Opinion de Martin Belley: Les Québécois muselés

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cgelinas
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Les Québécois muselés


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OPINION / Les Québécois sont passés «graduellement» par l’obéissance, la docilité et, avec le masque, ils se sont laissés museler. Depuis six mois, on a tellement répété que le coronavirus tue que la peur d’en mourir est entrée au plus profond du subconscient de la plupart des individus et dans l’inconscient collectif des Québécois.

On dirait un lavage de cerveau, tellement les médias sont investis de la malédiction COVID. Le grand Messmer peut bien aller se rhabiller, jamais il ne pourra atteindre le nombre de Québécois hypnotisés par l’état major du gouvernement qui a «décrété l’état de guerre».

Les partis d’opposition se sont tellement distancés du «pouvoir» que l’on dirait qu’ils sont rendus sur une autre planète. Peut-être la lune! Que font les journalistes, ces gens du quatrième pouvoir? Ils semblent avoir oublié de nous donner les deux côtés de la médaille. Les syndicats apparaissent comme des agneaux. Même les avocats n’émettent plus d’opinions. Le pape a parlé et les croyants gobent souverainement. On ne relativise plus. Ça dort sur la «switch» pas à peu près. Vous pouvez mourir d’autres causes, mais pas question de mourir de la COVID.

C’est comme si l’on venait de découvrir que dans les CHSLD, il y avait un taux de mortalité plus élevé qu’ailleurs. Pourtant, il y a là l’âge avancé, la maladie, la solitude et, dans certains cas, des conditions mauvaises d’hébergement. On nous informe qu’il y a 200 000 résidents en CHSLD dans la province. Vu que c’est un endroit de fin de vie, il faudrait nous dire combien de résidents y décèdent par année avant le phénomène de la COVID. Il semble que les 4300 qui y sont décédés depuis le début de l’année l’ont été par le virus de la COVID. Ce dernier a le dos large pour ne pas dispenser de services, là comme ailleurs dans la société.

En dehors des CHSLD, dans toute la province, à la fin de juin 2020, on comptait 1200 décès. La plupart, des gens âgés et de santé précaire. Ils se répartissent comme suit: 600 pour la métropole et 600 en régions.

En pourcentage, 1200 sur 8 millions donne 0,015 % de la population de la province (soit 15 personnes sur 100 000). Les autorités ont qualifié cela de pandémie. Les médias ont qualifié cela de catastrophique.

Pendant la même période au Québec, de janvier à la fin juin 2020, il y a eu, toutes causes confondues, 37 500 décès dont 11 500 du cancer. On décède d’autres maladies, mais de la COVID, on compte les morts. Ça fait plus peur. Dans les quatre provinces maritimes, il y a eu 170 décès. Dans les quatre provinces de l’Ouest, il y a eu 372 décès. Considérant ces faits, n’y a-t-il pas lieu de relativiser?

Pour ce faible pourcentage de décès par la COVID, il y a eu tout un branle-bas de combat. Les écoles et les entreprises ont fermé et vous connaissez le reste. On a mis l’économie à terre et la province sens dessus dessous. Les gouvernements nous ont endettés jusqu’à notre mort et après. Quand on constate que 20 pays ont investi au total plus de 100 milliards de dollars, que chacun a fait cavalier seul, essayant et espérant être le premier à trouver un vaccin, il faut croire que c’est payant. Au lieu de se réunir et investir moins, c’est comme la chasse au trésor ou à la découverte de l’or. Qui est celui qui deviendra le plus riche? Mais comme d’habitude, le gouvernement, avec nos taxes et impôts, va être généreux en nous «donnant gratuitement» un vaccin pas plus efficace que pour la grippe saisonnière. Mettez le qualificatif que vous voulez.

Une personne âgée rencontrée dans un marché d’alimentation me disait que le gouvernement nous prend pour des enfants. Il nous dit comment nous laver les mains, comment marcher, tousser, respirer, en plus de nous obliger à nous renfermer. En plus de vouloir toutes nos économies, il nous enlève notre liberté et notre joie de vivre. Il dit vouloir nous sauver la vie, mais il fait tout pour nous faire mourir et cela je ne le prends pas.

Parlant de la joie de vivre, j’ai dit au téléphone à ma petite fille de 7 ans: «Je t’embrasse.» «Grand père, tu ne peux pas à cause de la COVID.» Vous devriez dire cela sur les ondes de la radio et de la TV. «Ça changerait quoi? Presque tout le monde est converti aux intentions du gouvernement.»


Martin Belley
Saint-Nazaire


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Claude Gélinas, Éditeur
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