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Les infirmières, l'intensification bureaucratique, la technocratie et le transhumanisme

Posté : 22 décembre 2020, 11:17
par cgelinas
Dans son "Portrait sommaire de l’effectif infirmier du Québec 2018-2019", il y a 75,529 membres inscrits (au 31 mars 2019) au Tableau de l’OIIQ.

https://www.oiiq.org/documents/20147/82 ... 8-2019.pdf

Au Canada, incluant le Québec, l’effectif total du personnel infirmier réglementé comptait 439,975 membres, en 2019.

https://www.cihi.ca/fr/le-personnel-inf ... is%C3%A9es.

Pour servir une population de 8,485 millions d'habitants, au Québec sur les 37,59 millions d'habitants, au Canada.

https://statistique.quebec.ca/fr/produi ... -du-quebec

https://www.statcan.gc.ca/fra/sujets-de ... emographie

En gros, au Québec, c'est 0,89% de la population qui occupe un poste d'infirmière (avec les variantes professionnelles assimilées) et au Canada, c'est 1,17%.

Alors, on peut dire que "les infirmières" sont nombreuses et "visibles", dans notre population générale --et-- dans le paysage professionnel.

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Tout d'abord, je joins ma voix à celle des autres Québécois et Canadiens qui remercient les infirmières et infirmiers qui réalisent la plus haute version d'eux-mêmes via l'aide qu'ils apportent à ceux qui en ont besoin.

Il y a là un océan d'inspiration pour nous rappeler que l'aide existe lorsque nous décidons, individuellement et collectivement, qu'elle doit exister.

Dans le domaine des soins infirmiers comme dans les autres, le rôle de créateur et de co-créateur revêt une importance VITALE.

C'est ce qui m'amène à parler des périls.

Car il y en a.

Les infirmières sont trop souvent instrumentalisées pour des intérêts qui ne sont ni les leurs, ni ceux de leur patients.

Paperasse matinale à remplir pour "confirmer l'état de santé., en regard des symptômes de COVID" en rentrant au travail, suivi d'une rencontre administrative (habituellement "du matin"), classement des dossiers à traiter en journée (ou durant le "quart de travail") ainsi que la montagne de "suivis administratifs" en fin de quart, avant de retourner à la maison éloignent les infirmières de leur mission-première d'aide directe à ceux qui en ont besoin.

À vue de nez, on peut imaginer qu'une part importante du travail d'une infirmière, variant environ de 30 à 60% de celui se passe ailleurs qu'avec un patient.

Alors le plus gros concurrent au patient qui veut voir une infirmière, dans les faits, c'est la BUREAUCRATIE.

Et par des jeux de soumission à des agendas mondialistes étrangers pour lesquels personne ici ne se rend redevable, cette bureaucratie gagne du terrain, auparavant en présentiel et maintenant, de plus en plus, via des écrans (avec Zoom, Skype, Teams ou autrement).

Pire, il y a tellement de bureaucratie pour nos infirmières (surtout pour certaines ayant plus d'autonomie, comme en CLSC) qu'on constate une transformation d'une partie de leur réalité professionnelle vers une forme de technocratie où l'intuition et l'expérience des infirmières est graduellement changé pour des normes, des procédures et des protocoles (allant-même jusqu'à nécessiter des "certifications" additionnelles).

C'est une manière efficace mais sournoise de supprimer l'humain et ce qui le caractérise pour donner vie à "la machine".

Ça se voit en soins infirmiers aussi bien que dans presque tous les autres domaines professionnels mais ce qui rend la chose si inquiétante pour les infirmières, c'est qu'à la base, leur humanité est justement ce qu'une forte majorité de patients recherchent.

Et la technocratie supprime ce "réflexe humaine" que pourraient avoir les infirmières et les punit, directement ou non, dès qu'elles dérogent à leur technocratie, comme lorsqu'elles accommodent un patient qui souffre, quitte à déroger à un protocole approximatif mais devenu "obligatoire", souvent en lien avec des idéologies qui font rarement consensus.

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C'est ainsi que les infirmières qui font face à un technocratie sans cesse plus oppressive sentent que ça pèse de plus en plus sur leur capacité à aider ceux qui en ont besoin.

À tel point que le transhumanisme devient attrayant.

Le plan mondialiste fonctionne comme un charme.

1. supprimer l'humanité, en toutes choses, autant que possible
2. introduire les contrôles et les obligations "administratives"
3. punir l'humain qui n'obéit pas "aux règles"
4. ...

Ah! Le point 4.

On y arrive, on est là et c'est le transhumanisme.

Ça s'appuie sur le maintien de la technocratie et ça vise à forcer la main aux humains pour qu'ils acceptent que "la machine" qui les balise (et les tyrannise) à l'extérieur d'eux puisse, graduellement, entrer, en eux.

Ce plan mondialiste fonctionne uniquement parce que les infirmières n'ont plus d'écoute lorsqu'elles dénonces milles variations des géométries que j'expose, dans cette publication.

D'où l'importance de reconnaître la responsabilité partagée entre les infirmières et le peuple afin que les premières puissent tout dénoncer et que les secondes puissent faire avérer leur volonté.

Parce que les technocrates, eux, ont presque tous les postes de pouvoir, allant des "élus" au fédéral, provincial et municipal aux secteurs opportunistes des "fondations" et autres lobbys avec d'autres noms et bien sûr, du privé transnational et mondialiste.

C'est ainsi que Gates, Soros, Bezos, Musk, [Jack] Ma, Schwab, Rockefeller et Rothschild multiplient leur pouvoir tentaculaire sur notre réalité... et celle des infirmières.

Par des normes, des obligations et d'infinies formes de soumission à "la machine", ces stars auto-proclamés de leur version résolument transhumaniste du monde assurent, par leur usage de leurs fabuleuses ressources, que les infirmières qui exécutent de manière docile sont promues alors que celles qui aident avec leur coeur sont pénalisées de l'avoir fait, de milles façons sournoises mais bien réelles.

C'est l'expérience de "dressage canin" porté aux... humains.

Et il n'y a pas que les infirmières qui font les frais de cet assaut contre ce qu'il y a d'humain, en ce monde, tous les corps d'emplois sont visés, à leur mesure mais comme je le disais plus haut, c'est juste plus frappant avec les infirmières.

Une relation entre une infirmière et son patient, c'est intime, par définition.

Le patient qui se met à nu, parfois au sens propre, devant son infirmière recherche l'humanité de celle-ci. À l'inverse, l'infirmière qui aide un patient qui lui fait confiance sent que son humanité prend alors tout son sens.

Même si certains éléments de la bureaucratie peuvent contribuer à améliorer certains éléments de la desserte du service, c'est le facteur humain qui fait la différence pour l'essentiel des patients.

Voilà une réflexion qui devrait nous interpeler.

Tous.

Pourquoi?

Parce que devant la montée de la bureaucratie qui devient systémique via l'imposition de la technocratie qui, elle, prépare le terrain pour le transhumanisme qui est un sujet central pour les contrôleurs auto-proclâmés du monde, il y a NOUS et NOUS devons prendre TOUTE NOTRE PLACE si nous voulons EXISTER, en conscience, dans cette réalité, nous aussi.

De laisser toute notre place à "la machine" pourrait nous servir brièvement mais à quel prix?

C'est ça, la réflexion collective qu'on doit avoir.

Et il me semble que le front le plus criant pour discuter de cet enjeu de fond est celui des soins infirmiers.

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Nos infirmières n'ont pas toujours le temps d'écrire un texte comme celui-ci mais j'espère de tout coeur qu'elle le commenteront.

Parce que je ne suis pas infirmier et qu'elles connaissent leur réalité mieux que n'importe qui d'autre.

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J'espère aussi que tout le monde comprendra que ces propos orientés sur la profession d'infirmière pour mieux démontrer ce qui a cours verront, d'instinct qu'en fait, je parle ici de toutes les professions et d'une vague de fond transhumaniste si large qu'elle touche absolument tout le monde.

D'ailleurs, le Forum économique mondial (FEM) de Klaus Schwab, en Suisse, parle continuellement de transhumanisme:

https://www.weforum.org/agenda/2018/04/ ... hould-they

C'est présenté comme une avancée et au plan technique, ça peut l'être mais tout est dans l'articulation de la chose, à même notre réalité.

Il y a une part de vérité dans "les promesses du transhumanisme" mais il faut être vigilant car d'autes intérêts, parfois subtils et habilement présentés, peuvent accompagner une vérité pour s'introduire, dans notre réalité, sans susciter d'inquiétudes alors que trop souvent, ça devrait être le cas.

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