Et là, avec l'appui des "grands médias", ils vont essayer de se faire passer pour des "victimes" de l'attente pour leur papiers (en admettant qu'ils soient admissibles à en recevoir) au lieu de retourner dans leur pays, le temps de déposer une demande d'immigration en bonne et due forme.
Si l'immigration légale n'existait pas, on pourrait comprendre mais là, les règles sont en place alors qu'il fassent comme les citoyens canadiens et qu'ils les suivent.
Point final.
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Des « migrants sans papiers et leurs alliés » marcheront de Montréal vers Ottawa pendant sept jours cet été afin de réclamer un programme « complet et continu » de régularisation des migrants sans statut, a annoncé samedi le groupe Solidarité sans frontières.
M. Trudeau, nous sommes fatigués d'attendre. Nous arrivons, a écrit l'organisme dans un communiqué de presse annonçant cette marche historique prévue du 18 au 25 juillet.
Les migrants travaillent au premier rang du danger, mais il n'y a personne qui reconnaît leurs efforts, a déclaré Samira Jasmin, une porte-parole de Solidarité sans frontière.
On tente notre chance, a-t-elle laissé tomber avant d'admettre qu'elle-même n'a pas de statut malgré de nombreux efforts pour régulariser sa situation depuis qu'elle est arrivée d'Algérie il y a huit ans.
Mme Jasmin s'explique mal pourquoi le gouvernement canadien cherche des immigrants ailleurs, alors qu'il y a des milliers de gens qui sont ici sans statut, qui ont les capacités [...], ils sont prêts, ils parlent la langue.
D'autres groupes de pression ont indiqué qu'ils prendront part à la marche, dont la Fédération des femmes du Québec. Celle-ci dit dénoncer l'hypocrisie des gouvernements et des systèmes, qui profitent de l'exploitation des travailleurs sans papiers. Ces derniers font pourtant fonctionner la société même s'ils subissent la peur constante de la déportation.
Les locataires sans statut sont affectés de manière disproportionnée par la pénurie de logements étant donné qu'ils ne peuvent pas avoir accès à un logement subventionné au Québec, a indiqué le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), en annonçant sa participation à l'événement.
Le Québec est en fait l'une des provinces les plus restrictives en matière d'accès au logement social pour les personnes demandeuses d'asile, les réfugiés, les sans-statut étant donné que seuls les résidents permanents y ont accès, a noté Véronique Laflamme, une porte-parole du FRAPRU.
En janvier 2020, des milliers de migrants ont quitté le Honduras dans l'espoir de se rendre aux États-Unis. Le parcours de leur caravane, qui s'est échelonné sur des semaines, a attiré l'attention du monde entier.
Source: Radio-Canada
Voici des commentaires, en réponse à cet article radio-canadien.
Gaétan Leduc
Selon l'émission télévisée ''ENQUÊTE (les invisibles)'' il y aurait au moins 500,000 sans papiers au Canada actuellement.
https://www.youtube.com/watch?v=LIscgF--hOA à 9m44s
Peut-être faudrait-il fermer le robinet trop grand ouvert!
Pour ce qui est du Québec ces demandeurs doivent comprendre qu'on accueille maintenant selon nos besoins et nos capacités, point final.
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Karl ONeil
Je suis en faveur de régularisation des statuts des immigrants qui ne profitent pas des mêmes droits et avantages des résidents permanents; mais il quand même un minimum de procédure et de validation et arrêtons les généralisations.
C'est bien beau de généraliser en disant qu'ils sont exploités par des employeurs et qu'ils "travaillent au premier rang du danger, mais il n'y a personne qui reconnaît leurs efforts" mais ce ne sont pas tous.
Plusieurs continueront d'être exploités même avec un statut de résident permanent et leurs employeurs ne seront pas tous de canadiens nés ici.
Oui certains ont travaillé au premier rang du danger mais leur premier danger était d'être sans formation ou mal formés et de ne pas avoir les équipements de protection nécessaire. Dans certains cas ils ont même contribué à mettre en danger la vie des autres et en cela les gouvernements devraient être poursuivis pour avoir contracter avec ces compagnies qui exploitent tous les immigrants sans statut ou peu importe leur statut.
Il y a aussi de nos concitoyens qui ont de la difficulté à se loger et à faire valoir leurs droits.
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Daniel Laplante
Ils en on un statut migrants illégaux, pour la plupart.
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Michelle Légaré
Malheureusement, ces gens sont soit entrés sans demander l'asile, à savoir le statut de demandeur d'asile, donc illégalement, ou ils l'ont fait mais se sont vus refuser le statut de "réfugié" et conséquemment tombent sous le coup d'une expulsion mais demeurent au pays "sous le radar".
Bref, un système d'immigration a pour but de justement contrôler les frontières et de s'assurer que la province d'accueil puisse les accueillir en fonction de sa capacité d'accueil.
Conséquemment, leur accorder un statut alors qu'ils ne rencontrent pas les exigences du système d'immigration équivaut à abolir les frontières, ce qui est illogique et injuste à l'endroit de ceux et celles qui font leur demande d'immigration en bonne et due forme.
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Valentin Leduc
Il faudrait que les médias arrêtent de romancer le dossier de l'Immigration avec la notion de "sans papier".
Un sans papier est un immigrant illégal pas plus mais pas moins.
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