Des investisseurs de partout s’intéressent à Hydro-Québec

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cgelinas
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22 février 2024


Des investisseurs du Canada, des États-Unis et d’ailleurs dans le monde souhaitent financer les projets d’expansion d’Hydro-Québec, a fait savoir mercredi son PDG, Michael Sabia.


Des investisseurs, mais aussi des fournisseurs et des producteurs d’énergie veulent conclure des partenariats avec la société d’État, qui s’est engagée à doubler sa production d’électricité, a-t-il dit en conférence de presse, après la publication du rapport annuel 2023 de la société d’État.

[Éditeur: qui sont ces "fournisseurs" et "producteurs"? Et comment se fait-il que les Québécois ne soient pas les maîtres d'oeuvres et donc, les propriétaires des actifs?]

Peu après son arrivée à la tête d’Hydro-Québec, Michael Sabia a présenté un plan qui prévoit d’énormes investissements, de l’ordre de 155 à 185 milliards, pour augmenter la production d’électricité et construire 5000 kilomètres de nouvelles lignes de transport.

[Éditeur: c'est du délire et ça ruine les Québécois pour l'enrichissement des mondialistes. Sabia agit tel un traitre-pro-mondialistes.]

Ce plan suscite beaucoup d’intérêt de la part d’investisseurs potentiels, selon M. Sabia, qui a déjà indiqué son intention d’innover dans le financement des activités d’Hydro-Québec. Il a d’ailleurs recruté un de ses anciens collègues de la Caisse de dépôt et placement, Maxime Aucoin, pour trouver des partenaires financiers et nouer des alliances innovatrices.

[Éditeur: de l'innovation? Quel toupet de cadrer ça ainsi. C'est une usurpation de son pouvoir et rien d'autre.]

Michael Sabia a laissé entendre qu’Hydro-Québec pourrait accueillir de nouveaux investisseurs, « mais pas nécessairement en termes d’équité ».

[Éditeur: Sabia doit démissionner ou "être démissionné" s'il gère pour des tiers et non pour des Québécois, comme il tente déjà de le faire.]

« Il ne faudrait pas négliger le marché de la dette publique, a-t-il précisé en réponse à une question. Les obligations d’Hydro-Québec sont très vertes et très liquides, une combinaison qui n’est pas facile à trouver sur les marchés. »

« Nous sommes très optimistes de pouvoir trouver le capital dont nous avons besoin », a-t-il dit.

[Éditeur: pour des investissements qui vont profiter AUX ÉTRANGERS... c'est scandaleux.]

Profits en baisse

Hydro-Québec amorce le programme d’expansion le plus ambitieux de son histoire alors que les coûts de financement sont en forte hausse et que ses profits sont en forte baisse.


Hydro-Québec a terminé l’année 2023 avec un bénéfice net de 3,3 milliards, comparativement à 4,5 milliards en 2022. Au quatrième trimestre, soit pour les mois d’octobre, novembre et décembre, son bénéfice net a chuté de 953 millions en 2022 à 238 millions en 2023.


La société d’État a versé 1 milliard de dollars de moins en dividende au gouvernement québécois.

« L’histoire de 2023 est une histoire de météo », a résumé Michael Sabia.

L’entreprise a souffert du verglas, des incendies de forêt qui ont perturbé son service en 2023, « une des pires années en 15 ans pour les pannes », a-t-il reconnu.

Hydro-Québec a dû restreindre du tiers ses exportations en raison du faible niveau d’eau dans ses réservoirs, ce qui a diminué ses revenus de 547 millions par rapport à l’an dernier. Le niveau des exportations est à son plus bas des dix dernières années.

« Il n’y a pas eu assez de neige ou de pluie dans les endroits où on en a besoin, a expliqué Michael Sabia. Il y a eu beaucoup de pluie dans le Sud, mais pas à la Baie-James. »

Fitzgibbon n’est pas inquiet

À Québec, le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a dit ne pas s’inquiéter de l’impact des changements climatiques sur le niveau d’eau des réservoirs et sur les dividendes à venir d’Hydro-Québec.

Je n’ai pas l’impression que les changements climatiques vont amener moins d’hydraulicité. Ce n’est pas les prévisions d’Hydro-Québec présentement.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

Malgré la baisse de la profitabilité et la chute du dividende, le ministre s’est dit satisfait de la performance d’Hydro-Québec en 2023.

Le grand patron d’Hydro-Québec a souligné de son côté que l’année 2023 ne devrait pas être comparée à 2022, une année exceptionnelle « qu’on ne va pas revoir avant longtemps ».

À plus de 3 milliards, le bénéfice net de la société d’État est le cinquième en importance de son histoire et « une année assez solide, étant donné les enjeux », a dit M. Sabia.

Des hausses de tarifs?

En 2024, la direction d’Hydro-Québec veut revoir son fonctionnement pour devenir plus efficace. Des « comités sur toutes sortes de sujets » ont été annulés et des discussions avec les syndicats sont au programme pour apporter des « changements mutuellement bénéfiques », a indiqué Michael Sabia.

Selon lui, c’est important d’améliorer l’efficacité de l’entreprise, parce que ses coûts de fonctionnement se retrouvent dans les tarifs d’électricité.

À ce sujet, le ministre de l’Énergie a indiqué que la tarification de l’électricité devra être revue pour tenir compte des investissements importants à venir pour augmenter la production. « Forcément, il va y avoir une hausse tarifaire qui va se faire dans le temps », a-t-il dit.


En 2023, les ventes d’électricité au Québec ont rapporté 284 millions de plus qu’en 2022, grâce surtout à l’augmentation des tarifs. Les contrats spéciaux avec les alumineries ont aussi généré des revenus additionnels de 109 millions.


Par rapport à 2022, les ventes au Québec ont souffert des températures relativement clémentes du début de l’année 2023. En janvier 2023, les températures moyennes ont été de 9 degrés supérieures à celles de l’année précédente, précise l’entreprise.

Hydro-Québec a réduit de 284 millions sa participation de 20 % dans Innergex Énergie renouvelable, pour refléter la baisse de valeur de l’entreprise. L’action d’Innergex a perdu la moitié de sa valeur boursière depuis un an.

[Éditeur: le racket des éoliennes qui ruinent les Québécois.]

Les charges d’exploitation ont augmenté de 288 millions, une hausse qu’Hydro-Québec attribue aux travaux d’amélioration de son réseau.



Source: La Presse



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Peu après son arrivée à la tête d’Hydro-Québec, Michael Sabia a présenté un plan qui prévoit d’énormes investissements, de l’ordre de 155 à 185 milliards, pour augmenter la production d’électricité et construire 5000 kilomètres de nouvelles lignes de transport.<br /><br />PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Peu après son arrivée à la tête d’Hydro-Québec, Michael Sabia a présenté un plan qui prévoit d’énormes investissements, de l’ordre de 155 à 185 milliards, pour augmenter la production d’électricité et construire 5000 kilomètres de nouvelles lignes de transport.

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Claude Gélinas, Éditeur
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