Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas encore rendu disponible en clinique mais il importe quand même d'en parler
Avez déjà entendu parler de Veebot Systems, inc.?
Il s’agit d’une entreprise qui ambitionne de créer un robot capable de prélever du sang plus rapidement et de manière plus sûre qu'un humain.
Quiconque a déjà eu une mauvaise expérience avec une infirmière moins expérimentée ou des veines fuyantes portera particulièrement attention à ce robot médical unique en son genre.
Mais d’abord, qui est derrière Veebot?
Si l’on se fie à leur site web, Veebot a été fondée en 2010 par une équipe d'ingénieurs de Princeton et de Stanford et un médecin de Duke Medical. En 2012, Veebot a été sélectionné pour être membre du programme Stanford StartX Med.
Aujourd'hui, Veebot possède un prototype fonctionnel qui a effectué plus de 25 insertions réussies sur une grande variété de sujets, et deux brevets avec un autre en instance.
Cependant, en 2022, il semble que Veebot soit sur la glace ou non-actif car même leur vidéo dans YouTube a été retirée.
Références externes
Pourtant, le 30 juillet 2013, Forbes expliquait les visées techno-phlébotomistes de Veebot et ça avait l’air prometteur.
Juste avant, le 26 juillet 2013, IEEE Spectrum avait parlé de Veebot alors on peut imaginer que la startup avait alors le vent dans les voiles.
Un peu plus tard, le 6 août 2015, une étude intitulée “La conception et l'évaluation du système d'un robot de ponction veineuse guidé par l'image 7-DOF“ a été publiée, au NIH et on y retrouve de nombreux détails techniques à propos de la technologie de Veebot.
Et il existe un authentique besoin pour des prises de sang généralement sans douleur ou complication alors pourquoi Veebot n’est-il toujours pas utilisé, dans des milieux cliniques?
EverybodyWiki nous rappelle que la ponction veineuse a à peine 100 ans. Et pendant cette période, presque rien n'a changé. D’où l’intérêt ou la curiosité pour un robot tel que celui présenté par Veebot.
La concurrence
Si Veebot ne donne plus signe de vie, il y a de la concurrence, comme l’entreprise Vasculogic, basée au New Jersey, aux États-Unis, avec sa technologie d’insertion VenousPro.
Voici un exemple, en vidéo, du robot de Vasculogic qui procède à une insertion veineuse, entièrement robotisée.
Mais encore là, comme Veebot, il ne semble plus y avoir d’activités chez Vasculogic, du moins, si l’on se fie à son compte Twitter où la dernière publication remonte à 2015.
Utilité d’un robot pour les prises de sang
Plus souvent qu’autrement, les patients ont peur de la douleur et des aiguilles. Un robot pourrait contribuer à diminuer de manière importante la douleur et du coup, la peur des aiguilles pourrait diminuer.
Mais il n’y a pas que pour les patients qu’il pourrait y avoir des avantages car des milliers de travailleurs médicaux souffrent encore, chaque jour, de blessures accidentelles par aiguille. On ne parle généralement pas de ce problème mais ces blessures sont une véritable épidémie qui peut entraîner une infection ou même des maladies telles que le VIH et l'hépatite. Aux États-Unis seulement, 1 milliard de dollars sont dépensés, chaque année, pour résoudre ce problème.
Ensuite vient la plan purement technique d’une prise de sang.
Il est parfois difficile d'estimer la profondeur de la veine ou d'orienter l'aiguille si la veine bouge ou roule. Les fameuses veines fuyantes que redoutent de nombreuses infirmières. Dans ces situations, il est facile pour la pointe de l'aiguille de glisser et de manquer la veine ou de percer l'arrière de la paroi veineuse. Ouch! Des aiguilles mal introduites peuvent alors entraîner des complications telles qu'une augmentation de la douleur, une hémorragie interne ou une extravasation. Sans oublier la formation d'un hématome qui peut se produire à la suite d'une prise de sang ou après un don de sang.
Autrement dit, un robot, bien pensé et utilisé de manière prudente, sous une supervision humaine, pourrait procurer des avantages mesurables, à la fois pour le patient et le soignant. Ainsi que tous ceux qui bénéficient, indirectement, d’une meilleure performance, en ce qui a trait au actes phlébotomiques.
Le danger
En plus d’avoir l’imagination fertile (nous avons tous vu des films où les scénarios d’horreur auraient pu profiter d’une machine à prendre le sang, sans intervention humaine), nous constatons que des forces sombres sont à l’oeuvre, dans le monde.
Ces forces sombres pourraient vouloir faire un usage peu recommandable de ce genre de technologie.
On peut imaginer des “centres de recherche clinique” où, incidemment, de nombreuses prises de sang doivent être effectuées, où ce genre de robot pourrait en venir à abuser des participants à diverses études cliniques.
Par exemple, un robot pourrait effectuer trop de prises de sang ou d’injections, ce qui pourrait finir par endommager la biologie du participant… ou pire.
On redouterait aussi des usages en milieu carcéral où les règles de détention pourraient devenir inhumaines au point où un détenu ne pourrait plus avoir accès à une infirmière pour des prises de sang puisque pour économiser, la seule option possible pourrait en venir à être un robot-piqueur.
Et que dire de l’augmentation considérable du nombre de “vaccins” ou de mixtures géniques expérimentales que des fabricants pharmaceutiques remettent à des États qui les “proposent” (de gré ou de force) à leur peuple.
Un robot-”vaccinateur” pourrait injecter à un rythme impossible à soutenir par un humain ou même, un groupe d’humains. Jour et nuit, sans arrêt et sans fin.
Ça coule de source d’imaginer des scénarios où des abus pourraient avoir lieu à savoir que même quand tout le personnel médical refuserait d’injecter une mixture réputée risquée, les robots-”vaccinateurs” pourraient s’exécuter sur quiconque se trouve, de gré ou non, devant son aiguille.
Pour un État fasciste, ça ouvre donc la possibilité d’utiliser exclusivement des forces de police ou des militaires pour contraindre les victimes à recevoir l’injection alors robotisée. Il y a 50 ans, ça aurait fait un bon film de science fiction mais là, on pourrait approcher du moment où une telle chose soit possible.
Qui plus est, ce robot, sur-place, pourrait être utilisé, en tout ou en partie, avec un composant de télé-médecine. Ça signifie que l’utilisation du robot pourrait être supervisée par un personnel médical délocalisé et potentiellement installé dans une juridiction complaisante avec une gouverne fascisante locale, où se trouve le robot.
Ainsi, comme tout outil, un robot qui prend le sang ou injecte des produits pharmaceutiques peut être utilisé pour le bien ou pour le mal.
C’est une raison de plus pour que tout le monde s’implique dans la gouvernance, pour éviter, justement, les dérives qui pourraient alimenter l’inhumanité d’un groupe (souvent constitué en élite auto-proclamée et largement parasitaire) contre un autre (habituellement la masse consentiste qui ne se questionne pas ou alors, contre une minorité qui, justement, se questionne trop, au goût des élites).
Mais pour l’instant, ce genre de robot ne semble être disponible nulle part alors ça reste dans le domaine des potentiels et rien de plus.
Ça me semble important d’en parler, quand même.
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Source: Ma publication, dans Substack
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Un robot qui effectue les prises de sang
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Claude Gélinas, Éditeur
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