Non aux méthodologies secrètes de McKinsey entre les mains des caquistes de François Legault

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cgelinas
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Après avoir accordé un contrat de 1,7M$ à McKinsey et dont le contenu demeure encore, à ce jour, SECRET, le gouvernement caquiste du Québec n'a toujours PAS consulté sa propre population, à propos de la "crise sanitaire pandémique" (selon le narratif de l'OMS), donnant préséance à des consultants plutôt qu'à la population québécoise:

https://twitter.com/LeDevoir/status/1260533144396140545

Et le thème de ce contrat, à savoir le "déconfinement" en lien avec des "modèles" pour comprendre des "trajectoires", ne semble pas se traduire par un succès, sur le terrain:

https://www.ledevoir.com/politique/queb ... e-mckinsey

Malgré les "modèles secrets" de McKinsey, la populeuse vallée du St-Laurent demeure rouge, solide ou hachurée, malgré des efforts évidents et persistants d'à peu près tout le monde.

Comme quoi McKinsey a garni son portefeuille sans aucune redevabilité, par la suite parce qu'à l'évidence, le "déconfinement" ne vient pas.

Les Québécois ont raison d'exiger une fin immédiate des mesures liberticides prises de manière unilatérale et à l'extérieur des règles démocratiques parlementaires usuelles.

Autant la "crise-COVID" a été instaurée de manière sauvage, le 13 mars 2020, autant il faudrait sortir de manière tout aussi sauvage de cette hypochondrie collective obsessive autour du thème flou d'un SRAS-CoV-2 qui doit paver la voie à une "nouvelle normale" effaçant l'humain et son humanité à la faveur du "développement durable" de l'Agenda 2020-2030 de l'ONU.

Et les plus vulnérables?

En concentrant nos ressources sur eux au lieu de les disperser aux quatre coins de la province, on favorise leur espoir de renouer avec la santé, surtout si les cures admises à l'international peuvent être adoptées, ici aussi.

En ce moment, McKinsey a vendu sa vision de la "crise-COVID" au gouvernement et depuis mai 2020, ça n'aide pas car les libertés sont limitées et supprimées comme jamais, dans l'histoire récente.

François Legault doit dévoiler publiquement ce "travail" de McKinsey qui a été payé avec les fonds publics.

Les secrets ne servent personne, sauf (trop souvent) ceux qui les imposent aux autres.

Au Québec, on mérite la vérité, la transparence et l'attention pleine et entière des élus ainsi que leur représentation de NOS INTÉRÊTS, à l'Assemblée nationale.

--

En passant, peu de gens savent ça mais la chef libérale provinciale, Dominique Anglade est une ancienne de McKinsey, de 2005 à 2012. C'est majeur!

https://plq.org/fr/equipe/dominique-anglade/

Alors même si elle ne figure pas dans la liste publique des employés de McKinsey, ici:

https://www.mckinsey.com/ca/fr/our-people

Le simple fait qu'elle ait ÉGALEMENT participé à la réunion Bilderberg de 2018, en Italie:

https://forum.chaudiere.ca/viewtopic.php?t=848

Dominique Anglade a cependant dénoncé (en août 2020) le recours à deux firmes de consultants par le gouvernement majoritaire caquiste, soit McKinsey et Aviseo:

https://www.ledevoir.com/politique/queb ... de-relance

http://www.aviseo.ca/#notre-equipe

Mais on peut imaginer que Dominique Anglade a encore de nombreux contacts chez McKinsey, y ayant passé 7 ans.

La présence de Dominique Anglade chez McKinsey, par le passé, ne change rien au fait que McKinsey ait reçu le contrat de la CAQ de François Legault mais certains Québécois ont ressenti une mollesse de la part de l'opposition officielle à dénoncer le gouvernement de la CAQ.

Y aurait-il un lien? Impossible à dire.




Source: Ma publication, dans Facebook


L'études crédits budgétaires 2020-2021 du gouvernement du Québec est ici et il y a une vidéo, ici, avec Pascal Bérubé du PQ.



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La cheffe de l’opposition officielle, Dominique Anglade, reproche à l’équipe de François Legault d’avoir « sous-traité sa réflexion économique » à une firme de consultants privés.

Après avoir demandé l’aide de McKinsey & Company pour préparer son plan de déconfinement, l’équipe de François Legault a appelé en renfort une autre firme de consultants privée, Aviseo Conseil, pour produire son « plan de relance et de développement économique d’après COVID-19 ».

Le ministère du Conseil exécutif — qui est le ministère du premier ministre — a accordé de gré à gré un contrat de 254 000 $ à l’entreprise québécoise le 15 mai dernier. « Étant donné qu’il y a urgence d’agir rapidement, le ministère ne dispose pas suffisamment de temps pour procéder à un appel d’offres public pour faire l’adjudication d’un contrat, considérant que les travaux de préparation du plan de relance doivent débuter rapidement », indique le MCE dans le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO).


« À l’intérieur même du gouvernement, il y a pas mal de réflexion qui devrait pouvoir être faite par rapport à ça. On n’a pas besoin d’aller voir des compagnies externes pour essayer d’avoir un plan de relance », a fait valoir Mme Anglade en commission parlementaire mercredi. « S’il y avait [eu] un appel d’offres, vous savez, peut-être que j’aurais appliqué. Je pense que j’aurais fait une pas pire job ! » a ajouté l’ex-consultante, sourire en coin. L’élue a aussi rappelé que l’ex-ministre des Finances, Carlos Leitão, avait gracieusement offert ses services au gouvernement caquiste au cours des derniers mois, mais en vain.

Panne d’idées

La chef libérale soupçonne le gouvernement caquiste d’avoir fait appel à Aviseo Conseil et à McKinsey & Company — où elle a travaillé pendant sept ans — parce qu’il est en panne d’idées. « [Chez McKinsey,] on nous embauchait quand les gens avaient besoin de voir un peu plus clair », a-t-elle expliqué lors de l’étude des crédits du ministère du Conseil exécutif.

Le 2 avril dernier, le MCE avait accordé un contrat de 1,72 million à la filiale canadienne du géant McKinsey & Company pour l’aiguiller sur une « méthodologie pour opérationnaliser les décisions entourant la levée des mesures de ralentissement de la pandémie COVID-19 » ou, plus simplement, le conseiller sur des scénarios de déconfinement.

Le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, a demandé mercredi au chef du gouvernement de dévoiler tous les « scénarios de déconfinement » produits par la multinationale McKinsey & Company en échange de l’« argent durement gagné par les Québécois ». « [Cela] permettrait de comprendre davantage le processus de décisions du gouvernement du Québec », a-t-il fait valoir. Sa demande est restée sans réponse.

N’en déplaise au PLQ et au PQ, le gouvernement québécois continuera de sonder des firmes de consultants privées, a dit sans ambages le premier ministre François Legault. « Oui, je vais continuer de demander à des firmes de regarder ce qui se fait de mieux dans le monde. […] C’est important d’utiliser des grandes firmes pour ne pas réinventer la roue. À peu près tous les États dans le monde se sont posé les questions : Comment on déconfine ? Par quoi on commence ? Quels sont les critères utilisés ? »

M. Legault a dit trouver « spécial » que Mme Anglade — « une ancienne de chez McKinsey » — veuille le dissuader de le faire. « Moi, j’ai toujours aimé ça, savoir ce qui se fait ailleurs dans le monde pour choisir ce qui se fait de mieux au Québec. Et, jusqu’à présent, les résultats nous donnent raison », a-t-il soutenu, pointant le fléchissement du taux de chômage au Québec.



Source: Le Devoir



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13 mai 2020



Le contrat accordé par le gouvernement Legault à la firme de consultants McKinsey pour l’aider à préparer le déconfinement du Québec fait sourciller élus et experts. Ceux-ci s’interrogent notamment sur la pertinence d’impliquer une entreprise privée dans une réflexion qui touche d’abord la santé publique.

Selon les informations colligées par Le Devoir, le ministère du Conseil exécutif — qui est le ministère du premier ministre Legault) a accordé le 2 avril dernier un contrat de 1,72 million à McKinsey & Compagnie Canada, branche locale d’une gigantesque firme qui compte près de 30 000 partenaires à travers le monde.

Octroyé de gré à gré, le contrat prévoit que la firme aidera à la « mise en place de méthodologie pour opérationnaliser les décisions entourant la levée des mesures de ralentissement de la pandémie COVID-19 ». En langage courant, il s’agit de conseiller le gouvernement sur des scénarios de déconfinement.

Pour justifier le contrat, le MCE écrit qu’il était « urgent de disposer d’une modélisation qui permet de comprendre les différentes trajectoires possibles pour équilibrer l’évolution de la COVID-19 et la capacité du système de santé à traiter les cas ».

Mais cette expertise ne devrait-elle pas être fournie par des experts en santé publique et en épidémiologie ? C’est une question que posent en chœur les députés Martin Ouellet (Parti québécois) et Vincent Marissal (Québec solidaire), de même que l’épidémiologiste Nima Machouf (Université de Montréal) et l’éthicien Luc Bégin (Université Laval).

« Je me demande pourquoi ces sous ne sont pas injectés vers nos universités et nos départements de santé publique, ou l’INSPQ » (Institut national de santé publique du Québec), relève Mme Machouf. « C’est leur travail. »

« Quel genre d’expertise [de déconfinement] une firme comme ça peut avoir au point de les prendre de gré à gré ?, demande Vincent Marissal. On n’a jamais fait ça, déconfiner. »

Il rappelle que les décisions de déconfinement doivent « être approuvées par la santé publique », et plus largement la science. « McKinsey n’est pas redevable envers la population », dit-il. Martin Ouellet, lui, cherche quelle « valeur ajoutée » peut apporter la firme dans ce contexte. Les libéraux de Dominique Anglade — qui a travaillé pour McKinsey de 2005 à 2012 — n’ont pas souhaité commenter.

Le cabinet de M. Legault n’a pas répondu aux questions du Devoir à ce sujet. De manière générale, on indique que le mandat octroyé à McKinsey concerne « la préparation de scénarios de retour graduel à la normale pour les entreprises, les commerces, les écoles et les garderies. Les services de la firme sont complémentaires à l’expertise des employés de l’État. »

« Cela procure au gouvernement des outils rigoureux pour sa prise de décision dans la lutte au coronavirus », affirme-t-on.

Plusieurs gouvernements

Chez McKinsey, une porte-parole soutient que la firme « possède une expertise et une expérience pertinentes dans la gestion de questions de santé publique. »

Tout en faisant valoir qu’elle ne peut « fournir de détails sur les contrats » qui la lie à ses clients, la compagnie ajoute qu’elle « travaille de concert avec d’autres gouvernements » pour « appuyer la réponse à la crise humanitaire et économique » en cours.

Le site Internet de l’entreprise mentionne ainsi qu’elle travaille avec « plusieurs agences fédérales et États américains », à qui on offre notamment des services d’analyse de données visant une « prise de décision éclairée » au sujet du dépistage, de l’approvisionnement ou de l’évaluation de la capacité des réseaux de la santé. La firme propose aussi en ligne plusieurs articles thématiques ou données visuelles sur la COVID-19, le tout s’apparentant à du contenu journalistique.

Omniprésente dans sa sphère d’activités, Mckinsey a été impliquée dans un certain nombre de controverses ces dernières années. Les médias américains ont notamment beaucoup écrit sur les liens entre la firme et Purdue Pharma, fabricant de l’opïode OxyContin — ou encore sur le rôle joué par McKinsey pour aider à la mise en œuvre des politiques de l’administration Trump concernant l’immigration illégale.

Transparence

Membre de l’Institut d’éthique appliquée, Luc Bégin estime qu’il y a « plusieurs questions à poser » au gouvernement pour comprendre la pertinence d’octroyer 1,7 million pour ce mandat. Mais surtout, dit-il, « on est dans une situation où on devrait valoriser au maximum la transparence — précisément parce qu’on est dans une situation exceptionnelle où des décisions se prennent en dehors des cadres habituels. »

« Je comprends qu’on utilise le décret d’urgence sanitaire pour ne pas aller en appel d’offres. Mais à ce moment, on doit contre-balancer avec une transparence absolue. Sur quels critères on a appelé cette entreprise plutôt qu’une autre ? Parce que des individus se connaissaient ? Comment le contrat a-t-il été attribué ? Si on ne passe pas par un appel d’offres, ça ouvre la porte à tous les questionnements. »



Source: Le Devoir



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27 mai 2020



Les conseils de déconfinement donnés par la firme McKinsey au gouvernement du Québec resteront secrets… Du moins pour l’instant. La Coalition avenir Québec a bloqué mercredi une motion qui demandait que soient publiés tous les « avis et documents » produits par l’entreprise privée.

Le Parti québécois avait obtenu le soutien des libéraux de Dominique Anglade (qui a longtemps travaillé pour McKinsey) et de Québec solidaire pour déposer cette motion sans préavis. En refusant le consentement au dépôt, le gouvernement a de facto rejeté la motion.

« La motion du PQ demandait la transmission de tous les avis et documents, actuels et à venir, produits par la firme : elle visait très large », a défendu en fin de journée l’attaché de presse du premier ministre Legault, Ewan Sauves. « Le mandat de la firme est en cours et plusieurs documents sont des documents de travail, qui contiennent des renseignements fournis par un tiers et des informations de nature fiscale que le gouvernement ne juge pas opportun de transmettre pour le moment. »

Le Devoir avait dévoilé le 13 mai les détails du contrat de 1,7 million obtenu de gré à gré par McKinsey. Les services de la firme de consultants ont été retenus par le ministère du Conseil exécutif — qui est le ministère du premier ministre) pour aider à la « mise en place de méthodologie pour opérationnaliser les décisions entourant la levée des mesures de ralentissement de la pandémie COVID-19 ».

Pour justifier le contrat, le ministère du Conseil exécutif écrivait qu’il était « urgent de disposer d’une modélisation qui permet de comprendre les différentes trajectoires possibles pour équilibrer l’évolution de la COVID-19 et la capacité du système de santé à traiter les cas ».

Transparence

« Le gouvernement a maintenant déposé son plan de déconfinement », notait mercredi le leader parlementaire du Parti québécois, Martin Ouellet. « Si on avait eu les avis de McKinsey, on aurait pu apprécier la justesse de la proposition. »

M. Ouellet dit ne pas comprendre « ce qui fait que ce n’est pas du domaine public. Le gouvernement ne cesse de dire qu’il est transparent, mais il refuse cette motion qui demande de la transparence. »

À cela, le cabinet Legault rétorque que « depuis le début de la crise, les Québécois ont pu constater que nous faisons preuve d’une grande transparence et nous allons continuer de l’être. »

McKinsey & Compagnie Canada, qui a obtenu le contrat, est la branche locale d’une gigantesque firme qui compte près de 30 000 partenaires à travers le monde.

Dans le contexte de la crise de la COVID-19, l’entreprise dit travailler avec « plusieurs agences fédérales et États américains », à qui on offre notamment des services d’analyse de données visant une « prise de décision éclairée » au sujet du dépistage, de l’approvisionnement ou de l’évaluation de la capacité des réseaux de la santé.



Source: MSN



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