Patriote québécoise à Melbourne: catastrophe invisible et imaginaire

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cgelinas
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LA VIE DANS L’ÉPICENTRE D’UNE CATASTROPHE INVISIBLE ET IMAGINAIRE


Melbourne, autrefois nommée la ville la plus agréable au monde s’est transformée graduellement depuis mars 2020 en nation dystopique, pour arriver à son apogée d’absurdité invivable au début d’aout, avec la 4e étape de restrictions dues à la COVID-19.


Depuis une semaine et jusqu’à la mi-septembre au minimum, des lois liberticides et excessives ont été mises en place pour combattre ce que les autorités s’obstinent à appeler une pandémie, mais qui, une fois retirée de son habit médiatique, politique et artificiel, ressemble plutôt à une grippe saisonnière. Cette phrase tombe comme une Terre Plate dans l’esprit de tous ceux qui continuent de s’abreuver à la fontaine de la programmation médiatique. Je sais que vous avez envie de cesser votre lecture immédiatement et regrettez même les quelques lignes que vous m’avez accordées, mais laissez-moi une chance de vous décrire ma vie dans l’épicentre d’une catastrophe invisible et imaginaire, ne serait-ce que pour découvrir un point de vue, de l’autre bout de la planète.

Nos restrictions surpassent les recommandations de l’OMS, et ce n’est pas peu dire. Tous les magasins sont fermés, sauf les services essentiels aléatoires. Il est INTERDIT de sortir de chez soi sans porter un masque, même pour marcher seul. Il est INTERDIT de marcher avec plus d’une personne dehors, masqués et distanciés. Il est INTERDIT de passer plus d’une heure hors de son domicile. Il est INTERDIT d’aller acheter de la nourriture avec une autre personne. Il est INTERDIT de s’éloigner de plus de 5 km de son domicile. Il est INTERDIT d’avoir un ami ou un membre de la famille qui réside ailleurs dans son domicile. Il est INTERDIT de se trouver hors de son domicile après 20 heures. Il est INTERDIT de manifester contre ces mesures. Toutes les interdictions sont sous peine d’amende qui varient entre $1500 et $5000 pour une première offense, et on encourage les voisins à dénoncer.

Le moral est au plus bas, mais à l’opposé, les faillites, les dépressions, la violence familiale et les suicides sont à la hausse. Chez les enfants de moins de 18 ans seulement, on annonçait hier une hausse de 33% des tentatives de suicide. Les chiffres ne sont certainement pas plus réjouissants dans la tranche de population qui tente de nourrir leur famille, mais à qui on a retiré les moyens et même la dignité.

Mais « Nous sommes tous ensemble dans ce combat » … Quel combat ? Ah oui, ce virus dangereux. À ce jour et depuis les 5 derniers mois, 314 personnes sont mortes en Australie de la COVID-19, mêlée à diverses maladies, plusieurs ont succombé à la vieillesse, et tous étaient atteints de comorbidités. Est-ce que la COVID-19 a réellement causé leur décès ? Difficile à dire, puisque le gouvernement offre une très généreuse aide financière aux centres pour personnes âgées si l’un de leurs résidents en tombe victime. Ces institutions en manque de ressources n’hésitent donc pas à sauter sur l’occasion. L’espérance de vie en Australie est de 82 ans, or l’âge moyen des décès par la COVID-19 est de 83 ans. Faites votre calcul. Mais ces victimes meurent seules et tristes et cela est déplorable. On se console car les dommages collatéraux sont inévitables. Malgré tout, 314 personnes en 5 mois… selon mes livres de mathématique empoussiérés, cela fait 45 victimes par mois depuis le début de ladite pandémie pour une population de 25 millions. Selon ces même calculs (cette fois-ci, je me suis servie de ma calculatrice pour ne pas faire d’erreur), le résultat est qu’en Australie, dans 30 prochains jours, les personnes vulnérables ont 0.000002 de chance de mourir de la COVID-19. Un peu moins qu’une grippe normale.

À l’opposé, nos enfants et nos jeunes adultes ont 33% plus de chances de s’enlever la vie à cause de l’isolement, l’ennui, la campagne morbide des médias et le désespoir qui s’installent dans nos foyers comme la peste. Le gouvernement a déjà endetté la vie de ceux-ci au profit des banques centrales qui réclameront leurs intérêts cumulatifs pour des décennies, parce que c’est ça le capitalisme. Il n’y a pas d’amis en affaires.
Certains d’entre vous crient si fort, que je vous entends de l’autre bout de la terre, sur mon île qui n’est plus paradisiaque, vos voix à l’unisson « Oui mais regarde la Floride, regarde l’Italie, l’Espagne !! » Eh bien oui j’ai regardé. La saison de grippe était mauvaise, mais la surmortalité ne s’est pas démarquée. Par contre, le ratio des causes de mortalité se démarque par le fait que la COVID a remplacé les cancers, les crises cardiaques, l’Alzheimer, les pneumonies.

À ses débuts, cette année était riche en promesses de découvertes et d’aventures. Mes filles et moi avions mis en place un projet d’aller passer 9 mois à Montréal, dès le retour d’une tournée de 3 semaines en Asie du sud-est que ma fille allait faire avec son école, un voyage humanitaire. Elle rêvait depuis longtemps de faire une immersion dans une école française. Quand à mon ainée qui venait de finir ses études secondaires, elle profiterait de ce voyage à Montréal comme tremplin pour partir découvrir le monde avant d’entreprendre ses études universitaires en 2021. J’étais presque euphorique à l’idée d’aller passer presqu’un an avec ma famille et mes amis, ça fait 21 que je suis partie. J’étais aussi tellement heureuse de faire découvrir à mes filles leurs racines, ma patrie, là où j’ai grandi. Notre départ était prévu pour le 1er avril 2020, tout était prêt. Il va sans dire que la date était, bien à mon insu, très mal choisie. Mon histoire en est une parmi tant d’autres et n’a pas plus d’importance que tous les autres rêves brisés cette année.

Les infections respiratoires font partie de la vie, et tristement font des victimes à chaque année, tout comme bien d’autres maladies encore plus meurtrières qui restent sous silence. Mais là, vu les faits, n’est-il pas temps de se demander, est-ce que le remède n’est pas plus dangereux que le problème ?


Une patriote québécoise à Melbourne.


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Ce texte a aussi été publié dans Facebook, ici.

L'image plus bas provient de ce tweet, sans lien direct avec le texte plus haut mais pour des fins de contextualisation de la réalité, sur le terrain, à Melbourne.


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Un point de contrôle routier à Melbourne, en Australie
Un point de contrôle routier à Melbourne, en Australie
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Claude Gélinas, Éditeur
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