Pressions militaires russes - Le Canada offre un prêt de 120 millions de dollars à l’Ukraine

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Justin Trudeau viendra en aide à l’Ukraine sur le plan financier, pour commencer. Le premier ministre canadien a annoncé vendredi l’offre d’un prêt de 120 millions de dollars au gouvernement ukrainien, afin de l’aider à résister aux pressions non seulement militaires, mais aussi financières, des Russes. Une aide militaire canadienne pourrait toutefois suivre.

« La Russie cherche à déstabiliser l’Ukraine, y compris sur le plan économique. Ce prêt aidera à soutenir la résilience économique de l’Ukraine », a fait valoir Justin Trudeau en conférence de presse vendredi.

Une aide financière faisait partie des demandes principales présentées au Canada par le gouvernement du président, Volodymyr Zelensky. Car les Russes mènent une vaste offensive pour déstabiliser l’Ukraine, a expliqué M. Trudeau, au-delà des plus de 100 000 soldats massés le long de la frontière ukrainienne et des cyberattaques.

Le prêt sera d’une valeur maximale de 120 millions de dollars, par le truchement du Programme de prêts souverains du ministère des Affaires mondiales. L’Ukraine a bénéficié d’un premier prêt de 400 millions sur deux ans, en 2014-2015, à la suite de la révolution qui a mené à un changement de gouvernement, et ces sommes ont depuis été remboursées. Le programme peut notamment servir à renforcer les marchés financiers afin de redonner confiance aux populations locales et à la communauté internationale. L’achat d’armes, avec ces prêts, est interdit.

Le premier ministre Trudeau a par ailleurs statué que toute incursion russe en Ukraine serait punie par l’Occident. Mercredi, le président américain, Joe Biden, avait semé la confusion et inquiété son homologue ukrainien en semblant faire une distinction entre une « incursion mineure » et une « invasion ».

« Nous estimons qu’il est important que l’intégralité territoriale de l’Ukraine soit respectée. Et tout mouvement de troupes russes en Ukraine sera absolument inacceptable et accueilli par une réplique claire de la communauté internationale », a déclaré Justin Trudeau.

Le président Zelensky a remercié le Canada pour cette aide annoncée. « Une Ukraine forte est cruciale pour la sécurité européenne. Le Canada a montré de nouveau son adhésion à l’esprit du partenariat privilégié entre nos deux pays », a déclaré le président ukrainien sur Twitter.

Des armes et des combats?

Le Toronto Star a également révélé vendredi que le gouvernement canadien s’apprêterait à annoncer le prolongement de sa mission de formation de l’armée ukrainienne. Quelque 200 soldats canadiens sont sur le terrain depuis 2015, dans le cadre de l’opération Unifier, qui a maintes fois été renouvelée et qui devait, cette fois-ci, prendre fin en mars.

Le gouvernement Trudeau pourrait aussi fournir de l’aide au gouvernement ukrainien en matière de renseignement et de cybersécurité, de même que des armes et de l’équipement défensif, comme des lunettes infrarouges de vision nocturne. Des sources ont cependant parlé d’une nouvelle un peu « prématurée ».

Justin Trudeau, quant à lui, n’a pas voulu s’avancer sur l’envoi possible d’armes aux Ukrainiens. « On sait qu’il y a d’autres choses dont ils ont besoin. On est en train de regarder ce qu’on peut faire de plus et de quelle façon on peut les aider encore davantage. Et on va sûrement avoir autre chose à dire dans les jours et les semaines à venir », s’est-il contenté de dire.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, était de passage en Ukraine en début de semaine, où le gouvernement de Volodymyr Zelensky lui a demandé que le Canada lui fournisse des armes pour se défendre contre une agression russe de plus en plus appréhendée. Les États-Unis et les Britanniques ont déjà promis d’offrir une telle aide.

Des membres des forces spéciales de l’armée canadienne auraient aussi été déployés en Ukraine, révélait Global News cette semaine.

Le premier ministre n’a pas non plus voulu prédire si les règles d’engagement des militaires canadiens sur le terrain pourraient permettre des opérations de combat. « Je ne vais pas me lancer dans des hypothèses », a-t-il affirmé, répétant que son gouvernement continuera de soutenir la population ukrainienne en tant « qu’ami et allié ».

Négociations États-Unis–Russie

Les Américains poursuivent eux aussi les efforts diplomatiques pour tenter d’apaiser les tensions et de prévenir une nouvelle incursion des Russes.

Le secrétaire d’État, Antony Blinken, était aussi de passage à Kiev mercredi, avant de se rendre vendredi à Genève, en Suisse, pour y rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Ce dernier aurait répété, selon le compte rendu offert par Antony Blinken après la rencontre, que Vladimir Poutine ne planche pas sur une invasion de l’Ukraine. Le chef de la diplomatie américaine a cependant réitéré à son tour que les États-Unis et leurs alliés n’en sont pas convaincus.

« Nous regardons ce qui est visible aux yeux de tous, et ce sont les faits et les gestes, et non pas les mots, qui comptent », a déclaré Blinken à sa sortie des pourparlers,selon l’agence Reuters.

« Si des forces militaires russes traversent la frontière ukrainienne, quel que soit leur nombre, c’est une nouvelle invasion. Elle sera suivie d’une réplique rapide, sévère et commune de la part des États-Unis et de ses partenaires et alliés », a-t-il prévenu, en adoptant un ton plus ferme que son président mercredi.

Le secrétaire d’État américain a accepté de répondre aux demandes des Russes par écrit, bien qu’il continue de les rejeter.

La Russie réclame que l’OTAN s’engage, par la voie d’un traité, à ne pas inclure l’Ukraine au sein de son alliance. Le président Poutine estime que le pays fait encore partie de la « sphère d’influence » de la Russie. Moscou exige également que les pays occidentaux mettent fin à leur présence militaire en Europe de l’Est.

Les pays occidentaux ont rejeté ces conditions. Le Canada est favorable à une intégration de l’Ukraine au sein de l’OTAN.



Source: MSN / Le Devoir



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© Adrian Wyld La Presse canadienne Justin Trudeau n’a pas voulu s’avancer quant à l’envoi possible d’armes aux Ukrainiens. «On sait qu’il y a d’autres choses dont ils ont besoin. On est en train de regarder ce qu’on peut faire de plus et de quelle façon on peut les aider encore davantage.»
© Adrian Wyld La Presse canadienne Justin Trudeau n’a pas voulu s’avancer quant à l’envoi possible d’armes aux Ukrainiens. «On sait qu’il y a d’autres choses dont ils ont besoin. On est en train de regarder ce qu’on peut faire de plus et de quelle façon on peut les aider encore davantage.»
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Tout en appelant la Russie à désamorcer la crise en Ukraine et à s’« engager dans un dialogue significatif jusqu’à ce qu’une solution pacifique et diplomatique soit trouvée », le Canada a annoncé mercredi de nouvelles mesures de soutien à l’ex-république soviétique, menacée d’invasion par les forces russes.

Ottawa prévoit entre autres l’envoi « d’équipements non létaux », « l’échange de renseignements » et le « soutien à la lutte contre les cyberattaques », mais a décidé également de prolonger de trois ans son opération de formation des forces armées ukrainienne, baptisée Unifier, a annoncé le premier ministre, Justin Trudeau, en conférence de presse.

Dans la foulée, le ministère des Affaires étrangères va également augmenter la capacité de son corps diplomatique, autant à Ottawa qu’à Kiev, la capitale ukrainienne, « pour analyser et répondre à la situation », a indiqué la cheffe de la diplomatie canadienne, Mélanie Joly. Cet ajout de personnel vise à « faire face à l’agression et à la désinformation du gouvernement russe », a-t-elle ajouté.

Le Canada compte injecter 340 millions de dollars dans ce conflit. Ce montant s’ajoute au prêt de 120 millions annoncé la semaine dernière, qui servira à soutenir l’Ukraine face aux menaces russes d’invasion. Les Forces armées prévoient ainsi envoyer 60 militaires de plus sur le terrain — il y en a 200 actuellement — et pourraient faire grimper leur contingent à 400, au besoin.

« Toutes nos actions ont pour but de diminuer la tension et de trouver une solution diplomatique », a indiqué Justin Trudeau. La vice-première ministre, Chrystia Freeland, a qualifié le conflit en cours de « lutte entre la démocratie et l’autoritarisme ».

Le dialogue a repris à Paris mercredi entre la Russie et l’Ukraine, sous la médiation de la France et de l’Allemagne, dans l’espoir d’un désamorçage de la crise, et ce, après une série de pourparlers infructueux entre Russes et Américains la semaine dernière.

Au sortir de cette rencontre, l’envoyé spécial russe affecté au conflit ukrainien, Dmitri Kozak, a qualifié les discussions de « pas simples », mais a convenu que « malgré des différences de lecture, la trêve doit persister, le cessez-le-feu doit être maintenu » entre l’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, a-t-il ajouté. Une autre rencontre entre les quatre pays est prévue à Berlin dans deux semaines.

Impasse

En marge de cette rencontre, les Américains, tout comme l’OTAN, ont continué d’asphalter l’impasse en réitérant à la Russie, par écrit, cette fois, leur rejet des demandes faites par Moscou pour faire tomber la pression.

Le Kremlin exige en effet que l’Alliance atlantique ne soit élargie ni à l’Ukraine ni à la Géorgie. Il exige aussi le retrait des forces et des armements de l’OTAN qui se trouvent dans les pays de l’Europe de l’Est devenus membres de l’Alliance après 1997. Ce qui comprend entre autres la Roumanie et la Bulgarie, entrées en 2004.

Dans une missive remise à la Russie mercredi par l’ambassadeur américain à Moscou, Washington a refusé une fois de plus d’exclure une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, mais a offert « une voie diplomatique sérieuse, si la Russie le souhaite », a résumé le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en se disant prêt à rencontrer de nouveau son homologue russe, Sergueï Lavrov, « dans les prochains jours ».

« Nous avons clairement fait savoir que nous étions déterminés à maintenir et à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, et le droit des États à choisir leur propre disposition de sécurité et leurs alliances », a ajouté le secrétaire d’État américain, sans rendre public le contenu précis de sa lettre.

« Sans entrer dans les détails du document, je peux vous dire qu’il réitère ce que Washington dit publiquement depuis des semaines et en un sens depuis de nombreuses années : que nous défendons le principe de la porte ouverte à l’OTAN », a-t-il dit.

Les États-Unis évoquent toutefois la « possibilité de mesures de transparence réciproques en ce qui concerne [les] postures militaires » de chaque pays, ainsi que de mesures visant à « améliorer la confiance en ce qui concerne les exercices militaires et les manœuvres en Europe », dit-il.

Pour sa part, l’OTAN, dans sa réponse écrite, a refusé de renoncer au droit d’adhésion de nouveaux membres, comme l’exige le Kremlin, tout en tendant une nouvelle fois la main à la Russie. « Les propositions écrites des 30 alliés de l’OTAN remises […] à la Russie couvrent un large éventail de questions […] Nous tendons de nouveau la main à la Russie pour essayer de poursuivre une voie de dialogue […], mais nous nous sommes également préparés au pire », a déclaré le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg.

« Menace accrue »

Washington a fait monter le niveau d’alerte d’un nouveau cran mercredi en exhortant « les citoyens américains à envisager de partir maintenant » de l’Ukraine, et ce, à cause d’une situation sécuritaire pouvant « se détériorer sans préavis » en raison « de la menace accrue d’une action militaire russe », a indiqué l’ambassade des États-Unis sur son site Internet.

« Tout indique » que le président Vladimir Poutine « va faire usage de la force militaire à un moment donné, peut-être entre maintenant et la mi-février », a pour sa part assuré mercredi la vice-secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman. Une inquiétude tempérée par Kiev, qui estime encore insuffisants les 100 000 soldats russes massés à la frontière pour une attaque d’envergure.

Ce nombre « est important, il représente une menace pour l’Ukraine », mais « à l’heure où nous parlons, ce nombre est insuffisant pour une offensive de grande ampleur contre l’Ukraine le long de toute la frontière », a jugé le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.

Dans une entrevue accordée au Globe and Mail mardi, le nouvel ambassadeur russe au Canada, Oleg Stepanov, a assuré qu’il n’y avait « aucune chance » que la Russie envahisse l’Ukraine et a invité Justin Trudeau à téléphoner à Vladimir Poutine pour se le faire confirmer de vive voix. « Je suis sûr à 100 % que mon président décrocherait le téléphone immédiatement », a-t-il dit, tout en notant que les deux dirigeants n’ont jamais eu de rencontre bilatérale au cours des sept années au pouvoir de M. Trudeau.



Source: MSN / AFP / Le Devoir



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Justin "j'exporte les fonds publics canadiens" Trudeau entraîne le Canada dans un conflit, à l'autre bout du monde.

Votre argent va voyager "one way"... contrairement aux Canadiens qui ne sont pas "adéquatement vaccinés" qui, eux, vont juste payer pour les choix trudeauistes, en Ukraine (et pour tout le reste).

Donc...

Le Canada compte injecter 340 millions de dollars dans le conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie.

340 millions.

Ce montant s’ajoute au prêt de 120 millions annoncé la semaine dernière, qui servira à soutenir l’Ukraine face aux menaces russes d’invasion. Les Forces armées prévoient ainsi envoyer 60 militaires de plus sur le terrain — il y en a 200 actuellement — et pourraient faire grimper leur contingent à 400, au besoin.

Justin "LOL" Trudeau laisse planer le flou sur la nature exacte du calcul mais selon ce qu'on lit, ce serait --peut-être, selon l'interprétation-- 340 + 120 millions, soit 460 millions.

Mais impossible de confirmer si c'est 340M$ en tout et pour tout ou si, au fond, le 120M$ demeure (puisque c'est un prêt).

Un autre "sympathique" demi-milliard en moins de 10 jours.

En plus des frais pour l'armée canadienne, en Ukraine.

On s'imagine que l'armée russe va trembler en imaginant que 260 militaires canadiens se trouvent en Ukraine. C'est clairement ce qui va faire la différence contre les plus de 100,000 militaires russes déjà prêts à la frontière ukrainienne (ironie. évidemment).

On résume...

Les Canadiens sont VRAIMENT riches!

Ou alors, ils sont juste pris pour des têtes de turc endettables, muets, consentistes, libéralobotomisés et bien sûr... dociles.




Source: Ma publication, dans Facebook




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