L'effet divisif de l'inclusivité LGBTQ2 de Patrimoine canadien, sur l'ensemble des Canadiens

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cgelinas
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Saviez-vous qu'il existait un "Secrétariat LGBTQ2", à Patrimoine canadien?

https://www.canada.ca/fr/patrimoine-can ... -meme.html

Le Secrétariat offre "des information et des ressources concernant le travail que fait le gouvernement du Canada pour améliorer l’égalité pour les membres de la communauté LGBTQ2 en faisant la promotion des droits de la personne et en élaborant des lois, politiques et programmes inclusifs" mais pourquoi tant insister sur des exceptions pour ces Canadiens qui, pour la plupart, souhaitent simplement faire partie de la société, pas devenir identifiées comme étant si fragiles qu'il faut tout modifier, pour eux.

Vous pensez que j'exagère, à propos de la "fragilité"?

Pas du tout.

Par exemple, si vous prenez le temps de compléter, dès maintenant, le "Sondage sur le Plan d’action LGBTQ2", à partir de la 3e page de sondage, vous aurez le choix de cocher une case qui explique que "si vous vous sentez fragile et avez besoin de ressources gratuites en santé mentale", vous pouvez en obtenir:

https://pch.survey-sondage.ca/f/s.aspx? ... FE&lang=FR

C'est la toute première fois qu'il m'est donné de voir une telle option dans un sondage d'opinion mené par le gouvernement fédéral.

Dans ce sondage comme dans n'importe quel autre, quelques répondants pourraient se sentir "fragile" (en anglais: "triggered") --ça peut arriver-- mais de là à utiliser le sondage comme un rabatteur numérique vers des "ressources gratuites en santé mentale", ça donne l'impression que ceux qui s'identifient comme LGBTQ2 seraient si "fragiles" qu'il leur faut ce genre d'accommodement.

C'est là un "service" bien curieux à rendre à des Canadiens qui souhaiteraient probablement être bien davantage "eux-mêmes" que les "version fragilisées" que le gouvernement du Canada imagine qu'ils sont.

Est-ce que c'est "inclusif" que de présumer de la fragilité systémique d'une "communauté"? Fusse-t-elle LGBTQ2 ou autre.

Ceci dit, l'identification à LGBTQ2 donne lieu à des exercices plus ou moins subtils de division sociale qui bénéficient aussi bien aux gouvernements qui règnent plus facilement lorsqu'ils arrivent à diviser le peuple (via toutes les étiquettes imaginables) et aussi, les Canadiens LGBTQ2 qui, à divers degrés, dérivent des avantages de cette stratégie ouverte de normalisation de la victimisation et de l'auto-victimisation (parce que certains semble plus imaginatifs que d'autres dans leurs [parfois] incessantes "revendications", justifiées ou pas, chaque cas étant unique, bien évidemment).

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Le simple fait d'évoquer le sujet du "traitement de différenciation systémique des LGBTQ2, au Canada", peut provoquer un malaise, chez certains, tant la fragilité émotionnelle extrême est devenue le nouveau jalon pour faire en sorte que des dizaines de millions de Canadiens soient forcés de peser chacun de leurs mots au lieu d'avoir des échanges ouverts.

Certains pourraient y voir la glorification déjantée d'un collectif d'intérêts privés aux dépens de la majorité qui, elle, ne cherche pas vraiment à officialiser des "différences" au point de devoir étiqueter certains Canadiens de "membres de la communauté LGBTQ2".

D'ailleurs, chaque personne étant unique, ça ressemble à un piège que de les forcer à intégrer une communauté qui s'auto-circonscrit sur autant de plans tout en exigeant, selon le narratif du gouvernement du Canada, d'être "incluse" via "des lois, des politiques et des programmes inclusifs".

https://www.canada.ca/fr/patrimoine-can ... gbtq2.html

https://www.canada.ca/fr/conseil-prive/ ... deral.html

L'inclusivité ne devrait-elle pas justement dire que les étiquettes sont inutiles? Voire nuisibles, aussi bien individuellement que collectivement?

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Lorsque le gouvernement du Canada demande aux membres de la "communauté LGBTQ2" d'être eux-mêmes, comme dans le cadre de leur campagne, ne devrait-il pas encourager tous les Canadiens à être eux-mêmes, qu'ils soient LGBTQ2 ou non?

Est-il-même possible d'avoir des échanges sur ce sujet, au Canada, sans froisser les sensibilités des ultra-sensibles qui se sentent "triggered" pour des choses aussi banales que de remplir un sondage qui dure moins de 5 minutes?

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Parmi les nombreux exemples de l'impact des programmes fédéraux favorables aux "besoins de la communauté LGBTQ2", on retrouve celui où le gouvernement du Canada "travaille à améliorer l’accès et l’expérience des communautés LGBTQ2 relativement aux programmes et aux services fédéraux", ici:

https://www.canada.ca/fr/patrimoine-can ... usifs.html

Déjà, les Canadiens peuvent choisir un passeport avec un troisième marqueur de genre et les gens seront en mesure à définir leur propre identité de genre au moment du Recensement de 2021.

Il semble que ça n'ait pas été nécessaire de consulter les dizaines de millions d'hétérosexuels du Canada pour que Steven Guilbault et le Parti libéral de Justin Trudeau arrivent à modifier cette règle pourtant biologiquement fondamentale, physique, observable et naturelle, à la naissance, pour la quasi-totalité des bébés (il existe de très, très rares cas où la sexualité physique sort du cadre usuel binaire mais... c'est vraiment rare).

Êtes-vous d'accord, avec ce changement?

Selon la classification du gouvernement fédéral, il faut maintenant faire la distinction en Masculin, Féminin et "D" qui veut dire "Diverses identités de genre".

https://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3VD_f ... TVD=467245

Est-ce qu'une telle mesure aide vraiment à rapprocher les Canadiens ou à les diviser?

Est-ce qu'une telle mesure ne donne pas vie à divers degrés de fiction plutôt qu'à un constat serein aligné sur la biologie la plus élémentaire?

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Il y a aussi le projet de modernisation de la Loi sur la radiodiffusion qui vise à "soutenir un système de radiodiffusion plus fort, plus inclusif et plus compétitif" avec ses modifications, proposées par Steven Guilbeault, l'actuel ministre libéral fédéral du Patrimoine canadien qui compte "mettre à jour les politiques de radiodiffusion et de réglementation afin de mieux tenir compte de la diversité", y compris l’égalité des genres, les communautés LGBTQ2+ et racisées.

https://www.canada.ca/fr/patrimoine-can ... itif0.html

Au passage, Steven Guilbault transformera le CRTC en police de la diversité en veillant à "moderniser les pouvoirs du CRTC pour appliquer la [nouvelle version de la] loi".

Le communiqué de presse indique que "ces modifications répondent à des appels urgents à agir" mais ne dit pas de qui viennent ces "appels urgents". Comme si c'était probablement mieux [pour Steven Guilbault] de ne pas dire, clairement, qui est demandeur.

L'intérêt commun est-il en train de s'effacer pour donner préséance à des intérêts particuliers?

Si le CRTC devient une sorte de police qui force l'inclusivité, est-ce que ça ne va pas devenir une forme de fascisme culturel où les narratifs deviennent impossibles en dehors de l'inclusivité, telle qu'obligée par une idéologie si inclusive qu'elle en devient divisive, en prétendant ne pas l'être?

Autrement dit, est-ce que la communauté LGBTQ2 est en train de servir de Cheval de Troie pour forcer l'entrée de narratifs qui n'ont pas été approuvés par le peuple canadien en prétendant que c'est pour "inclure" des "victimes" d'une société qui n'aurait pas respecté la pleine mesure de leur "fragilité"?

C'est très pernicieux parce qu'autant le peuple Canadien veut inclure tous ses Canadiens, autant le gouvernement libéral de Justin Trudeau assure que ceux qui s'identifient comme faisant partie de la communauté LGBTQ2 sont perpétuellement isolés parce que s'ils deviennent "inclus" dans la société générale, ce qu'ils sont dans une très, très large mesure, alors toute la litanie de discours victimaires servant à appuyer des lois sans cesse plus "inclusives" (ou "divisives", selon la lecture de ce qui a cours), devient impossible.

Autrement dit, l'inclusivité n'est nécessaire que si elle est véritablement déficiente.

Or, à part des cas individuels ou contextuels assez circonscrits, les Canadiens ont comme premier réflexe d'inclure les autres Canadiens.

Mais avec la sous-traitance de l'inclusivité à des directives gouvernementales, on risque gros, de toutes parts, aussi bien dans la majorité hétérosexuelle qui sera forcée de faire face à un lobby tout spécialement actif au plan des revendications de toute nature que chez les LGBTQ2 qui deviennent, peut-être malgré eux, des Canadiens "particuliers".

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Au fond, si on veut un peuple uni, est-ce qu'on va dans le sens d'une véritable unification en permettant à une collection de lobbys d'intérêts privés d'avoir préséance sur le bien commun le plus élémentaire, à commencer par l'identification biologique des Canadiens?

Qu'on aille d'un côté ou de l'autre, il faudrait qu'on ait un réel consensus populaire --ce qui manque cruellement, en ce moment-- malgré la vitesse casse-cou à laquelle les libéraux du duo Trudeau-Guilbault forcent la main aux Canadiens, pour des motifs qui demeurent l'objet, là encore, de débats.

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Alors oui, il y a bel et bien un "Secrétariat LGBTQ2", à Patrimoine canadien.

Mais il n'existe aucun "Secrétariat hétérosexuel". Est-ce qu'il faudrait crier à l'absence d'inclusivité pour la "diversité" hétérosexuelle?




Source: Ma publication, dans Facebook




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