Lorsque Larry Fink de BlackRock parle de l'argent facile

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cgelinas
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Derrière des déclarations en apparence inoffensives se cachent parfois des lectures bien différentes dont il faut comprendre les autres degrés de signification.


En ce jeudi, 16 mars 2023, on peut lire, dans sa dernière lettre ouverte du Président et Directeur général Larry Fink aux investisseurs de BlackRock, ce segment passablement machiavélique:

"Nous ne savons pas encore si les conséquences de l'argent facile et des changements réglementaires se répercuteront sur tout le secteur bancaire régional américain avec d'autres saisies et fermetures à venir."

https://www.blackrock.com/corporate/inv ... ans-letter

Chacun sera libre d’interpréter ce segment comme il le désire.

Pour moi, c’est une manière pour ce milliardaire de signaler sa vertu d’ultra-riche à ses semblables.

Regardez comment Larry Fink pointe l’argent facile, d’entrée de jeu, comme un facteur pouvant peut-être mener vers des conséquences pour le secteur bancaire régional américain.

C’est une habile parade pour implanter l’idée que l’argent facile soit un problème tout en évitant de mettre l’attention sur le grand capital qui se constitue et s’entretient largement aux frais des douleurs socio-économiques imposées aux classes dites inférieures à la sienne et à celle de ses semblables.

Et pour être certain de pouvoir se défendre de cette position, Larry Fink ouvre son propos avec “nous ne savons pas encore”, comme pour mettre de l’idée de l’avant tout en ayant le loisir de s’en éloigner au besoin mais aussi, en se positionnant comme le vecteur intellectuel d’une éventuelle conclusion à propos de l’argent facile.

D’une grande habileté intellectuelle mais en même temps, quand on comprend que ce niveau de langage permet à des mondialistes ultra-riches de se signaler leur jeu de vertus prédatorialo-capitalistes entre eux, on ne se laisse pas impressionner ou berner aussi facilement.

L’imposture

Larry Find est milliardaire.

https://www.forbes.com/profile/larry-fi ... 911c920f41

Pour lui, c’est facile de blâmer l’argent facile. Il en a tellement qu’il n’a pas à se soucier des coûts de la vie en hausse, en raison notamment de l’inflation.

En fait, à son niveau et pour ceux de sa caste d’ultra-riches, la misère des classes laborieuses et inférieures est une immense opportunité de s’enrichir encore plus.

Par exemple, dans cette lettre de correctif à propos de narratifs supposément trompeurs dont BlackRock aurait été victime, voici ce que le gestionnaire de fonds déclare, malgré tout:

“BlackRock investit dans des propriétés multifamiliales, des complexes d'appartements et d'autres biens immobiliers résidentiels.”

https://www.blackrock.com/corporate/new ... uses-facts

Larry Fink et ses “clients” auront beau maquiller le cochon autant qu’ils le désirent, c’est passablement clair que des milliardaires profitent de la misère du monde, aux États-Unis, en tout cas, pour investir dans des logis plus petits pour les Américains qui doivent se reloger, notamment après le dur coup de 2008 dont la plupart ne se sont jamais relevés.

Presque toutes les mafias du monde utilisent le logement pour enfermer les gens dans paiements mensuels dont ils seront esclaves toute leur vie.

Qu’il s’agisse d’hypothèques ou de loyers, la logique d’esclavage demeure la même.

De très riches propriétaires multiplient leur richesse pendant que les classes inférieures s’appauvrissent, sans fin.

Et là…

Oui, là et juste comme ça…

Larry Fink se permet, dans la première citation de ce texte, plus haut, de blâmer l’argent facile.

Oui, cet argent supposément “facile” qui a permis à des gens d’améliorer, au moins temporairement, leur sort.

Pour une fois que l’argent les aidait eux au lieu de les réduire à l’esclavage au service unilatéral des milliardaires qui s’alimentent de leur habituelle misère.

Et bien, Larry Fink devrait avoir un devoir de grande réserve avant d’avancer que l’argent facile ait pu être la source de conséquences pour des banques, fussent-elles régionales et américaines. Mais non, Larry Fink ouvre son jeu d’idéologies pour nous révéler, derrière des mots choisis, son dédain pour les pauvres et les faibles qui ont eu cette opportunité d’accès à de l’argent plus “facile”, une fois dans leur vie.

Larry Fink induit l’idée que c’est cet accès providentiel à l’argent, pour ceux qui en ont bénéficié qui deviendrait, par voie de narratifs médiatiques complaisants, le paratonnerre de l’opprobre sociale contre les “trop pauvres qui ont eux accès à l’argent facile” et qui “causent”, d’une manière ou d’une autre, des “conséquences” pour des “banques”. Tordu, non?

Concentration

Le PDG de BlackRock se garde bien de dénoncer la scandaleuse concentration des richesses dont il bénéficie, lui, sa compagnie et ses richissimes clients.

Cette concentration fait en sorte de transformer les Américains en esclaves économiques, à divers degrés mais toujours au service de l’enrichissement des puissants entre les mains de qui les portfolios de “projets résidentiels” sont concentrés.

Autrement dit, avec des mots feutrés et prudents, Larry Fink prouve son habileté à passer un message en apparence financièrement savant à la face des classes-basses sans même que ceux-ci n’en réalisent vraiment la teneur.

Mais entre milliardaires mondialisto-technocratiques, eux, ils se comprennent et s’apprécient en tant que cultivateurs de narratifs qui les épargnent, eux, de l’attention du plus grand nombre qui, s’il devait un jour comprendre l’ampleur de leurs malversations systémiques contre nous tous, n’accepteraient plus jamais leurs déclarations chargées de ces mots qui nous cristallisent dans leurs pièges.

Au fond, personne n’est censé comprendre

Les milliardaires comme Larry Fink ont à leur service les meilleurs consultants du monde pour tous les sujets qu’ils abordent.

Ce sont des maîtres du sculptage des narratifs.

Incluant celui à propos de l’argent facile car, vous l’aurez devinez, si les Américains (et l’Occident, voire, le monde) s’enrichit, ça enlève des possibilités pour les milliardaires de s’enrichir sur leur dos avec des hypothèques et des loyers.

Les dociles ne doivent jamais vraiment comprendre ce qu’engendre leur docilité.

Leur richesse doit être celle qui permet un voyage dans le Sud par année et une location de voiture neuve aux 4 ans. Point. Pour tout le reste, il y a les heures supplémentaires et l’endettement.

Les milliardaires de la trempe de Larry Fink, eux, ont compris que c’est bien plus facile de coincer les esclaves dans des cellules qu’ils paieront jusqu’à leur mort que de leur permettre de s’émanciper de leurs griffes.

Collectivement, BlackRock permet à d’ultra-riches clients de faire main-basse sur des parcs immenses de logements dont ont besoin les gens et ce faisant, ils peuvent perpétuer la croissance “facile” de leurs empires.

Tout ça, sans être embêtés.

Des taux d’intérêts qui montent? Des loyers plus dispendieux, à chaque année? Ça représente des rentrées d’argent additionnels pour Larry Fink et ses pairs. Les esclaves n’auront qu’à s’arracher le coeur encore davantage. Ça n’empêchera certainement pas Larry Fink de perdre une seule seconde de son sommeil.

Comprendre

Même si faites partie de ceux qui arrivez à voir clair dans les nombreux narratifs qu’exprime Larry Fink pour fixer le jeu pour le rendre providentiel pour ses stratégies socio-économiques, sachez qu’une part importante de la population n’y voit que du feu.

D’ailleurs, combien de gens ont le temps de lire ce que les milliardaires de Davos publient?

Ils se lisent entre eux. Individuellement ou via consultants interposés mais ils se signalent par leurs positionnements et se regroupent pour divers schèmes de prédation des “dociles”.

D’ailleurs, ces dociles devraient exiger que l’argent soit toujours facile à obtenir pour des projets aussi fondamentaux que de se loger convenablement.

Pourquoi alors tant de classes inférieures à celles des mondialistes sont-elles choquées que des “méchants” pauvres aient eu accès à de l’argent supposément “facile”? Et bien, c’est une conséquence des paroles des maîtres de ce jeu mondialiste qui prend et reprend pour ne redonner qu’au compte-goutte, au minima, pour ne pas perdre les immenses avantages de leur colossales richesses, aussi bien individuelles que collectives.

Il faut arrêter de penser que tout le monde est gentil et égal.

C’est faux.

Le machiavélisme gradué de Larry Fink est d’ailleurs un exemple patent de ça.

Plus vite les gens vont réaliser à quel sorte de monstre ils ont affaire lorsqu’ils s’intéressent à Larry Fink et à sa clique de membres du Forum économique mondial (FEM) de Davos et propriété du milliardaire Klaus Schwab et plus vite leurs pièges deviendront évidents… et évitables.

Comment éviter les pièges des BlackRock de ce monde?

En prenant notre pouvoir pour nous et non pour entretenir ces bêtes qui ne stoppent pas la misère des gagne-petits parce qu’ils savent très bien que ça les avantage.

Le système dont profite BlackRock est gangréné et à moins d’être nettoyé de ses zones d’ombres, il continuera de nous appauvrir pour canaliser et concentrer les principaux flots de revenus vers les mêmes mains.

L’argent facile est un sujet intéressant à approfondir mais lorsque c’est Larry Fink qui effleure le sujet, on sait d’instinct que ce n’est pas banal. Loin de là. C’est stratégique et ce n’est absolument pas pour notre bénéfice mais bien pour le leur.

Je suis conscient qu’il y a d’autres lectures de déclarations aussi bien ficelées que celles que nous livre Larry Fink mais je vous ai livré celle qui m’est venue, intuitivement.

À vous de faire vos propres lectures pour trouver votre propre compréhension.

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L'argent facile est-il vraiment la cause des présumées conséquences sur le secteur bancaire? Larry Fink de BlackRock en parle et ça a pour effet de favoriser sa fortune à lui et à celle de ses riches clients.

https://claudegelinas.substack.com/p/lo ... rock-parle


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Fichiers joints
Larry Fink au moment il parle du “stakeholder capitalism” ou le capitalisme des tenants ou tout est fait pour enrichir les actionnaires, dans le cadre d’un entretien sur le thème des ESG voulant dire “environnement, social et gouvernance” à l’événement “Dealbook Summit” du New York Times, du 30 novembre 2022.<br /><br />https://youtu.be/PSVpth7uqb4?t=889<br /><br />https://www.nytimes.com/events/dealbook-summit#overview
Larry Fink au moment il parle du “stakeholder capitalism” ou le capitalisme des tenants ou tout est fait pour enrichir les actionnaires, dans le cadre d’un entretien sur le thème des ESG voulant dire “environnement, social et gouvernance” à l’événement “Dealbook Summit” du New York Times, du 30 novembre 2022.

https://youtu.be/PSVpth7uqb4?t=889

https://www.nytimes.com/events/dealbook-summit#overview
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Voici l’extrait, en version originale anglaise, de la lettre aux investisseurs, par Larry Fink. La langage demeure prudent mais il n’en demeure pas moins machiavélique, contre les gagne-petits.<br /><br />https://www.blackrock.com/corporate/investor-relations/larry-fink-annual-chairmans-letter
Voici l’extrait, en version originale anglaise, de la lettre aux investisseurs, par Larry Fink. La langage demeure prudent mais il n’en demeure pas moins machiavélique, contre les gagne-petits.

https://www.blackrock.com/corporate/investor-relations/larry-fink-annual-chairmans-letter
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Claude Gélinas, Éditeur
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