Cocktail Molotov: des bureaux de la DPJ incendiés à Montréal

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cgelinas
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Vendredi, 5 août 2022


Un cocktail Molotov a été lancé dans une fenêtre de l’établissement, à Montréal


Un mystérieux cocktail Molotov lancé dans les bureaux de la Direction de la protection de la jeunesse à Montréal, dimanche matin, a forcé un déplacement des employés en raison des dommages.

[Éditeur: il faudrait s'interroger à propos des raisons qui ont motivé quelqu'un à commettre ce type de crime... qu'est-ce qu'on ne voit pas, à propos de la motivation de ce geste?]

« Il n’y a personne qui s’attendait à ça, a réagi Jean-Nicolas Aubé, porte-parole au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Ces gestes de violence sont déplorables et inacceptables. »

Les services d’urgence ont été alertés par un appel au 911 vers 5 h pour des locaux en feu dans un immeuble situé sur le boulevard de Maisonneuve Est, près de la rue Saint-Timothée.

Les pompiers dépêchés sur les lieux ont rapidement maîtrisé le feu, limitant ainsi les dégâts.

Un objet incendiaire lancé contre la fenêtre de l’établissement a par la suite été identifié.

De l’accélérant aurait été utilisé, a indiqué le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Alors que le périmètre de sécurité était toujours en place, plusieurs débris, comme un bureau et des lampes, paraissaient endommagés par les flammes.

Aucun suspect n’a été identifié pour le moment. Au moins deux caméras de surveillance sont situées à proximité du lieu du crime, a-t-on constaté sur les lieux.

Inquiétant

Selon nos informations, les bureaux endommagés seraient ceux où les signalements sont de nouveau évalués après avoir été retenus par l’organisme gouvernemental.

Au total, une trentaine d’employés ont dû être déplacés, a confirmé Jean-Nicolas Aubé.

Certains travailleurs de la DPJ qui se sont exprimés anonymement au Journal ont souligné leur appréhension face à l’événement.

« C’est sûr que c’est inquiétant », a laissé tomber l’un d’entre eux, rappelant que n’importe qui pouvait être à l’origine du délit.

Tant un criminel n’ayant aucun lien avec la DPJ qu’un parent en colère, ou même encore un jeune, pourrait être responsable de l’incendie.

Le bâtiment abrite également une pharmacie et l’Institut universitaire Jeunes en difficulté, qui mène divers projets de recherche.

« Est-ce que c’était effectivement les bureaux de la DPJ qui étaient visés à travers ça ou c’était l’immeuble en général ? [On] n’est pas en mesure d’avoir plus d’informations par rapport à ça », a fait valoir Maxence Clément, conseiller en communication de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, le syndicat qui représente les employés de la DPJ.

Plutôt rare

Il serait très rare que des agressions d’une telle violence concernent des employés de la DPJ, a-t-il ajouté.

N’en demeure pas moins que les intervenants peuvent être impliqués dans des dossiers chargés en émotions pour les parents et les mineurs impliqués.

Pour preuve, les meubles sont même vissés au sol dans ces bureaux afin de prévenir de potentiels débordements lors de rencontres délicates.

« On sait que ce sont des professionnels qui sont plus à risque de subir de la violence », a rappelé Maxence Clément.

Un soutien psychologique a été offert aux employés, indique le CIUSSS.



Source: Journal de Montréal



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Claude Gélinas, Éditeur
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