Priez pour que ça continue ainsi!
Pour les autres qui doivent voir des médecins, vous avez surement déjà remarqué ces choses qui ne fonctionnent pas, avec les médecins, au Québec.
- Prise de rendez-vous
- Premier rendez-vous en personne
- Aucun moyen de contact, hors rendez-vous de consultation
Prise de rendez-vous
Réserver une chambre d'hôtel ou un vol d'avion prends quelques minutes, en ligne. Réserver un rendez-vous avec un médecins ou pire, un médecin spécialiste (comme un neurologue, par exemple), peut prendre des ANNÉES avant de réussir.
Et si vous manquez votre rendez-vous, vous serez invités à recéduler... et là encore, ça pourrait prendre des MOIS ou des ANNÉES.
Souhaitez que vous ne soyez pas malade parce que le temps que vous finissiez par voir un médecin, vous avez le temps d'empirer votre condition ou même, de mourir.
Premier rendez-vous en personne
Vous ne le saviez peut-être pas mais pour un premier rendez-vous, il vous faut absolument y aller, en personne. Impossible de faire une consultation téléphonique, par exemple.
Si vous avez des difficultés à vous mouvoir ou à vous rendre à votre clinique, ce sera votre problème. Les médecins ne perdent pas de temps à vous parler au téléphone ou encore, à se déplacer jusque chez-vous. Il y a un énorme malaise à ce niveau parce que la personne sans ressources est laissée à elle-même.
Même si le médecin veut "bien faire", dans les faits, il force des patients moins mobiles à trouver des alternatives de mobilité qui ne sont pas forcément accessibles... ou souhaitables.
Aucun moyen de contact, hors rendez-vous de consultation
À part le rendez-vous "régulier" et "prévu" de consultation médicale, votre médecin est un fantôme.
Votre médecin ne publie aucun numéro de téléphone (à part, peut-être, celui de la "centrale de rendez-vous") ou courriel. Ça force les patients à passer par la voie unique du rendez-vous médical, en clinique.
Même si ça peut s'avérer utile de rencontrer quelqu'un, en personne, les consultations téléphoniques médicales sont régulièrement payées par des patients plus riches et ils ne s'en portent pas plus mal. Pourquoi empêcher les plus pauvres de profiter du téléphone ou du courriel pour consulter leur médecin?
Que ce soit pour des raisons liées à la responsabilité professionnelle ou au paiement via le "tchik-à-tchik" de la carte soleil par la secrétaire de la clinique, on constate que l'accès aux médecins est finalement réservé à ceux qui ont les moyens de se conformer aux directives inflexibles des médecins. Ceci cause moult préjudices aux patients québécois qui aimeraient probablement mieux parler au téléphone ou échanger via courriel, pour le suivi médical dont ils ont besoin.
Il peut arriver qu'un médecin fasse un suivi par téléphone mais c'est rare. Et c'est presque toujours initié par le médecin et non le patient.