Le Dr Boileau pressé de se prononcer sur la contribution santé

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Le directeur national de santé publique (DNSP) du Québec par intérim, le Dr Luc Boileau, doit se prononcer sur le bien-fondé d’imposer une contribution santé aux personnes non vaccinées comme le souhaite le gouvernement Legault, estime à son tour le Parti québécois.

À l’heure où de nombreuses voix, dont celle de la commissaire à la santé et au bien-être, s’élèvent pour réclamer qu’il fasse preuve d’une plus grande indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, le DNSP tiendra cet après-midi une première conférence de presse en l'absence du premier ministre François Legault ou du ministre de la Santé, Christian Dubé.

«Au Parti québécois, on veut que les mesures soient en fonction de sortir de la crise sanitaire, et on veut que ce soit basé sur une démonstration scientifique ou rigoureuse que c’est logique de faire une mesure ou pas», a plaidé mercredi le chef du parti, Paul St-Pierre Plamondon, en conférence de presse.

«En ce moment, on n’a aucun avis de santé publique, aucune expertise au soutien d’une mesure qui me semble davantage punitive que dans la perspective de sortir de la pandémie », a ajouté le chef de la troisième opposition à l’Assemblée nationale.

Le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a aussi demandé au Dr Boileau de dire s’il appuie l’idée d’imposer une contribution santé aux personnes non vaccinées. «L'impression que nous avons […] c'est que la taxe vaccin, c'est plus une mesure politique qu'une mesure de santé publique. C'est pour ça que c'est important d'entendre le Dr Boileau sur cette question», a-t-il dit.

À l’instar des autres partis d’opposition, le Parti québécois n’a cependant pas clairement dit s’il appuiera ou non le projet de loi qui doit mettre en œuvre cette contribution santé. Il attendra lui aussi de voir le projet de loi qui doit être déposé dès la reprise des travaux parlementaires, la semaine prochaine.

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«On avisera […] quand on verra le projet de loi, parce qu’il y a des enjeux juridiques, des enjeux d’éthique, des enjeux d’équité également, qu’on va devoir regarder avant de se prononcer», a fait valoir le porte-parole du parti en matière de santé, Joël Arseneau.

Pour une réelle indépendance

Le PQ a profité de sa conférence de presse pour dévoiler une liste de «12 travaux» à entreprendre pour solidifier le système de santé québécois, durement éprouvé depuis le début de la pandémie. L’une d’elle vise précisément à redéfinir le rôle du DNSP, une position que défend le parti le printemps 2020.

«Il faut revoir la loi sur la santé publique afin d’assurer une complète indépendance au directeur national de santé publique, ce qui signifie assurer la pleine transparence de tous les avis scientifiques dans les communications», affirme M. St-Pierre Plamondon.

Le chef souverainiste se dit heureux» que le Dr Boileau prendra la parole seul, mais demeure sceptique quant à sa réelle indépendance. Le cabinet du premier ministre a déjà fait savoir que ce ne serait pas systématiquement le cas, puisqu’il peut-être bénéfique que la santé publique et le gouvernement s’expriment d’une seule voix.

«Pour des questions de rigueur, ce qu’on demande, c’est que ce soit systématiquement le cas, et non pas au gré des humeurs et des intérêts du premier ministre et de la CAQ», a fait valoir M. St-Pierre Plamondon.

Selon le Parti québécois, l’amélioration du système de santé doit aussi passer par une décentralisation des prises de décision, un financement accru des organismes communautaires, un mode de rémunération hybride pour les médecins, l’abolition des agences privées et du temps supplémentaire obligatoire pour les infirmières.

M. St-Pierre Plamondon a cependant lourdement insisté sur le fait que le gouvernement fédéral refuse toujours d’augmenter considérablement les transferts en santé, comme le réclament les provinces. Cela prive le Québec de 6 milliards de dollars par année, a-t-il dit, avant de livre un plaidoyer indépendantiste.

«On ne peut pas faire semblant que tout va bien puis que c'est juste une question de trouver des solutions. [...] Il manque 6 milliards de dollars, et ça, il faut le nommer, et vous connaissez [...] notre solution à ce niveau-là, c'est de cesser de faire affaire avec un gouvernement qui n'est pas le nôtre et qui n'a pas nos priorités à cœur», a-t-il dit.



Source: MSN / Radio-Canada



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© Paul Chiasson/La Presse canadienne Le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau
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