- http://www.trilateral.org/pdf/TC_MEMBERSHIP_LIST_.pdf
- http://www.trilateral.org/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Commissio ... %C3%A9rale
Ça permet de mieux comprendre qui a des contacts avec qui.
La Commission trilatérale (parfois abrégée en Trilatérale) est une organisation privée créée en 1973 à l'initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski.
Regroupant 300 à 400 personnalités parmi les plus influentes — hommes d’affaires, hommes politiques, décideurs, « intellectuels » — de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l'Asie du Pacifique (États dont la plupart sont également membres de l'OCDE), son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde, pôles de la Triade.
À l'instar du groupe Bilderberg, il s'agit d'un groupe partisan du mondialisme, auquel certains attribuent, au moins en partie, l'orchestration de la mondialisation économique.
Source: Wikipedia
Voici aussi un petit retour sur la fondation de la Commission Trilatérale et vous allez voir, avec du recul, c'est instructif sur les jeux des acteurs de la dualité du passé qui ont maintenu le monde dans les conflits profitables aux élites.
L’idée de la création de cette organisation fut initialement émise en juin 1972 par Zbigniew Brzezinski dans la lignée de ses travaux sur «l'ère technétronique » et la nécessité de «socialiser le Japon» au sein du club des grandes puissances1. Pour ce faire, Brzezinski s'appuie pour les financements sur David Rockefeller et sa fondation Rockefeller ainsi que sur Mac George Bundy en sa qualité de président de la Fondation Ford1.Son idée est alors une commission de trois ans1. Le nom de la commission est choisi par Zbigniew Brzeziński comme une alternative à «Commission tripartite» qui aurait « vraiment trop rappelé le Pacte tripartite, analogie désastreuse » et à «Commission pour la paix et la prospérité» qui aurait «manqué de caractère et de précision». Pour Brzezinski, «Commission Trilatérale» «donne l'impression d'être semi-officiel, ce qui est l'effet recherché». À l'appui, Brzezinski publie un article, «Japan in a Trilateral world» dans la revue «The New Leader» en juillet 1972.
La Commission trilatérale fut officiellement créée à Tokyo le 1er juillet 1973. À cette époque, le leadership mondial des États-Unis commençait à être fragilisé dans le secteur industriel et commercial par les performances de l’Allemagne et du Japon, l’idée était de substituer à la direction américaine un partenariat trilatéral2.
Dans sa brochure « Présentation de la Trilatérale par la Trilatérale » émise en 1977, la Commission se définit elle-même comme « une organisation orientée vers la prise de décision » entre les « démocraties industrielles », définies comme « une communauté ayant son identité propre et constituant un enjeu vital ». Le document précise que le système de l’après-guerre était dépassé (« une puissance était prédominante tandis que les autres lui étaient étroitement associées »), et qu’il était nécessaire de « promouvoir un ordre international plus équitable », en mettant en place un « travail en commun entre les régions trilatérales, la Commission devant générer le contexte favorable à la concrétisation de cet effort »3. Tout ne se passa pas comme prévu dans le camp américain du fait de l'émergence du courant néo-conservateur, en particulier à partir du mandat de Ronald Reagan, qui succéda à Jimmy Carter (ancien membre de la Trilatérale)4 et s'attacha à réaffirmer la prédominance américaine.
Sur l'histoire de la Commission trilatérale, outre les différentes ressources citées, on peut consulter l'ouvrage paru à l'occasion de ses 25 ans (voir la bibliographie). Publié par la Trilatérale, il comporte de nombreuses anecdotes et une collection de photographies assez étonnantes comme la Trilatérale reçue par Juan Carlos Ier d’Espagne, Jean-Paul II, Margaret Thatcher, Mikhaïl Gorbatchev en 1989, ou celle de François Mitterrand, Yitzhak Shamir et Yasser Arafat en 1990.
Parmi les membres influents et connus de la Commission Trilatérale, on retrouve l'ancienne patronne de Desjardins, Monique F Leroux.
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