Amalega Bitondo veut être libéré mais ne respectera pas les règles
Posté : 29 septembre 2021, 15:28
29 septembre 2021
Un leader du mouvement contre les mesures sanitaires refusera de porter un masque pour subir son procès s’il est libéré sous caution, a-t-il affirmé ce matin en comparant le port du couvre-visage à une «torture» et en demandant la fin de sa détention.
« Le masque, c’est une torture qui va contre les droits de la personne. J’ai peur de ce morceau de tissu, j’ai peur madame la juge », a lancé François Amalega Bitondo, alors qu’il comparaissait, détenu, par visioconférence.
[Éditeur: même détenu, François Amalega continue de dénoncer le masque, en tant que torture et il a raison sur le fond, même si la juge fonctionne en accord avec les illégitimes décrets sanitaires qui sont à l'origine de la présence de ce torchon facial, encore à ce jour.]
L’ex-professeur de mathématiques a été arrêté hier après-midi. Un mandat d’arrestation avait été lancé contre lui peu avant.
Le fait est qu’il devait se présenter devant un juge afin de subir un procès pour entrave au travail des policiers relativement à une intervention dans une épicerie en mars dernier. S’il avait affirmé avoir une «condition médicale» pour entrer dans l’édifice sans masque, il a été expulsé des lieux après avoir avoué qu’il s’agissait plutôt d’une «condition de conscience». Comme il ne voulait pas se plier aux règles, refusant du même coup l’ordre de se présenter devant le juge, un mandat d’arrestation a été lancé contre lui.
« C’est comme ça que ça fonctionne », a lancé hier le juge Marc Alain (à Candiac?).
Accommodement
Amené devant une juge ce matin, Amalega Bitondo ne portait pas de masque. Le policier à côté de lui, au Centre opérationnel Sud du SPVM, en portait un.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles il ne s'était pas présenté en cour, Bitondo a relaté son expulsion, disant que, dans le passé, des juges lui avaient accordé un accommodement en le laissant se présenter devant eux sans masque.
«Je pensais que les choses allaient se passer de la même façon», a-t-il dit à la juge Annie-Claude Chassé en essayant de la convaincre de le libérer.
Mais s’il s’est ensuite lancé dans une tirade contre la Santé publique. La magistrate lui a posé une question simple: advenant une remise en liberté, accepterait-il de se présenter devant la cour «en respect des règles sanitaires»?
Après un moment de réflexion, le militant antivaccin a fourni une réponse sans équivoque.
«Pour les mesures sanitaires, c’est non», a-t-il dit.
[Éditeur: François Amalega n'est pas le seul à dénoncer les mesures sanitaires, de toutes les manières possibles mais il faut se demander ce qu'il fait là, en Cour, pour son non-respect de décrets sanitaires qui ne sont PAS des lois.]
La juge lui a ensuite rappelé qu’il n’avait pas à être d’accord avec les règlements mais que tant qu’ils étaient en vigueur, ceux-ci s’appliquaient à lui aussi.
Respect variable
Pour le procureur municipal, il est évident que l’accusé doit rester détenu.
[Éditeur: ce procureur gaspille les fonds publics et discrédite sa profession en faisant preuve d'intransigeance devant un individu qui n'use pas de violence, dans ses activisme.]
« Il ne peut pas choisir les règles qui s’appliquent à lui, a plaidé Me Hugo Lalonde. Il dit respecter l’autorité des tribunaux, donc tant qu’un juge n’a pas tranché [sur les mesures sanitaires en vigueur], il doit porter le masque. »
Le procureur a toutefois concédé que si Amalega Bitondo restait détenu pour subir son procès, des mesures devront être envisagées pour que le tout se déroule correctement, par exemple en utilisant la visioconférence.
La juge annoncera cet après-midi si elle accepte ou non de le libérer. Si elle refuse, Amalega Bitondo restera donc détenu jusqu’à ce que la justice tranche sur l’accusation d’entrave à laquelle il fait face.
Source: Journal de Montréal
-- -- --
Un leader du mouvement contre les mesures sanitaires refusera de porter un masque pour subir son procès s’il est libéré sous caution, a-t-il affirmé ce matin en comparant le port du couvre-visage à une «torture» et en demandant la fin de sa détention.
« Le masque, c’est une torture qui va contre les droits de la personne. J’ai peur de ce morceau de tissu, j’ai peur madame la juge », a lancé François Amalega Bitondo, alors qu’il comparaissait, détenu, par visioconférence.
[Éditeur: même détenu, François Amalega continue de dénoncer le masque, en tant que torture et il a raison sur le fond, même si la juge fonctionne en accord avec les illégitimes décrets sanitaires qui sont à l'origine de la présence de ce torchon facial, encore à ce jour.]
L’ex-professeur de mathématiques a été arrêté hier après-midi. Un mandat d’arrestation avait été lancé contre lui peu avant.
Le fait est qu’il devait se présenter devant un juge afin de subir un procès pour entrave au travail des policiers relativement à une intervention dans une épicerie en mars dernier. S’il avait affirmé avoir une «condition médicale» pour entrer dans l’édifice sans masque, il a été expulsé des lieux après avoir avoué qu’il s’agissait plutôt d’une «condition de conscience». Comme il ne voulait pas se plier aux règles, refusant du même coup l’ordre de se présenter devant le juge, un mandat d’arrestation a été lancé contre lui.
« C’est comme ça que ça fonctionne », a lancé hier le juge Marc Alain (à Candiac?).
Accommodement
Amené devant une juge ce matin, Amalega Bitondo ne portait pas de masque. Le policier à côté de lui, au Centre opérationnel Sud du SPVM, en portait un.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles il ne s'était pas présenté en cour, Bitondo a relaté son expulsion, disant que, dans le passé, des juges lui avaient accordé un accommodement en le laissant se présenter devant eux sans masque.
«Je pensais que les choses allaient se passer de la même façon», a-t-il dit à la juge Annie-Claude Chassé en essayant de la convaincre de le libérer.
Mais s’il s’est ensuite lancé dans une tirade contre la Santé publique. La magistrate lui a posé une question simple: advenant une remise en liberté, accepterait-il de se présenter devant la cour «en respect des règles sanitaires»?
Après un moment de réflexion, le militant antivaccin a fourni une réponse sans équivoque.
«Pour les mesures sanitaires, c’est non», a-t-il dit.
[Éditeur: François Amalega n'est pas le seul à dénoncer les mesures sanitaires, de toutes les manières possibles mais il faut se demander ce qu'il fait là, en Cour, pour son non-respect de décrets sanitaires qui ne sont PAS des lois.]
La juge lui a ensuite rappelé qu’il n’avait pas à être d’accord avec les règlements mais que tant qu’ils étaient en vigueur, ceux-ci s’appliquaient à lui aussi.
Respect variable
Pour le procureur municipal, il est évident que l’accusé doit rester détenu.
[Éditeur: ce procureur gaspille les fonds publics et discrédite sa profession en faisant preuve d'intransigeance devant un individu qui n'use pas de violence, dans ses activisme.]
« Il ne peut pas choisir les règles qui s’appliquent à lui, a plaidé Me Hugo Lalonde. Il dit respecter l’autorité des tribunaux, donc tant qu’un juge n’a pas tranché [sur les mesures sanitaires en vigueur], il doit porter le masque. »
Le procureur a toutefois concédé que si Amalega Bitondo restait détenu pour subir son procès, des mesures devront être envisagées pour que le tout se déroule correctement, par exemple en utilisant la visioconférence.
La juge annoncera cet après-midi si elle accepte ou non de le libérer. Si elle refuse, Amalega Bitondo restera donc détenu jusqu’à ce que la justice tranche sur l’accusation d’entrave à laquelle il fait face.
Source: Journal de Montréal
-- -- --