Géants du web: l’impôt «pas une fois» mentionné comme priorité par Biden, dit Trudeau

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cgelinas
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12 décembre 2023


La Taxe sur les services numériques que compte imposer le Canada à Netflix et aux autres «géants du web» dès janvier 2024 a beau irriter bien des Américains, le sujet a été loin d'être marquant dans les discussions entre le président des États-Unis, Joe Biden, et Justin Trudeau.

Bien au contraire, selon le premier ministre.


«Je pense que, dans toutes les conversations qu'on a eues avec les Américains, pas une fois est-ce que le président Biden a soulevé ça comme une priorité, une préoccupation directe avec moi», a dit M. Trudeau en français, en entrevue de fin d'année avec La Presse Canadienne, lundi.

[Éditeur: il faut se fier à la parole de Justin Trudeau. Très risqué et aucune manière de vérifier. Ça donne le beau jeu au PM.]

Il a assuré qu'il était pourtant prêt à aborder le dossier, vu comme une pomme de discorde majeure par plusieurs intervenants américains. Par exemple, l'ambassadeur envoyé par Washington au Canada, David Cohen, a laissé présager cet automne «une grande bataille».

[Éditeur: Justin Trudeau (encore) en mode de "contrôle des dommages" avec sa propre mouvance mondialiste, d'une part c'est un peu drôle mais au fond, c'est juste misérable parce que ça n'adresse aucunement les priorités des Canadiens.]

«Je comprends que les Américains ne sont peut-être pas très contents du fait qu'on va le faire, mais on a promis de le faire», a ajouté le premier ministre canadien.

Le locataire de la Maison-Blanche, lui, n'aura pas été aussi loin en privé avec M. Trudeau, laisse entendre ce dernier. «Même si j'avais toujours toutes sortes de réponses à (lui) donner s'il soulevait» cet enjeu, a-t-il précisé.

Lorsque son équipe libérale a été réélue en 2019, obtenant un premier mandat minoritaire, le premier ministre avait déjà promis de veiller «à ce que les géants du web paient de l’impôt sur les recettes qu’ils génèrent au Canada».

Les libéraux attendaient d'abord qu'un cadre multinational d'imposition, à hauteur de 3 %, soit établi au terme de discussions avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ainsi que les pays du G20.

[Éditeur: attendre après les autres mondialistes, basés à l'étranger, c'est-là une spécialité de Justin Trudeau.]

Puis, les discussions s'étirant, la date butoir de janvier 2024 a été fixée par Ottawa. Le gouvernement de Justin Trudeau a ainsi signalé que c'était son échéance pour aller de l'avant de son propre chef, au même titre que la France et le Royaume-Uni.


L'ambassadeur Cohen, de même que des membres du Congrès américain, ont pressé le Canada de mettre ses plans sur la glace afin de laisser le temps à l'OCDE d'implanter sa feuille de route, connue dans le jargon comme le «pilier un».


«On leur a donné plusieurs années pour essayer de régler, de façon de fonctionner, pour eux et pour tout le monde. Ils n'ont pas réussi à le faire. Ils ont essayé», a souligné M. Trudeau au cours de l'entretien qui a eu lieu dans une salle de réunion attenante à l'un de ses bureaux sur la colline parlementaire.

Un sursis a déjà été accordé au sein de l'OCDE à plusieurs reprises, comme l'a relevé le mois passé la députée libérale Sophie Chatel, qui a œuvré au sein de l'organisation internationale.

[Éditeur: le mondialisme est une arnaque mais Trudeau nous enfonce dans ce cul-de-sac quand même.]

Le Canada a aussi attendu pour aller de l'avant de son côté puisque «les Américains disaient ‘’non, non, non, il faut qu'on le fasse avec l'OCDE’’», a réitéré pour sa part M. Trudeau.

D'ailleurs, l'impôt retenu doit être rétroactif en fonction des revenus d'activités en sol canadien remontant au 1er janvier 2022 pour ces entreprises principalement établies aux États-Unis.

Quoi qu'il en soit, le premier ministre canadien refuse de voir une stagnation dans tout ce dossier.

[Éditeur: ou attendre après des étrangers pour fixer nos propres règles nationales.]

«On ne fait pas de surplace parce qu'on va amener, comme promis, notre taxe sur le numérique», a-t-il conclu.

Même sans accord international sur le cadre multinational, le Canada doit, pour mettre à exécution son ultimatum de janvier 2024, adopter une législation.

Celle-ci, appelée Loi de la taxe sur les services numériques, est incluse dans la pièce législative de mise en oeuvre de mesures annoncées dans l'énoncé économique d'automne.

Ce projet de loi n'est qu'au début de son étude par les parlementaires. Ce processus doit être complété afin que l'impôt devienne réalité.

Le Canada voit son éventuelle loi comme une mesure intérimaire, c’est-à-dire en attendant un déblocage à l’OCDE qui répondrait aux réalités de plus d’une centaine de pays.



Source: MSN / La Presse canadienne



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Claude Gélinas, Éditeur
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