Grossman explique, dès 2005, qu'un soldat peut se transformer en machine à tuer.
Mais voilà, il y a des facteurs qui influencent les soldats, incluant dans leur acceptation d'obéir aux ordres... et de tuer.
Le livre est basé sur les études de Marshall datant de la Seconde Guerre mondiale selon lesquelles, contrairement à la perception populaire1, la majorité des soldats à la guerre ne se servent pas de leurs armes en raison d’une résistance naturelle à tuer. Sur la base des études de Marshall, l'armée américaine met en place des mesures de formation visant à réduire cette résistance et à augmenter le taux de tir des soldats à plus de 90% pendant la Guerre du Viêt Nam2.
Grossman souligne que des coûts psychologiques importants pèsent sur les soldats qui doivent tuer, s’ils ne sont pas préparés mentalement à aux conséquences, si leurs actions ne sont pas soutenues par leurs supérieurs ou leurs pairs, et s'ils sont incapables de justifier leurs actions ou si personne d'autre ne justifie les actions pour eux.
Le livre est publié en 2009.
Source: Wikipedia
Dans le texte que l'on peut lire, dans l'image ci-bas, on retrouve un extrait qui explique que devant un combattant qui a le visage couvert, il est en moyenne 60% plus difficile de connecter avec cette personne.
Conséquemment, le tuer devient plus "facile".
Et ce constat devrait nous interpeler au moment où les masques faciaux deviennent une nouvelle norme sociale, en même temps que la prolongation indéfinie d'une crise sanitaire d'urgence qui n'a plus de réalité statistiques pour la justifier mais un contexte politique qui la maintient.
Le masque est donc un outil servant à déshumaniser, au sens large.
Le faire porter à des enfants ajoute à l'imposture du masque.
Pire, le masque augmente le potentiel de violence, à mesure que l'empathie disparaît.
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