avaler même de petites quantités peut causer un empoisonnement grave.
Heureusement, la quantité d’azoture de sodium dans la plupart des kits d’antigènes rapides est beaucoup plus faible que la quantité attendue pour causer un empoisonnement si avalé par un adulte. Cependant, les flacons fournis avec les kits ressemblent à de petites bouteilles ou à des compte-gouttes pour les yeux.
Certaines personnes peuvent accidentellement les confondre avec des médicaments et appliquer les gouttes dans leurs yeux ou leur nez, ce qui peut causer une irritation. Les gens peuvent également le renverser sur leur peau, ce qui peut provoquer une irritation de la peau ou des brûlures chimiques.
Les jeunes enfants peuvent accidentellement avaler le contenu du flacon ou s’étouffer avec le petit bouchon du flacon.
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Il faut donc user d'une grande prudence advenant que vous élisiez, malgré tout et pour diverses raisons liées à des contraintes ou des préférences personnelles, de faire usage de ces tests.
Et même si quelqu'un d'autre, dans votre environnement devait utiliser ces tests, vous pourriez quand même être une victime de la toxicité de l'azoture de sodium, si cette substance devait être présente dans le test antigénique-COVID utilisé.
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Pour savoir si le gouvernement du Canada était au fait de cette situation, j'ai téléphoné au 1-833-784-4397 qui répond aux questions liées à la COVID-19.
À ce centre d'appels, les agents s'occupent davantage des questions liées à ArriveCan et aux conditions d'accès aux transports.
Ceci dit, après vérification, ni l'agente, ni sa supérieure qu'elle venait de consulter n'avait entendu parler de l'azoture de sodium.
L'agente ne pouvant m'en dire plus m'a simplement invité à contacter directement les distributeurs des tests:
- Lifelabs - 1-877-313-4982
- Switch Health - 1-888-966-6531
- Dynacare - 1-855-497-1071
C'est donc au public de faire ses propres démarches pour connaître la composition des tests antigénique-COVID, selon cette agente du gouvernement du Canada (très polie, par ailleurs) mais voilà, le 24 février 2022, un AVIS PUBLIC a été publié, sous le libellé "Trousses de détection rapide des antigènes de la COVID-19 et exposition possible à des substances dangereuses".
Ça signifie que Santé Canada, dans son avis # RA-63947 est bien au fait de la toxicité de l'azoture de sodium.
En aviez-vous entendu parler?
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Peut-être que plusieurs n'en avaient pas entendu parler parce qu'il s'agit d'une petite quantité, selon l'infirmière du Centre antipoison du Québec, au 1-800-463-5060 qui m'a expliqué qu'il n'y a 0,4 ml d'azoture de sodium et que ce n'est pas assez pour mener à d'importantes complications, malgré l'inhérente toxicité de la substance.
Selon l'infirmière qui assiste les agents d'information du Centre, même si l'usage des tests a lieu en famille, à raison, par exemple de 5 tests-COVID utilisés au même moment ou alors, que ces tests aient lieu plusieurs fois par semaine, cela ne pose pas de danger supplémentaire perceptible.
Tant mieux si c'est bien le cas mais on apprend quand même que Santé Canada a eu connaissance (jusqu'au 24 février 2022) d’environ 50 appels faits aux centres antipoison au Canada qui étaient liés à une exposition accidentelle à l'azoture de sodium et que celles-ci ont eu des conséquences jugées mineures sur la santé.
Mais des conséquences, quand même.
Et combien de cas ne sont tout simplement jamais rapportés? Ou qu'un lien soit fait en clinique, advenant une discussion avec un médecin pour un trouble comme une pression artérielle plus faible?
Ainsi, quiconque en vient à devoir être près de ces tests-COVID ou doit les utiliser pour sa propre personne doit prendre connaissance de ces informations.
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Aux États-Unis, les CDC mettent en garde les Américains à propos de l'azoture de sodium.
"Lorsqu’il est mélangé avec de l’eau ou un acide, l’azoture de sodium se transforme rapidement en un gaz toxique avec une odeur piquante (forte). Il se transforme également en gaz toxique (acide hydrazoïque) lorsqu’il entre en contact avec des métaux solides (par exemple, lorsqu’il est versé dans un tuyau de drainage contenant du plomb ou du cuivre)."
Les CDC insistent qu'après la libération d’azoture de sodium dans l’eau, ceux qui la boivent pourraient être exposés à celle-ci en buvant l’eau contaminée.
Aussi, dans un éventuel scénario d'explosion (sait-on jamais) impliquant de l’azoture de sodium, la substance peut alors causer des brûlures et exposer les gens au gaz toxique, sous forme d'acide hydrozoïque.
Du coup, la manipulation de tests-COVID doit avoir lieu selon les instructions des distributeurs.
Ça demande aussi une supervision-stricte advenant une éventuelle manipulation par un enfant ou une personne moins familière avec ces tests.
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Donc, selon Santé Canada, ce sont toutes les "trousses de détection rapide des antigènes de la COVID-19" qui sont concernées par l'avis du 24 février 2022, au pays.
Si vous pouvez éviter complètement ces tests-COVID, ce serait donc objectivement l'idéal.
Source: Ma publication, dans Facebook
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