Dans cette vidéo, je parle de ce que contient cette publicité pour la DPJ, les signalements et la dénonciation et je vous livre mes impressions.
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https://youtu.be/qlxYehDiGT0
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Ce qu'on retrouve dans ce fascicule:
- encouragement aux signalements;
- insistance sur l'absence de risque pour quiconque dénonce une situation à la DPJ;
- encouragement à dénoncer, même en cas de doute;
- valorisation de l'acte de signalement à la DPJ;
- insistance sur l'impératif de signaler toute situation sans délai -- même dans le cas où le signalement est basé sur les propos d'une autre personne (qualifiée de "proche" de l'enfant).
Vous pouvez consulter ce fascicule, vous aussi:
Un signalement à la DPJ, c'est l'intervention, au fil du temps et selon les circonstances particulières...
- d'agents de la DPJ (ou "travailleus sociaux")
- de policiers
- d'infirmiers
- d'intervenants (au sens large, incluant ceux pour le volet plus administratif)
- de médecins
- de psychologues
- de psychiatres
- d'avocats (parfois de l'aide juridique)
- de juges
Difficile de nier que tous ces intervenants justifient leur emploi (et tout ce que ça comprend en avantages), lorsque des signalements ont lieu.
Sans dire que tous les intervenants cherchent à augmenter le nombre de signalements, le nombre d'emplois en jeu liés à la DPJ sont significatifs.
Pourquoi faire une campagne provinciale de publicité pour la DPJ, sous la gouverne de Santé et services sociaux Québec (SSSQ)? Idéalement, pour prévenir ou stopper les abus commis à l'encontre des enfants mais il ne faut pas perdre de vue le complexe juridico-médico-policier qui assure de nombreux emplois, grâce à ces signalements.
Alors de faire parvenir ce fascicule juste dans la semaine du 4 mai 2020, juste avant le retour progressif en classe pour les élèves du préscolaire et du primaire (11 mai en province et 19 mai à Montréal), c'est une opération de communication qui soulève des questions que chaque parent doit se poser.
Au premier chef, cette dépense publique pour expliquer aux citoyens québécois comment dénoncer des situations plutôt que de voir à s'entraider pour éviter que celles-ci ne viennent qu'à dégénérer et seulement signaler lorsque toute assistance devient impossible.
Il y a cet encouragement au signalement (à la délation sous couvert d'anonymat assuré) qui donne un pouvoir énorme à quiconque voudrait nuire à une famille.
Comme l'historique de la DPJ regorge de situations qui ont causé des torts réels aux familles québécoises, ce genre de campagne de publicité, passée en douce, devrait faire l'objet d'une attention particulière.
Quel est le but du gouvernement du Québec à essayer de valoriser la DPJ, juste avant le retour en classe des élèves du préscolaire et du primaire, au Québec?