Tamara Lich, une organisatrice du «convoi de la liberté», est libérée sous caution

Répondre
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7781
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

Tamara Lich, l'une des principales organisatrices du «convoi de la liberté» qui a paralysé le centre-ville d'Ottawa pendant trois semaines, a été libérée lundi contre une caution de 25 000 $.

[Éditeur: une prisonnière politique qui est libre mais toujours persécutée.]

Mme Lich, âgée de 49 ans, de Medicine Hat, en Alberta, avait été arrêtée et accusée, le 18 février, d'avoir «conseillé à d’autres de commettre l’infraction de méfait». Le 22 février 2022, elle n'avait pas pu obtenir sa libération sous caution, la juge Julie Bourgeois, de la Cour de l'Ontario, estimant que sa détention était «nécessaire pour la protection et la sécurité du public».

Mais l'avocat de Mme Lich a ensuite contesté en Cour supérieure cette décision. Il mettait en doute l'impartialité de la juge Bourgeois, qui avait été candidate libérale aux élections fédérales de 2011 et qui a déclaré que sa propre communauté avait été touchée par les manifestations à Ottawa.

[Éditeur: un copinage indécent.]

Lundi, le juge John M. Johnston, de la Cour supérieure, n'a reconnu aucun fondement à cette thèse. Par contre, il a trouvé plusieurs autres erreurs de droit dans la décision de la juge Bourgeois.

[Éditeur: il aurait dû y voir un réel conflit d'intérêt, pourtant.]

Le juge Johnston conclut que le risque associé à la libération de Mme Lich, soulevé par la juge de première instance, pouvait être réduit par la nouvelle caution, de 25 000 $, proposée par la défense.

Mme Lich devra aussi respecter plusieurs conditions, notamment ne pas avoir de contact avec les autres organisateurs du convoi et quitter Ottawa dans les 24 heures.

[Éditeur: j'espère que tout le monde comprend qu'on assiste à de l'acharnement contre une manifestante qui n'a même pas été condamnée. C'est très grave et ça crée un dangereux précédent.]

Des appuis jusqu'à Londres

Des foules de manifestants s'étaient installées fin janvier 2022 à Ottawa, sur la colline du Parlement, avec de gros camions et d'autres véhicules pour protester contre le gouvernement libéral fédéral, l'obligation vaccinale et les restrictions sanitaires liées à la COVID-19.

[Éditeur: pas un mot sur le fait que l'oppression dénoncée continue de plus belle, toujours avec la même intention malveillante, contre le peuple et surtout contre les non-vaccinés.]

Tamara Lich a été décrite comme le «visage public» du convoi. Lors d'une conférence de presse moins d'une semaine après le début de la manifestation, l'un des avocats assistant les participants a qualifié Mme Lich d'«étincelle qui a allumé cet incendie et de leader de cette organisation».

[Éditeur: Justin Trudeau a allumé le feu de l'oppression, le reste n'est que des conjectures.]

Ses partisans soutiennent que Tamara Lich est une prisonnière politique. En fin de semaine, certains se sont rassemblés devant la prison d'Ottawa où elle est détenue pour exiger sa libération.

La manifestation prolongée à Ottawa a déclenché des blocages similaires à d'importants postes frontaliers au pays, et les répercussions se font encore sentir dans le monde entier, jusqu'à Londres lundi.

Alors que le premier ministre Justin Trudeau arrivait au 10 Downing Street pour rencontrer son homologue britannique, Boris Johnson, au sujet de la crise en Ukraine, il a été accueilli par un concert de jurons.

Les manifestants britanniques exigeaient la libération de Mme Lich et reprenaient les mêmes jurons visant M. Trudeau que ceux lancés à Ottawa quelques semaines plus tôt.

La police d'Ottawa veut rétablir la confiance

[Éditeur: c'est la terreur que la police d'Ottawa, sous le régime de Steve Bell établit... un État policier inhumain qui n'a rien à voir avec le principe-même de la confiance qui a été brisée pour très longtemps.]

Par ailleurs, le chef de la police par intérim d'Ottawa, Steve Bell, a promis lundi de rétablir la confiance de la communauté dans son corps policier municipal, après la fin de cette manifestation qui a rempli les rues de la capitale fédérale de bruits de klaxons, de vapeurs de diesel et de barrages aux coins des rues.

La police d'Ottawa a été souvent critiquée pour ne pas avoir expulsé rapidement les manifestants ou fait appliquer simplement les règlements municipaux. Plusieurs reprochaient au fond à la police municipale d'avoir laissé s'installer l'anarchie dans les rues du centre-ville d'Ottawa.

Au milieu de la tourmente, le chef de la Police d'Ottawa, Peter Sloly, a démissionné, le président du comité de surveillance de la police a été démis de ses fonctions et plusieurs autres membres de cette Commission de services policiers ont claqué la porte par solidarité.

«Au fil du dernier mois, les gens d'Ottawa ont dû subir de graves perturbations, la peur et l'incertitude occasionnées par la manifestation illégale dans notre ville», écrit le chef Bell dans un communiqué, lundi. «Il est donc naturel que l'on se pose des questions quant à l'orientation de la Police d'Ottawa, et il importe que nous répondions directement à ces questions.»

M. Bell promet notamment que le service poursuivra ses enquêtes internes sur «des cas de conduite inappropriée de membres de la police en lien avec les manifestations illégales» et qu'il mettra sur pied un comité conjoint d'examen du recours à la force.

«Nous sommes, et nous resterons, une organisation axée sur le changement culturel et systémique», assure M. Bell.



Source: MSN / La Presse canadienne



-- -- --
Fichiers joints
le-regime-oppressif-de-steve-bell-de-la-police-d-ottawa.jpg
le-regime-oppressif-de-steve-bell-de-la-police-d-ottawa.jpg (51.05 Kio) Vu 577 fois
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7781
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

La nouvelle de l'heure n'est pas tant que Tamara Lich, une organisatrice du convoi des camionneurs vers Ottawa ait été libérée sous caution mais qu'elle ait été écrouée aussi longtemps.

Tamara Lich nous rappelle qu'une manifestation pacifique peut se faire violemment réprimer et ceux qui sont l'objet de cette répression Étatique peuvent être jetés en prison.

On comprend que la liberté des Canadiens elle-même est encore, de plusieurs manières, en libération... sous caution.


En ce qui concerne la suite des choses, pour Tamara Lich, Gloriane Blais a publié ceci:

"Juge John Johnston, 7 mars 2022:

Tamara Lich, une femme de 49 ans sans casier judiciaire, est très peu susceptible d'être condamnée à la prison. Le [premier] jugement contient une erreur de droit."

Au fond, tout ce cirque pour... intimider? Créer un précédent contre des manifestants pacifiques? Envoyer un message de terreur contre les Canadiens?

Ou alors, un petit mélange de tout ça avec, en boni, un soupçon de machiavélisme trudeauiste, pur.



Source: Ma publication, dans Facebook



-- -- --
Fichiers joints
liberation-de-tamara-lich-7-mars-2022-a-ottawa.jpg
liberation-de-tamara-lich-7-mars-2022-a-ottawa.jpg (86.01 Kio) Vu 572 fois
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Répondre