La mort tragique de Mindy, en période de crise-COVID

[cgelinas]

Une famille du Québec a vécu --et vit encore-- un mois de novembre 2020 éprouvant, émotionnellement poignant et généralement bouleversant.

J'ai obtenu la permission de vous relater ce que cette famille vient de traverser mais sans dévoiler les détails qui permettraient de les identifier. Ainsi, j'utiliserai des noms inventés.

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L'histoire de Mindy (nom inventé), une adolescente de 16 ans, suivant son cours normal de jeune femme fréquentant l'école et entretenant des rêves, pour se réaliser, au cours de sa vie qui s'annonçait longue et heureuse a pris un tournant tragique, il y a à peine quelques semaines.

Mindy ne pouvait pas savoir qu'au début du mois de novembre 2020, elle serait victime d'un grave accident de VTT.

Transférée dans un hôpital central d'une grande ville du Québec en raison de la gravité extrême de ses blessures, la jeune Mindy y a reçu des tests qui ont déterminer que son état sera neuro-végétative à 95% et ceci, pendant qu'elle s'accrochait, entre la vie et la mort, pendant une semaine très intense, pour elle avant tout mais aussi, pour ses proches.

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Sa mère, Monique (nom inventé), comprenait la détresse de sa fille, Mindy.

Entre la vie et la mort, son état était critique.

Il se trouve que pas plus tard que l'été dernier, Mindy avait expliqué que s'il lui arrivait quelque chose de grave, qu'elle voulait que sa mère, Monique, l'aime assez pour la laisser mourir.

C'est ce que la mère de Mindy, d'un commun accord avec son père ont décidé de faire.

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En pleine zone rouge-COVID, accéder physiquement à Mindy devenait difficile.

La qualité des soins reçus en milieu hospitalier et la compassion dont a fait preuve un médecin des soins intensifs qui a fait des pressions sur sa direction pour permettre que le chiffre de "4 visites autorisées" soit monté, un peu ont aidé mais la crise-COVID et ses directives ont pesé, lourd. Très lourd.

La décision avait été prise de débrancher Mindy et celle-ci, même alitée et seule devant cette tragédie qui allait lui prendre le reste de sa vie, avait besoin de sa mère, Monique ainsi que de ceux qui meublaient sa vie, avant l'accident.

Entre les directives-COVD et les besoins profondément humains de Mindy et des siens, la COVID prenait une place si grande qu'il fallait trouver la force de faire abstraction des limitations et des interdictions pour demeurer résilient, présent et disponible pour cette rivière de besoins humains qui ne pouvaient pas être ignorés.

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Monique a pleuré abondamment sous son masque qu'elle enlevait pour se moucher avant de pleurer, encore.

Mindy, sa fille, s'accrochait mais son combat, bien que courageux, ne lui permettrait pas de sortir de cette condition qui l'avait menée aux soins intensifs d'un grand hôpital du Québec.

Monique a respecté les règles-COVID. Il fallait tout surveiller ou négocier.

Elle a réussi à faire entrer 10 personnes pour voir Mindy, à raison de 2 à la fois mais seulement après avoir décidé de laisser faire débrancher sa fille.

Encore là, les règles en chambre et hors-chambre étaient strictes à savoir aucune autorisation d'aller, par exemple, à la salle de bains ou à la cafétéria.

Aucune de ces personnes n'avait le droit de demeurer dans le corridor. C'était dans la chambre de Mindy, un petit local pour la famille immédiate (mère et père, seulement)... ou dehors.

Grâce à Facetime, sa petite soeur de 10 ans a réussi à parler, une toute dernière fois à sa grande soeur. Comme Mindy était défigurée, sa petite soeur lui a parlé sans la voir.

Les amis de vie et d'école de Mindy ont aussi pu lui dire un dernier au-revoir en ce monde, grâce à Facetime.

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Le médecin des soins intensifs a débranché Mindy au cours de la dernière semaine et une fois débranchée, elle a respiré par elle-même pendant 1h40 avant de pousser sont tout dernier soupir, avant sa mort.

Monique et les proches de Mindy avaient le coeur en miettes et pour plusieurs, c'est toujours le cas.

Ce retour sur les dernières semaines de vie de Mindy n'aurait pas dû avoir autant d'attention donnée au COVID.

Mindy, dans son état, avait besoin d'humanité, de contact et d'amour, en abondance. Bien qu'elle en ait reçu autant qu'il eut été possible de lui en donner, les directives-COVID ont demeuré.

Ce n'est pas comme si Mindy allait mourir d'un quelconque grippe mais les règles-COVID sont restées, dans une large part, inflexibles.

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Mindy a laissé un vide immense dans le coeur de ceux qui l'ont connu. Sa mémoire ne les quittera d'ailleurs vraisemblablement jamais.

Nombreux sont ceux qui ont voulu lui rendre un dernier hommage.

Mais "les règles de fou à observer qui n'ont pas de sens" ne se limitent pas au milieu hospitalier. Ces règles-COVID contaminent aussi l'expérience funéraire.

Étant donné l'état du visage de Mindy, l'incinération a été choisie.

Au Québec, le gouvernement limite le nombre de personnes à 25.

La mort tragique de Mindy a touché un nombre bien plus grand que cette limite arbitraire mais encore une fois, le gouvernement a imposé sa vision au lieu de respecter le droit au deuil, qui devrait être inaliénable, de ceux qui viennent de perdre un être cher.

Conséquemment, des rendez-vous ont dû être pris de part et d'autre dans les familles de la maman et du papa de Mindy. Des choix émotionnellement déchirants ont aussi dû avoir lieu pour "choisir" qui "avait le droit" d'être présent, à la cérémonie.

Masques, distanciation et "gestes barrière" ont d'ailleurs conditionné chaque épisode des funérailles de Mindy.

Nombreux sont ceux qui ont dû faire leur deuil, autrement faute de pouvoir venir payer leurs hommages à cette ravissante jeune femme qui rayonnait la vie, en toutes circonstances et qui, là, venait de quitter ce monde, d'une manière tragique.

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Monique et les siens pleurent toujours la mort de Mindy, cette jeune femme au coeur d'or qui a semé le bonheur, tout au long de sa courte vie.

Les Québécois ainsi que tous ceux qui liront ceci comprendront d'instinct que la perte d'une enfant dans ce contexte-COVID atroce fait ressortir l'inhumanité d'une classe dirigeante, malgré le désir d'humanité, en toutes choses, d'une population qui n'a encore jamais été consultée, en regard de ce qui lui est imposée, par décret unilatéral.

Monique, la maman de Mindy, ne manquait pas d'exemples pour exposer la crise-COVID et ses incohérences navrantes. Comme la présence de 300 personnes masquées qui se croisent sans problème, dans un Walmart mais dont la présence pose-problème dans un contexte funéraire.

Où est la logique, demande-t-elle?

On pourrait aussi demander, du même souffle, où est l'humanité?

On voit les directives-COVID partout. Notre monde étouffe sous l'idéologie de la peur, des limitations et de la glorification des directives décidées derrière des portes closes, en secret mais après 8 mois de priorité au COVID en toutes choses, quand l'humain reprendra-t-il toute sa place?

Monique a mis des mots sur ce qu'elle ressent.

Probablement que vous avez des mots, vous aussi, pour expliquez ce que vous ressentez, en regard de ce qui s'est passé pour Mindy, pour ce qui vous arrive et ce qui arrive à notre monde.

Notre monde.

Monique a parlé des "atrocités de ces mesures liberticides".

Les dirigeants, incluant les "élus" qui ont plongé le Québec dans une version sans cesse plus dystopique de la crise-COVID qu'ils nous annonçaient courte, au début, entendront-ils le cri du coeur de Monique et de tous ceux qui souffrent?




Source: Ma publication, dans Facebook




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[cgelinas]

Si le Québec au complet pouvait partager cette publication à TOUS les élus de la CAQ ainsi qu'à TOUS les dirigeants dans le gouvernement technocratique du Québec.

Ce serait d'une puissance inouïe.

En vibrant notre humanité, nous avons le pouvoir de co-créer un monde dans lequel notre humanité a préséance sur leur inhumanité.

Que ce soit directement aux principaux intéressés, à vos amis ou dans les groupes, il faut que cette publication atteigne un maximum de gens qui ont besoin d'humanité, d'amour et d'espoir.

Et si vous connaissez des adolescents, parlez-en avec eux, aussi, s'il-vous-plaît.

C'est entre nos mains que se trouvent les outils pour que l'humanité triomphe.

Merci d'être là, pour cette jeune femme qui est partie trop vite et qui continue de recevoir tout l'amour que vous lui destinez.

Merci aussi pour votre soutien profondément humain à cette famille qui vous lit et reçoit vos messages.




Source: Mon commentaire, suite à ma publication, dans Facebook


Je suis tellement fier des humains lumineux qui prennent à coeur cette tragédie pour la transcender en énergie d'amour pur.

Je me sens privilégié d'être entouré d'être formidables, comme vous.




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[cgelinas]

Si le Québec au complet pouvait partager cette publication à TOUS les élus de la CAQ ainsi qu'à TOUS les dirigeants dans le gouvernement technocratique du Québec.

Ce serait d'une puissance inouïe.

En vibrant notre humanité, nous avons le pouvoir de co-créer un monde dans lequel notre humanité a préséance sur leur inhumanité.

Que ce soit directement aux principaux intéressés, à vos amis ou dans les groupes, il faut que cette publication atteigne un maximum de gens qui ont besoin d'humanité, d'amour et d'espoir.

Et si vous connaissez des adolescents, parlez-en avec eux, aussi, s'il-vous-plaît.

C'est entre nos mains que se trouvent les outils pour que l'humanité triomphe.

Merci d'être là, pour cette jeune femme qui est partie trop vite et qui continue de recevoir tout l'amour que vous lui destinez.

Merci aussi pour votre soutien profondément humain à cette famille qui vous lit et reçoit vos messages.




Source: Mon commentaire, suite à ma publication, dans Facebook


Je suis tellement fier des humains lumineux qui prennent à coeur cette tragédie pour la transcender en énergie d'amour pur.

Je me sens privilégié d'être entouré d'être formidables, comme vous.




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