Le Parti conservateur d’Éric Duhaime veut confier la gestion de certains hôpitaux à des compagnies internationales spécialisées en la matière.
«On veut que l'hôpital demeure public, mais que la gestion soit à une firme internationale», explique en point de presse le porte-parole en matière de santé du PCQ, le Dr Karim Elayoubi, à côté de son chef Éric Duhaime.
Selon lui, ce type de gestion pourrait être plus efficace et moins coûteux. M. Elayoubi explique que, tout en demeurant financé par l’État, un hôpital en Suède a confié sa gestion à la firme privée Capio, avec des résultats positifs.
[Éditeur: donc, prendre exemple sur des gestionnaires basés en Europe. Personne n'est capable de bien gérer de ce côté-ci de l'Atlantique? Vraiment?]
Cette mesure aurait un caractère expérimental, car on indique vouloir mesurer les facteurs de performance et d’efficience de la gestion de ces firmes privées internationales.
Les gestionnaires des hôpitaux concernés pourraient, quant à eux, être affectés à d’autres tâches. «Rien ne serait fait de façon sauvage», assure le porte-parole conservateur.
[Éditeur: d'envoyer la gestion à l'international est sauvage, en soi.]
Évidemment, il est difficile de ne pas faire un rapprochement avec la firme de consultants McKinsey, critiquée par le chef conservateur car elle a conseillé le gouvernement durant la pandémie. Questionné sur le sujet, Éric Duhaime affirme qu’il ne s’agit pas de la même chose.
[Éditeur: en fait, c'est un autre recours à des étrangers pour diriger, ici, au Québec et en ce sens, c'est le même réflexe.]
«La firme internationale ne va pas conseiller le gouvernement sur son réseau de la santé. Elle va gérer du personnel, des budgets pour s’assurer de l'efficience des sommes données par l’État. Ce qui me dérange avec Mckinsey [...] c'est leur influence politique et qu'ils ont des tentacules partout», a-t-il expliqué.
[Éditeur: petite nouvelle, cette éventuelle firme de gestion étrangère aurait de l'influence sur le gouvernement, vu la nature de sa position de force. Et si la gouverne internationale veut plaire au gouvernement avec des chiffres de performance précédemment attendus, il est possible que ce soient les Québécois qui en paient le prix. C'est une pente très dangereuse... comme embaucher des mercenaires administratifs.]
«Traitement choc » contre le TSO
Les conservateurs proposent également au ministre de la Santé, Christian Dubé, de déposer un projet de loi afin de mettre un terme au temps supplémentaire obligatoire (TSO) dans le milieu de la santé dans un délai de 18 à 24 mois.
« Il faut donner un traitement choc. On n'a pas le choix, il faut l’enlever parce que ça devient la pomme pourrie du système qui fait en sorte que les infirmières quittent le réseau de la santé. »
— Dr Karim Elayoubi
Le milieu de la santé peine à recruter des infirmières et plusieurs quittent en raison des conditions de travail. Le porte-parole conservateur croit que l’abolition rapide du TSO incitera plus d’entre elles à revenir au bercail.
[Éditeur: pourquoi éviter si méticuleusement de mentionner la persécutions contre le personnel non-vacciné, en santé? Pourtant, ça contribue à la problématique de recrutement. Pourquoi-donc ce mutisme à propos de la ségrégation vaccinale-COVID qui se poursuit, insidieusement?]
«Si on donne l'assurance que le TSO, après un certain délai, il n'y en aura plus, on va être en mesure de rapatrier beaucoup de personnel infirmier dans le secteur qui l'ont malheureusement quitté»
[Éditeur: ça, c'est très loin d'être assuré, même si le TSO représente un problème, en soi.]
Pour le recrutement, le parti veut aussi aller à l’international et reconnaître plus rapidement des diplômes étrangers. On compte également sur le privé pour améliorer les conditions de travail des infirmières.
[Éditeur: encore le recours à l'international... aucun danger que le PCQ pense à se tourner vers le personnel non-vacciné, en santé qui a été sauvagement ciblé et qui le demeure, à ce jour. Ben non, il faudrait importer encore plus d'étranger pour ces emplois socialement avantageux. Tout un projet de société... misère.]
«Tensions sociales» autour de l’immigration
Mercredi, le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a affirmé que le modèle d’immigration actuel pourrait contribuer à «la montée des extrêmes».
[Éditeur: non, c'est le constat des faits, tout simplement. Rien d'extrême à constater que le chemin Roxham est une passoire à illégaux qui viennent ensuite empirer les tensions sociales, partout au Québec en mettant une pression intenable sur nos ressources qui devraient NORMALEMENT aller aux Québécois.]
Éric Duhaime s’est dit partiellement en accord avec le leader souverainiste. Il croit que la situation actuellement au chemin Roxham pourrait engendrer des tensions sociales.
[Éditeur: pourquoi "pourraient"... ça en engendre, depuis longtemps!]
«Quand la moitié de nos immigrants entre de façon irrégulière ou illégale [...] ça crée des problèmes linguistiques, des problèmes sociaux et ça crée plusieurs problématiques», a-t-il soutenu.
[Éditeur: ce sont des mots mesurés pour une situation hors-de-contrôle, non?]
Le chef conservateur croit que la situation de l’économie avec l’inflation pourrait mettre de l’huile sur le feu.
[Éditeur: encore le mot "pourrait"? Non, mais... Éric Duhaime est déconnecté ou quoi? La dernière hausse du taux de base de la Banque du Canada à 4,5% empêche les Québécois de dormir tellement ils se voient dépérir, économiquement. L'inflation et ses "remèdes de cheval" portent un coup réel contre les Canadiens, incluant au Québec où, justement, nous sommes plus pauvres que, disons, en Alberta.]
«Y'a des gens pour qui c'est de plus en plus difficile. Les taux d'intérêt qui montaient, les gens qui ont de la difficulté à payer leur hypothèque et leur épicerie. Et on voit que le gouvernement est en train d'allouer des sommes énormes pour accueillir ces gens-là. C'est sûr que ça crée des tensions sociales et ce n'est pas souhaitable au Québec aujourd'hui», a-t-il ajouté.
[Éditeur: merci de remarquer que ça va mal mais ce n'est pas en donnant la gestion en santé à des étrangers et en important nos infirmières de l'étranger avec moins de contrôle avant l'attribution des gros salaires qu'on va "se prendre en main" et se sortir de nos propres problématiques. C'est du McKinseyisme, all over again mais à la saveur PCQiste.]
Source: Le Soleil
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