Appel d'offre à Montréal pour une "ressource intermédiaire" en "santé mentale" qui pourrait "isoler" des Québécois

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cgelinas
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Si le gouvernement du Québec était à préparer des "camps de détention" pour les citoyens, il utiliserait un langage si commun qu'il ne serait pas destiné à attirer l'attention, au moment de trouver un fournisseur pour la prise en charge d'un tel service.

Grâce à la vigilance de Martin qui m'a prévenu à propos de cet appel d'offre # ODIM-2021-0019 (# de référence 1402404) dans le SEAO, nous pouvons s'intéresser, nous aussi, à la manière dont le gouvernement caquiste de François Legault pourrait s'y prendre pour se préparer à "détenir" des Québécois qui ne seraient pas assez dociles.

https://m.seao.ca/avis/avisdetail.aspx? ... a012fe415e

L'avis d'appel d'offre a été publié hier, le mercredi 28 octobre 2020, par le "Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal (CIUSSS-OuestMTL)" et porte le titre "Ressource Intermédiaire avec services professionnels de réadaptation long terme pour dix (10) usagers adultes ayant des problèmes de Santé mentale" et les soumissionnaires doivent avoir envoyé leur offre pour le 5 janvier 2021 (pour une ouverture de la "ressource Intermédiaire" le 1er avril 2021).

Ça vient vraiment vite.

Mais bon, avouez que jusque là, ça semble inoffensif.

Et qui sait? Peut-être que ça l'est. Impossible de le dire mais là, on va plonger dans la "description" de cet appel d'offre et vous allez voir, ça devient troublant.

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Gardez à l'esprit que là, on parle de l'hôpital Lakeshore, à Pointe-Claire, sur l'île de Montréal mais il faudrait chercher, tous ensemble, pour trouver d'autres appels d'offre de même nature, ailleurs au Québec.

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Dans la "description", le "camp de détention" est appelé une "ressource intermédiaire".

C'est "doux comme de la soie" et ça semble inoffensif, pas vrai?

Pas vraiment quand vous continuez à lire et que ça dit que cette "ressource intermédiaire" doit pouvoir accueillir, dans des chambres individuelles, DIX (10) usagers présentant ce profil:

- Hommes ou femmes adultes (18 ans et plus), anglophones ou francophones, vivant sur l’Île-de-Montréal présentant les problématiques suivantes associées à un trouble de santé mentale;
- Non-respect des règlements sociaux,
- Problème de comportement face au respect des directives
[...]
- Gestion des risques par rapport au comportement dans la communauté
- Patients qui ne se conforment pas au traitement
- Comportements d'agressivité verbale et physique
[...]

Imaginez un Québécois qui refuse de "respecter" l'un ou l'autre des "gestes barrières" du Dr Horacio Arruda qui émanent de l'état de "crise sanitaire pandémique" (selon le narratif de l'OMS).

Par exemple, un Montréalais qui refuse de porter le masque ou alors, qui refuse la vaccination-COVID.

Serait-il alors question de "non-respect des règlements sociaux"? Ou alors, est-ce que ce serait assimilé à un "problème de comportement face au respect des directives"?

Impossible de le dire.

Mais...

Pourquoi lancer un appel d'offre de plusieurs millions de dollars (vraisemblablement entre 7 et 15 millions, ou plus, voire même beaucoup plus si le "service" devait être "élargi", au fil du temps, une fois le "fournisseur" retenu) juste avant le mois où il sera question de vaccination-COVID?

Il s'agit d'un contrat de 10 ans avec option de renouvellement de 5 ans.

C'est vraiment très, très long pour une "ressource intermédiaire" en "santé mentale".

--

En plus, ça nous force à repenser à toutes les fois où les journalistes des "grands médias" sont revenus sur "les gestes du gouvernement Legault devant les besoins criants en santé mentale".

Est-ce qu'il y avait là une forme de ruse où les "grands médias" pavaient la voie au "gentil gouvernement" qui "prend action pour adresser les problèmes de santé mentale"?

Est-ce que la détention de citoyens qui "ne se conforment pas au traitement" serait passé, sournoisement, sous le couvert de la "santé mentale"?

Si ça devait s'avérer le cas, ce serait là aussi odieux qu'inadmissible et à mon sens, purement et simplement irrecevable, en regard de la Charte canadienne des droits et libertés.

https://www.justice.gc.ca/fra/sjc-csj/d ... ccdl-ccrf/

https://www.canlii.org/fr/ca/legis/lois ... -c-44.html

https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/h-6/

--

Cet appel d'offre provoque donc un réel malaise chez ceux qui le lisent, dans le contexte de la "crise sanitaire pandémique" (selon le narratif de l'OMS) où le gouvernement caquiste de François Legault gouverne la province via des décrets ne faisant l'objet d'aucune opposition et ayant des effets inédits sur la population.

https://www.quebec.ca/sante/problemes-d ... isteriels/

Rappelons que le même jour où a été publié l'appel d'offre du CIUSSS-OuestMTL, le gouvernement de François Legault a publié un autre décret, soit le décret # 1113-2020 qui fait suite à tous ceux depuis le 11 mars 2020 et ce, toujours sans débat public sur l'acceptabilité sociale de cette mesure censée être exceptionnelle, temporaire et de la plus courte durée possible puisqu'elle a pour effet de supprimer des éléments fondamentaux de notre démocratie.

Mais ce n'est pas tout.

Cette même journée du mercredi, 28 octobre 2020, le gouvernement de François Legault a passé un 2e décret (ce qu'il a déjà fait mais qui fait sourciller, cette fois-ci, vu le contexte de l'appel d'offre, ci-haut) # 1145-2020 qui est une "ordonnance de mesures visant à protéger la santé de la population dans la situation de pandémie de la COVID-19" et ça dit, spécifiquement:

"QU’il soit interdit à quiconque de se trouver dans un lieu dont les activités sont suspendues en vertu du paragraphe 5° du dixième alinéa du dispositif du décret numéro 1020-2020 du 30 septembre 2020 et ses modifications subséquentes;

QUE, malgré l’alinéa précédent, une personne puisse se trouver dans un tel lieu pour y exercer une activité n’ayant pas été autrement suspendue par tout décret ou arrêté ou en bénéficier."

Alors ça donne un cadre pour intervenir contre tout Québécois qui irait à l'encontre des directives contre les restaurateurs, par exemple.

Est-ce qu'un Québécois qui défie ces directives de "santé publique" sera affublé d'un "trouble de santé mentale" ce qui justifiera de le confier à une "ressource intermédiaire", aux frais du trésor public et au bénéfice du fournisseur externe?

--

Rappelons que vous avez, sous les yeux, un exemple patent de PRIVATISATION d'une partie du système de santé publique du Québec.

Ça veut dire que ce qui va se passer dans cette "ressource intermédiaire" va vraisemblablement ÉCHAPPER aux contrôles administratifs plus stricts dans les établissements de santé publics.

Dans le cadre d'une détention de "santé mentale" où la crédibilité du "patient" peut faire l'objet de préjugés, avouez qu'il s'agit d'une pente très glissante.

Aussi, il faudra surveiller de très près cet appel d'offre pour identifier les fournisseurs potentiels et analyser leurs liens.

--

Ce qui se passe, sous nos yeux mais de manière discrète, devrait intéresser tous les Québécois.

Ne vous laissez pas tromper par le fait que cet appel d'offre soit pour 10 isolations individuelles ou que ce soit pour l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal, ce que vous voyez, dans cet appel d'offre est une forme de "nouveau modèle d'affaires" public-privé où le public paie le prix fort pour enrichir un ou plusieurs fournisseurs privés, sous le couvert d'un service pour la "santé mentale".

Bien entendu, il existe de réels besoins en santé mentale.

Personne ne conteste cette évidence.

Mais de vouloir mettre en place un TOUT NOUVEAU SYSTÈME DE DÉTENTION pour des Québécois qui recevraient une étiquette de "problème de santé mentale", en pleine période de "crise sanitaire pandémique" (selon le narratif de l'OMS), tout ça a de quoi provoquer un réel malaise, chez de nombreux Québécois qui pourraient faire les frais de cette nouvelle filière médico-détentionnelle privée, financée par le trésor public, à 100%.

Privatiser les profits.

Socialiser les coûts... et les pertes.

Ça ne vous rappelle pas l'ère des PPP de Jean Charest, ça?

Et la crise-COVID serait-elle une occasion de "créer des clients" en "santé mentale" dès qu'ils manifestent un quelconque "non-respect des règlements sociaux"?

--

Les Québécois ont de très sérieuses questions à se poser, en regard de cet appel d'offre.

Il ne faut pas compter sur les "grands médias" qui ne cesse de réclamer des "services en santé mentale", pas plus que les partis d'opposition qui font exactement la même chose et qui, pourtant, n'ont RIEN décelé de ce qui fait l'objet du constat, ci-haut.

Il ne faudra pas non-plus compter sur le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé qui n'a fait aucune mention de cet appel d'offre qui, pourtant, devrait avoir été sérieusement discuté, publiquement, avant de pouvoir être lancé... normalement.

--

Il y a eu de nombreuses publications au cours des derniers mois à propos des "camps de détention" destinés à des Canadiens et à des Québécois.

Cet appel d'offre n'est peut-être qu'un banal effort pour servir une clientèle affublée de "problèmes liés à la santé mentale" mais voilà, le "timing", le recours au privé, l'argument de la "santé mentale" en pleine période de crise et le précédent du gouvernement du Québec qui n'hésite pas un seul instant à détenir un citoyen, dans un endroit tenu secret et sans transparence, devrait faire réfléchir.

Tout le monde se rappelle ce point de presse du 2 septembre 2020 du Dr Jacques Girard, directeur de la santé publique par intérim au CIUSSS de la Capitale-Nationale (à 42m54s, à propos de l'ordonnance d'isolation de 14 jours du CIUSSSCN):

https://www.youtube.com/watch?v=HiKKBpyUFbk

Il expliquait, le plus naturellement du monde, qu'un Québécois "non-coopératif" faisait l'objet d'un "isolement", en lien avec le COVID, apparemment, dans un lieu secret.

On a d'ailleurs plus jamais entendu parler du Dr Jacques Girard ou du Québécois qui aurait été "isolé, de manière préventive" parce qu'il "ne collaborait pas".

--

Et vous, que pensez-vous de cet appel d'offre?

Inoffensif recours au privé, aux frais des contribuables ou tentative, à peine voilée (mais discrète) d'établir une "ressource intermédiaire" en "santé mentale" qui aura pour effet de servir, concrètement, de lieu physique d'isolation de tout Québécois qui manifesterait un "problème de comportement face au respect des directives"?

À vous de juger.

--

Si vous croyez que mon travail est important:

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Par Interac: [email protected]
Q = "Ton nom" et R: "Claude"

Merci pour votre aide!




Source: Ma publication, dans Facebook



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Exclusif! Un appel d'offre pour une ressource intermédiaire en santé mentale, à Montréal:

https://forum.chaudiere.ca/viewtopic.php?f=2&t=1816

L'Idée sera de faire appel au privé pour "isoler" des Québécois, sous le couvert de la "santé mentale" pour des raisons comme:

- Non-respect des règlements sociaux,
- Problème de comportement face au respect des directives.

En pleine période de "crise-COVID", Québec veut privatiser des isolements de Québécois et il s'agit d'un appel d'offre pour 10 ans avec possibilité de renouveler pour 5 ans.

Ça ressemble à un appel d'offre pour... un camp de détention-COVID, à Montréal.

À vous de voir ce que vous en pensez.



Source: Ma publication, dans VK



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Pour ajouter au contexte de l'agenda mondialiste, la Nouvelle-Zélande montre ses couleurs:

https://www.foxnews.com/world/victor-da ... irus-camps

"Victor Davis Hanson [une bonne personne, éveillée et bienveillante] déplore les "camps" de quarantaine COVID-19 de Nouvelle-Zélande comme la fin de la liberté personnelle

Une nation insulaire du Pacifique compte 25 décès de coronavirus sur une population de près de cinq millions"

La liberté des Néo-zéalandais est sous attaque, en ce moment et au Québec, le CIUSSS OuestMTL lance un appel d'offre pour une ressource intermédiaire en "santé mentale" pour "non-respect des règlements sociaux".

Un agenda bien réel se dévoile sous nos yeux.

Saurons-nous le reconnaître, le dénoncer, le refuser et travailler à créer un monde qui nous ressemble au lieu d'un système sans cesse plus privé et largement inhumain?



Source: Mon commentaire, dans Facebook



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Victor Davis Hanson, membre principal de l'établissement Hoover, a condamné mardi l'institution néo-zélandaise de «camps» de quarantaine contre les coronavirus sur «The Ingraham Angle».

La Première ministre Jacinda Ardern, du Parti travailliste néo-zélandais de centre-gauche, a annoncé dans une vidéo que si les personnes envoyées au camp refusent d'être testées, elles devront rester encore deux semaines après leur séjour initial de deux semaines.

Ardern a qualifié l'avertissement de "très bonne incitation" à se faire tester pour COVID-19.

«Soit vous faites votre test et vous assurez que vous êtes autorisé, soit nous vous garderons dans un établissement plus longtemps», dit-elle. "Donc je pense que la plupart des gens regardent ça et disent:" Je vais passer le test "."

Hanson a déclaré à l'animatrice Laura Ingraham que des mesures si draconiennes que les ordres d'Ardern n'avaient aucun sens étant donné le faible impact de la pandémie sur la nation insulaire.

"Ils ont une nation de 5 millions d'habitants", a expliqué Hanson. «Ils n’ont perdu que tragiquement, mais ils ont perdu 25 personnes. C’est un nombre incroyablement bas pour jeter la liberté personnelle.

"Ici, aux Etats-Unis, que ce soit [le gouverneur de Californie] Gavin Newsom ou Michelle Obama ou Joe Biden, ils ont tous dit que c'était une opportunité de ne pas laisser tomber", a-t-il ajouté.

Plus tard dans le segment, Ingraham a cité un rapport des médias allemands selon lequel le Parlement européen et la Commission européenne utilisent des caméras thermiques fabriquées en Chine dans le but d'empêcher la propagation du COVID-19. Le rapport DW.com a noté que la société qui fabrique les caméras est également accusée de fournir la technologie utilisée par Pékin pour patrouiller et surveiller les camps d'internement musulmans dans la province du Xinjiang.

"S'agit-il du type de scénarios auxquels nous allons être confrontés sous une administration Biden?" demanda-t-elle à Hanson.

«Ouais, c’est effrayant», a-t-il répondu. "Ici, le virus a commencé en Chine, s'est propagé depuis la Chine, et maintenant la Chine offre à l'Occident la méthodologie et la technologie du fascisme pour soi-disant guérir ce qu'ils ont commencé."



Source: Fox News



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Petite mise-au-point de suivi sur ma publication, j'ai vérifié dans SEAO et en date d'aujourd'hui, le seul appel d'offre pour une "Ressource Intermédiaire avec services professionnels de réadaptation long terme pour dix (10) usagers adultes ayant des problèmes de Santé mentale" est la # ODIM-2021-0019 / 1402404 du CIUSSS OuestMTL.

Ainsi, je n'ai pas de comparatif pour savoir ce que demande, normalement, un CISSS ou un CIUSSS pour un tel établissement privé, externe au réseau public mais financé à 100% par le trésor public.

Donc, je dois me fier à l'appel d'offre dont je parle, dans ma publication, pour évaluer ce qui y est inscrit.

--

Quelqu'un m'a demandé pourquoi je n'avais pas mis tous les éléments de profil des patients qui seraient confiés à cette ressource intermédiaire privée.

C'est parce qu'il est écrit "La Ressource intermédiaire devra pouvoir accueillir dans des chambres individuelles DIX (10) usagers présentant le profil suivant" et ce n'est pas indiqué si un seul ou plusieurs éléments de profil sont nécessaires pour qualifier le patient.

Ainsi, parmi les éléments de profil que je n'avais pas mis dans ma publication (mais qui étaient quand même partagés, intégralement, dans mes saisies d'écran), on retrouve les suivants (en fait, je vous les mets tous):

- Hommes ou femmes adultes (18 ans et plus), anglophones ou francophones, vivant sur l’Île-de-Montréal présentant les problématiques suivantes associées à un trouble de santé mentale;
- Non-respect des règlements sociaux,
- Problème de comportement face au respect des directives
- Problème de consommation de drogue et/ou alcool
- Problème de prostitution ou pratiques sexuelles à risque
- Gestion des risques par rapport au comportement dans la communauté
- Patients qui ne se conforment pas au traitement
- Comportements d'agressivité verbale et physique
- Faible autocritique, symptômes négatifs très présents
- Présence de problèmes de judiciarisation
- Difficultés importantes AVD et AVQ
- Être en fins de soins actifs en psychiatrie dans une unité d’un hôpital situé sur l’Île-de-Montréal;
- Nécessiter une offre de service continue 24/7 qui inclut tous les services prévus en Ressource intermédiaire (gîte, couvert, services communs, soutien et assistance);
- Nécessiter des services professionnels de réadaptation long terme

Comme vous pouvez le voir, ces éléments de profil ne sont pas forcément cumulatifs.

Par exemple, un patient qui pourrait se qualifier en raison de "Problème de prostitution" ne serait pas forcément un patient n'a pas forcément de "Difficultés importantes AVD et AVQ [déclin cognitif pour les activités de la vie quotidienne]".

Ainsi, à mon sens et selon ce que je lis, un seul de ces éléments de profil de patient pourrait être suffisant pour le qualifier en tant que "patient" d'une telle ressource intermédiaire.

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À propos du fait qu'il y en aurait "plein" au Québec, bien entendu, il y en a d'autres mais ils n'ont pas forcément le profil recherché dans l'appel d'offre ci-haut.

https://www.arihq.com/membres-ri-et-ava ... efinition/

https://www.arihq.com/covid-19-le-resea ... e-craquer/

https://www.arihq.com/membres-ri-et-ava ... au-quebec/

D'ailleurs, il semble impossible de trouver une liste complète de ces établissements privés pourtant financés par le trésor public, en tout ou en partie.

Si quelqu'un a cette liste, je suis intéressé à la consulter.

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La RAMQ aussi définit ce qu'elle entend par ressources intermédiaires:

https://www.ramq.gouv.qc.ca/fr/citoyens ... ermediaire

Et je parle de la RAMQ parce que je cherche à comprendre qui paie pour ces services.

Voici ce qu'explique la RAMQ:

"Les coûts des services rendus par une ressource intermédiaire sont assumés à la fois par l’établissement qui a conclu une entente avec la ressource intermédiaire et l’usager majeur qui reçoit les services. L’établissement verse à la ressource intermédiaire un montant correspondant aux coûts des services rendus selon l’entente conclue. L’usager majeur participe aux frais de son hébergement en versant une contribution à l’établissement.

La RAMQ détermine le montant de la contribution financière des usagers majeurs pour que les règles établies soient appliquées de façon équitable, impartiale et uniforme. Le montant de la contribution est indexé au 1er janvier de chaque année."

Ainsi, le patient (appelé ici "usager") contribue financièrement pour le service de "ressources intermédiaire" qu'il reçoit.

Ça pourrait dire qu'un patient qui y est transféré pourrait se voir devenir un contributeur de cette ressource privée.

--

Pour clarifier toute confusion sur la nature exacte d'une ressource intermédiaire, je vous suggère de consulter cette page du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec:

https://ciusssmcq.ca/soins-et-services/ ... mediaires/

Vous pourrez mieux comprendre les différences entre les différents types d'hébergements.

--

Pour ceux qui disent qu'il n'y a aucun problème avec cet appel d'offre, je vous partage mes découvertes mais je laisse entièrement à votre meilleur jugement le soin de vous faire votre propre idée.

Personnellement, j'estime que ce genre de ressource devrait être intégrée au système de santé publique afin d'opérer en pleine transparence avec le public qui paie les factures, en tout ou en partie.

Le fait que ces "ressources intermédiaires" soient privées peut poser des problèmes au chapitre de la transparence. À commencer par l'identité de ces hébergements qui semble être tenue secrète ou alors, passablement anonymisée.

Alors de lancer un appel d'offre maintenant pour une telle ressource privée, spécifiquement pour des éléments de profil de patient comme "Problème de comportement face au respect des directives" alors qu'on pourrait passer plusieurs mois ou années en "crise sanitaire pandémique" (selon le narratif de l'OMS) a de quoi susciter une saine curiosité.

Parce qu'une ressource privée qui rend un service aujourd'hui pourrait en rendre un autre, demain, si le gouvernement caquiste le décrète, unilatéralement.

La rivière de gestes barrières à respecter, souvent sous peine d'amende couplés aux vaccinations-COVID à venir ainsi qu'aux apps de suivi de traçage de contact (comme le CoviPass ou CommonPass) pourraient devenir des éléments considérés pour adresser ce qui pourrait être interprété comme des "Problème de comportement face au respect des directives".

Ou peut-être pas.

Impossible de le savoir, à l'avance.

C'est pourquoi je demande à tout le monde d'échanger sur le sujet pour avoir l'image la plus claire possible de ce que cet appel d'offre signifie.



Source: Mon commentaire, dans Facebook



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