Vote unanime sur le nickel à l’hôtel de ville de Québec

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cgelinas
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Les 22 élus du conseil municipal de Québec ont parlé d’une seule voix, lundi soir, en adoptant à l’unanimité une résolution pour s’opposer aux nouvelles normes controversées sur les concentrations de nickel dans l’air, proposées par le gouvernement Legault.

Après des semaines de tergiversations, le maire Bruno Marchand avait fait connaître sa position vendredi dernier, à l’issue d’un comité plénier sur le sujet durant lequel de nombreux experts, des groupes environnementaux et des représentants de l’industrie minière ont défilé.

[Éditeur: la pollution toxique de Glencore ne semble pas vraiment embêter le maire Marchand.]

M. Marchand s’est ainsi rangé derrière le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, et la cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, qui mènent cette bataille depuis plusieurs semaines pour la qualité de l’air dans Limoilou et les autres quartiers centraux.

Un message clair au ministère

Les autres élus de Québec 21 et les indépendants ont tous emboîté le pas afin d’envoyer un message clair au ministère de l’Environnement, qui mène des consultations jusqu’au 20 février 2022.

Rappelons que le gouvernement, qui mise sur le nickel pour le développement de la filière des batteries de véhicules électriques, juge la norme actuelle trop sévère. Il veut quintupler la norme quotidienne de particules de nickel dans l’air, en la faisant passer de 14 à 70 nanogrammes par mètre cube.

«Soupe chimique» de contaminants

Inquiet que des émissions plus élevées de nickel dans l’air s’ajoutent à la «soupe chimique» actuelle de contaminants dans Limoilou, Claude Villeneuve s’est réjoui de l’adoption de son avis de proposition, déposé le 20 décembre dernier à l'hôtel de ville.

«Moi, je pense qu’on peut être très contents de voir que le conseiller municipal va parler d’une voix forte là-dessus. Je suis content d’avoir une administration municipale qui a décidé de se préoccuper de cette question-là», a-t-il déclaré.

Sa collègue Alicia Despins a toutefois rappelé que le combat n'était pas encore gagné. «J’espère que la voix du conseil municipal va être entendue haut et fort par le gouvernement. Ce n’est pas fini juste parce qu’on est finalement sur la même page», a-t-elle déclaré.

La responsable de l’environnement au comité exécutif, Marie-Josée Asselin, a dit en avoir appris «beaucoup» à l'occasion du plénier de jeudi dernier. L’administration Marchand aurait effectivement pu se prononcer plus rapidement sur cet enjeu, a-t-elle convenu, mais la position de la Ville, qui fait consensus désormais au conseil municipal, a «encore plus de poids», selon elle, à la suite de cet exercice.

[Éditeur: le maire Marchand a tenté de protéger l'abuseur Glencore.]



Source: Journal de Québec



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Claude Gélinas, Éditeur
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