La Banque du Canada prévoit une croissance économique de 1%, en 2023, puis de 2% en 2024.
4,5%
La Banque du Canada procède à une huitième hausse consécutive de son taux directeur, à 4,25%. Il s'agit d'une augmentation de 0,25 point de pourcentage.
Cette hausse, largement attendue par les économistes, est la huitième du genre depuis le mois de mars 2022.
- https://twitter.com/banqueducanada/stat ... 6049328136
- https://www.banqueducanada.ca/2023/01/f ... 023-01-25/
[Éditeur:qu'importe qu'elle soit attendue, elle n'a pas lieu d'être parce que l'économie est rendue artificielle avec les gouvernements qui prennent presque toute la place, d'une manière ou d'une autre.]
Ces augmentations répétées visent notamment à contrôler l'inflation, qui a crû considérablement en raison de la relance suivant les premières années de la pandémie de COVID-19 et de la forte augmentation de la demande qui y est associée.
[Éditeur: le bien-être des Canadiens ne passe manifestement pas en priorité, c'est la guerre à l'inflation-sur-papier qui a cours et on en fait les frais.]
Cette demande pour de nombreux biens et services a tiré les prix vers le haut, y compris ceux du carburant, un facteur qui a lui-même contribué à l'inflation.
[Éditeur: ça, c'est une excuse parce que l'inflation a été manufacturée par la BdC et la classe politique qui permet l'exercice de ses dogmes étouffants.]
Au Canada, l'inflation annuelle est passée de 8,1 %, en juin, à 6,3 % en décembre. L'inflation annuelle s'est établie à 6,3 % en décembre au Canada. Malgré cette amélioration notable, elle reste largement au-dessus de la cible de 2,0 % que privilégie la Banque du Canada.
La tendance à la baisse de l'inflation devrait néanmoins se poursuivre cette année, a ajouté la banque, et la croissance des prix devrait s'établir aux environs de 3 % au milieu de 2023, puis renouer avec la cible de 2024 l'an prochain.
La méthode fonctionne, dit la Banque
Dans un communiqué accompagnant son annonce d'une huitième hausse consécutive du taux directeur, la Banque du Canada explique son geste par le fait que la demande demeure excédentaire, au pays.
Les marchés du travail sont encore tendus : le taux de chômage est proche des creux historiques et les entreprises disent continuer à avoir de la difficulté à trouver du personnel, ajoute-t-on.
L'institution financière précise toutefois que de plus en plus de signes indiquent que la politique monétaire restrictive ralentit l'activité, surtout les dépenses des ménages.
De fait, la Banque du Canada prévoit qu'à mesure que les effets des hausses de taux d'intérêt continueront de se propager dans l'économie, les dépenses en services aux consommateurs et les investissements des entreprises devraient ralentir. [...] Ce ralentissement global de l'activité permettra à l'offre de rattraper la demande.
Par ailleurs, le communiqué précise que l'économie canadienne a progressé de 3,6 %, l'an dernier. Cette croissance économique devrait ensuite stagner jusqu'au milieu de cette année, avec une hausse totale de 1 %, en 2023, puis de 2 % l'an prochain.
Si l'évolution de la situation économique est conforme à ces prévisions, la Banque prévoit maintenir son taux directeur actuel, le temps d'évaluer les impacts des hausses cumulatives depuis mars 2022.
Quels impacts?
Lors d'une entrevue accordée plus tôt, mercredi, à Tout un matin, sur les ondes d'ICI Première, Paul-Antoine Jetté, professeur en administration au Cégep de Lanaudière, estimait qu'une hausse du taux directeur pourrait venir ajouter au fardeau financier des couples possédant des hypothèques à taux variable, entre autres impacts.
[Éditeur: juste pour qu'on soit clair, ça ajoute un fardeau à tout le monde. Ces taux influencent absolument tout le monde. C'est d'ailleurs le but de les relever, pour la BdC.]
Pensez-y, un couple qui a une hypothèque de 400 000 $, à taux variable, cela veut dire que depuis un an, ce sont 12 000 $ de plus que ce couple paie par an. Cela ne passe pas inaperçu.
[Éditeur: non et cette affecte aussi les locataires des logements où les propriétaires sont frappés par ces hausses. C'est une catastrophe pour les gagne-petits.]
Toujours selon le spécialiste, il convient de rappeler qu'au cours des six premiers mois de 2022, l'inflation flirtait avec les 12 %, alors que lors du second trimestre, l'inflation a fait du surplace, ce qui donne une moyenne annuelle de 6 %.
[Éditeur: la prise strangulatoire contre les finances des Canadiens pourrait laisser celles-ci en bien piteux état.]
Si on regarde la période de temps plus récente, l'inflation est peut-être déjà contrôlée par la Banque du Canada, indique M. Jetté, qui estime qu'un ralentissement si rapide de la hausse des prix pourrait être le signe avant-coureur d'une récession.
Au dire du Pr Jetté, la Banque du Canada pourrait être en train de démontrer son sérieux, puisque les anticipations, sur le marché, ont une grande influence sur les futurs développements du marché.
[Éditeur: il faut faire la différence entre les spéculateurs (souvent étrangers) et les Canadiens parce que là, ce sont les Canadiens qui prennent l'essentiel des coups assénés par ces hausses successives du taux de base.]
Source: Radio-Canada
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