François Amalega Bitondo est acquitté

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Gilles Bellerose vient de publier ce qui suit, dans Facebook:

FRANÇOIS AMALEGA est aquitté!!!!

"Je suis profondément troublé que Mr Amalega a été détenu pendant 38 jours. J'en ai des frissons dans le dos"

"On ne détient pas des citoyens parce qu'ils sont en désaccord avec les décisions du gouvernement"


- Juge

Sue Laliberté aussi en a parlé et vous pouvez voir cette vidéo.

Eric Censure Bab El aussi a publié un beau texte d'hommage à François Amalega.



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2 mars 2022


La détention du leader antivaccin François Amalega Bitondo depuis 38 jours dans des conditions « notoirement difficiles », à la suite d’une manifestation en janvier devant la maison de Radio-Canada, provoque des « frissons dans le dos » au juge de la Cour du Québec Dennis Galiatsatos, qui souhaite le voir libéré rapidement.

M. Amalega subissait son procès ce mercredi pour répondre d’un chef d’accusation d’avoir omis de respecter des conditions qui lui interdisaient de « pénétrer dans un rayon de 300 mètres » du premier ministre François Legault. Cette condition lui avait été imposée par la Cour à la suite d’une manifestation à Shawinigan, en novembre, lors de laquelle M. Amalega s’est retrouvé à quelques mètres du premier ministre, tout près de sa garde rapprochée. Or, le 16 janvier dernier, le militant s’est retrouvé, porte-voix à la main devant les studios de Radio-Canada, alors que le premier ministre est vraisemblablement arrivé dans son convoi de véhicules pour assister à l’enregistrement de l’émission Tout le monde en parle.

Pour des raisons de sémantique, l’accusation portée contre M. Amalega a bien failli tomber dès le début de l’audience. La dénonciation reprochait à M. Amalega de s’être « trouvé » à 300 mètres du premier ministre, alors que ses conditions de remise en liberté lui interdisaient de « pénétrer » dans un tel rayon.

« L’accusé est détenu maintenant depuis 38 jours, pour constater qu’il y a une erreur potentiellement majeure dans l’acte accusation. Je me pose très sérieusement la question à savoir pourquoi l’accusé est détenu devant le tribunal aujourd’hui, dans des conditions notoirement difficiles », a lancé le magistrat avant de suspendre l’audience pour quelques minutes.

Après avoir entendu la plaidoirie de la Couronne, le juge a vite conclu qu’aucune preuve n’a été faite que le premier ministre se trouvait bien dans le véhicule noir qui a croisé M. Amalega ce soir-là, et encore moins que l’accusé a « pénétré » dans un rayon de 300 mètres en omettant sciemment de respecter ses conditions.

« Le mot « pénétré », c’est la base même de l’accusation. [La couronne] aurait pu et aurait dû constater le texte de la condition en autorisant l’accusation, au lendemain de l’accusation de monsieur », a reproché le juge.

« Est-il même possible de « pénétrer », d’un point de vue logique et juridique, dans un endroit extérieur, à aire ouverte, en pleine intersection, dans un centre métropolitain ? », a-t-il demandé, avant d’acquitter l’accusé en affirmant qu’il y avait une « absence totale de preuve » contre M. Amalega.

« On ne détient pas les gens en prison du simple fait qu’on les trouve fatiguants, dérangeants. Et surtout, et c’est triste d’avoir à le rappeler, on ne détient pas des citoyens en prison du simple fait qu’ils sont peut-être contre des décisions gouvernementales [ou] qu’ils ont osé manifester leur désaccord avec des lois ou des mesures », a tonné le juge Galiatsatos.

« Malheureusement, il y a bien des places dans le monde où l’État sévit en interdisant toute dissidence en emprisonnant ses habitants. Mais le Canada n’est pas un de ces pays-là », a-t-il ajouté.

L’arrestation de M. Amalega à la suite de la manifestation devant les studios de Radio-Canada avait provoqué une cascade de conséquences. Poursuivi également à Trois-Rivières, Shawinigan et Joliette pour des non-respects des conditions semblables, M. Amalega s’est subitement fait révoquer sa libération conditionnelle, et s’est retrouvé en prison au moins jusqu’à la tenue de son procès de Trois-Rivières, qui a été fixé à la fin avril.

Son acquittement par le juge Galiatsatos à Montréal ne lui permet pas de retrouver sa liberté dans l’immédiat.

Après s’être représenté seul à plusieurs occasions devant les tribunaux, M. Amalega s’est adjoint les services de l’avocat Pierre-Richard Deshommes. Ce dernier a demandé au juge une copie écrite de sa décision pour la soumettre à un juge de Trois-Rivières, afin d’obtenir la libération rapide de son client, mais le juge s’est dit incapable d’accéder à sa demande.



Source: La Presse



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