Journaliste du Journal bousculé: l’accusé remis en liberté

[cgelinas]

Vendredi, 25 février 2022


L’homme de Lévis qui a bousculé un journaliste du Journal de Québec dans le cadre des recherches faites dans une résidence de Lévis en lien avec la disparition de Marylin Bergeron a été remis en liberté sous plusieurs conditions.

Yvon Côté qui a été arrêté jeudi matin à Lévis après avoir bousculé un journaliste a finalement fait face à deux chefs accusation vendredi après avoir passé la nuit en prison. L’homme de 63 ans a été formellement accusé de voie de fait et de menace.

Poussé

Jeudi matin, alors que le journaliste Jérémy Bernier effectuait son travail sur le Chemin du Sault à Lévis, endroit où la police de Québec avait déployé un poste de commandement dans le cadre de la disparition de Marylin Lévesque, Yvon Côté s’était approché du journaliste et l’aurait poussé dans la neige.

Le journaliste s’est relevé sans blessure et des policiers se sont immédiatement approchés de l’individu.

Une plainte a ensuite été déposée et Yvon Côté a été arrêté par les policiers de Lévis et a passé la nuit en prison.

L’accusé est le propriétaire de la résidence dont le sous-sol a été longuement fouillé par les enquêteurs du service de police de Québec.

Après deux jours de travail, le SPVQ a toutefois confirmé hier matin que les recherches en lien avec la disparition de Marylin Bergeron, disparue il y a 14 ans, ne se sont pas avérées concluantes.

[Éditeur: ça ressemble à une forme d'acharnement judiciaire. Ceci dit, pourquoi le SPVQ n'a-t-il toujours rien trouvé de probant dans le cadre de la disparition de Marylin Bergeron? Après 14 longues années... que fait la police?]

Garder la paix

Devant la juge, Yvon Côté a écouté attentivement les conditions de remise en liberté énoncée par la Couronne. La fille de l’accusé était présente dans la salle pour appuyer son père.

[Éditeur: la "justice" engendre presque toujours un sillon d'injustices. Comme la fille d'Yvan Côté qui pourrait subir des effets de la plainte criminelle déposée par un "journaliste" de "grand média", contre son père.]

Le résident de Lévis devra garder la paix, mais surtout ne pas tenter de communiquer avec le journaliste Jérémy Bernier ou encore d’y faire référence sur les médias sociaux.

[Éditeur: les "grands médias" contribuent à censurer le droit de parole d'un citoyen et donc, l'isolent socialement et empêche la société de s'informer, auprès de lui. C'est une forme pernicieuse de censure "sociale".

Yvon Côté devrait avoir le droit de raconter publiquement sa version de ce qui est arrivé.]

L’accusé qui ne possède pas d’arme devra également s’abstenir d’en avoir. Il n’a pas d’antécédent judiciaire.

Il reviendra en cour en mai [2022].



Source: Journal de Montréal



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