Un tribunal du Québec approuve le recours collectif contre YouTube pour censure de la COVID-19

Répondre
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 8018
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

21 mai 2024


La Cour supérieure du Québec a donné le feu vert à un recours collectif contre YouTube pour sa censure de contenu lié au coronavirus de Wuhan (COVID-19).

Selon LifeSiteNews (le 11 mai 2024 suite à l'annonce, le 7 mai 2024), la plaignante Eloise Boies a intenté une action en justice contre la plate-forme de partage de vidéos appartenant à Google. Elle l’a accusé de censurer les informations sur les vaccins, la pandémie et le virus lui-même. Selon elle, trois de ses vidéos – l’une d’entre elles discutant ironiquement de la censure – ont été supprimées par YouTube pour avoir prétendument violé les politiques de la plateforme en matière de désinformation médicale et contredit les récits de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autorités sanitaires locales sur le COVID-19.


Boies a fait valoir que la censure de YouTube représentait une suppression illégale et intentionnelle de la liberté d’expression. En février, elle a révélé qu’en plus de la suppression des vidéos, la censure l’avait également qualifiée d'« antivaxxer » et de « théoricienne du complot », ce qui lui a fait perdre des contrats.

Le YouTuber a également fait valoir que YouTube violait la liberté d’expression garantie par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (FCRDJR) avec sa censure. Mais la société mère de YouTube, Google, a répliqué qu’elle n’était pas obligée de respecter la FCDPQ et qu’elle ne pouvait donc pas être tenue responsable des décisions de censurer du contenu qu’elle n’approuve pas.

La liberté d’expression s’étend également à la publication et à la création

Mais lorsque le juge de la Cour supérieure du Québec, Lukasz Granosik, a annoncé sa décision, il a noté que la liberté d’expression « ne signifie pas seulement la liberté de parole, mais aussi la liberté de publication et la liberté de création ».

Soulignant l’importance que la Cour suprême du Canada accorde à la liberté d’expression garantie comme élément clé d’une société démocratique, le juge a conclu : « Si (Google) pratique la censure en empêchant certaines personnes de publier des vidéos et empêche d’autres personnes de visionner ces mêmes vidéos, il entrave ainsi la libre circulation des idées et s’expose à devoir défendre ses façons de faire. »

La société de technologie basée à Mountain View, en Californie, a été condamnée à cesser de censurer le contenu, à payer 1 000 dollars d’indemnisation et 1 000 dollars de dommages punitifs à chacun des plaignants de la poursuite, ainsi qu’une « compensation supplémentaire prévue par la loi depuis le dépôt de la demande d’autorisation d’action collective, conformément à la décision du tribunal ».

Dans le même ordre d’idées, le juge de la Cour supérieure a autorisé un recours collectif alléguant que les politiques de modération de contenu de Facebook pendant la pandémie (COVID-19) ont violé la liberté d’expression des Québécois.


La poursuite contre Meta Platforms, propriétaire de Facebook, a été intentée par Christian Leray, administrateur du groupe Facebook d’une organisation appelée Réinfo Québec, qui a critiqué les mesures de santé publique COVID-19 et a fait supprimer des publications parce que la plateforme de médias sociaux a déclaré qu’elles contenaient de la désinformation sur les vaccins.


Dans sa décision à la fin du mois dernier, Granosik a écrit qu’étant donné le rôle que joue Facebook dans la société, il doit assumer une certaine responsabilité pour le contrôle qu’il exerce sur le contenu qui apparaît sur sa plate-forme.

Si Facebook « exerce une censure, empêche certaines personnes de publier certaines informations, les sanctionne en restreignant l’accès à leur compte et entrave ainsi la libre circulation des idées, il s’expose à devoir défendre ses méthodes », a-t-il écrit. « Sa décision peut être bien fondée et il peut ne pas encourir de responsabilité, mais la question a été soulevée et il est clair que le plaignant a une chance de succès sur le fond. »



Source: Tyranny.news de Natural News / Reclaim the Net / LifeSiteNews



-- -- --
Fichiers joints
youtube-la-plateforme-de-censure.jpg
youtube-la-plateforme-de-censure.jpg (104.27 Kio) Vu 41 fois
CANADA-YTO-PROCEED.pdf
(1.76 Mio) Téléchargé 7 fois
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Répondre